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Histoire de Lo - Ivresses, Idéaux et Chaos Technique
11 avril 2022

Supporter tous vos soleils... J'peux plus là, y a éclipse. (part.1)



« Si infâmes que soient les canailles, ils ne le sont jamais autant que les honnêtes gens. » 

Octave Mirbeau, Journal d'une femme de chambre (1900)


12 mars 2022, 16 heures 50 :

Rien que sur fin février, le début de l'année se sera révélé agité. Un semblant de sortie d'une première crise qui laisse la place au début d'une nouvelle, encore plus effective. J'ai beau être au courant comme tout le monde de ce qui se passe en Ukraine, de l'impact que ça représente humainement (sans occulter les autres plans), je me sens coupée émotionnellement. Oui, ce qui se passe est dégueulasse, le principe même de la guerre, les conséquences sur la population locale comme les retombées sur une population russe qui se serait sans doute passée de ce genre de circonstances... Les marques, les sites de vente en ligne etc, en boycott conjoint d'un peuple plus que d'une décision politique, peuple qui commence à se demander ce qui se passe vraiment en dehors de ses frontières.
Même concernant les réseaux sociaux, de voir que les modérateurs seraient devenus moins regardants sur les messages de haine antirusses, plus précisément contre l'armée russe... Oui, bien sûr. Surtout quand on apprend peu de temps après la présence de conscrits en Ukraine, certains déjà faits prisonniers sur place.

Les gens qui bossent pour le groupe Meta, C'est quoi votre secret ?
Facebook qui s'offusque pour un sein visible (genre sur une oeuvre d'art) sur une photo sans connotation X mais qui a laissé circuler plein de saloperies et de profils dangereux à côté... Ou simplement des comptes de brouteurs, tout aussi dangereux et emmerdant, je ne compte plus les blondes et rousses à gros seins et micro-ficelle dans le cul qui me contactent. Alors qu'on voit clairement sur ma photo que je suis pas un vieux beau de 50 ans en manque d'affection (ou en espérance secrète d'un certain degré de beauté, d'intelligence, de fermeté mammaire et d'étroitesse vaginale... Instant Sarcasme). Et surtout plein aux as (en même temps, 565 euros de RSA ou 920 d'AAH pour une personne seule (car il faut être seul-e c'est très important pour entretenir l'image de marque de qui ou quoi vous aide... #DéconjugalisezAAH) ou même le SMIC, je compatis, pour vous c'est déjà une fortune.^^ ) 

(D'ailleurs mes jolies, quand bien même vous seriez vraiment blondes ou rousses avec des gros seins, ça ne changerait absolument rien au fait que je ne fais pas partie de votre coeur de cible, pour des raisons plus ou moins absurdes, vachardes etc... Mais toujours sincères : 

- Pour que vraiment je m'entende bien avec une blonde, il va y avoir du sport. Et bizarrement, celles que j'ai croisées dans ma vie étaient soit superficielles, soit sournoises, soit les deux... Simple constat. Les rousses j'en ai connues très peu mais sympathiques. 
- Avec tout ce que certaines nanas (en amitié ou en mode pièces rapportées) ont pu me mépriser, me couillonner etc...  ou simplement me gonfler au cours d'une vie, ça m'étonnerait qu'en amour je m'amuse à vous courir après. Il y a bien quelques femmes avec lesquelles je m'entends à merveille, mais ce sont des femmes indépendantes, conscientes, qui n'estiment pas avoir besoin de ma présence amicale trop souvent. Avec lesquelles je parle de choses concrètes, de vrais sujets dans plein de domaines. Des femmes que je tiens en vraie estime, même si on ne se voit pas non plus tout le temps. 

Cette phrase un peu poétique, un peu ironique, que je sors parfois, de me sentir comme "pédé dans un corps de femme". Strictement pas un hasard. J'en suis, mais parfois moi aussi mes cocottes, ô combien pour certaines vous arrivez à m'emmerder, parfois jusqu'au point de non-retour.)

Facebook qui devient plus "indulgent" sur ces messages, mais il suffit d'une poignée d'abrutis dans le lot des commentateurs pour que ça déborde et que ça devienne de la haine générale, que ça dépasse la seule cible militaire.

Et pendant ce temps-là, une chaîne de restaurants est obligée de rappeler à ses clients que son plat phare (la poutine) est né au Québec dans les années 50, dans un but convivial et de plaisir gustatif, pour calmer la brochette de gueux incultes qui l'exhortent par mails menaçants à "arrêter de bombarder l'Ukraine"... Et qu'elle n'a absolument rien à voir avec un régime politique autoritaire. 

Toujours consciente éthiquement parlant, mais émotionnellement saturée, voire carrément déconnectée par moments. Quelques problèmes de santé depuis janvier (notamment des soins prescrits en kiné pour des troubles ATM ;reprise de suivi en CMP, deux dans la même structure et c'est clairement mon initiative/besoin ), plus d'autres causes qui font qu'actuellement, j'ai vraiment la sensation d'avoir le cerveau encore plus à vif que d'habitude. Et si j'évoque ces problèmes de santé, ce n'est pas pour faire dans la complaisance et le pathos, déjà que je déteste me plaindre sur ma personne en général. Juste l'explication principale de pourquoi j'ai mis presque deux mois à écrire à nouveau, mais aussi explication parmi d'autres (que je n'évoquerai pas ici) à mon retrait social. 




24 mars, 16 heures 18 :

Une fois n'est pas coutume, j'alterne entre les moments de grand calme et les moments plus fertiles en terme d'expression (peinture, écriture etc...). Beaucoup à gérer, et quand au niveau des messageries je ne suis pas sur-sollicitée je savoure mes temps de silence.
Et ça colle totalement avec la nécessité de devoir parfois me couper de mes émotions.

Pas tant parce que je crains de m'effondrer totalement, puisque j'ai toujours assez de maîtrise physique pour ne rien laisser paraître en public. Mais mes émotions me surchauffent, littéralement.

Plus d'une fois être capable de sortir le soir en demi-saison automne-hiver voire en pleine période hivernale, avec un débardeur long, un simple gilet sur le dos et une écharpe autour du cou tellement le cerveau, les pensées, les émotions, les images, sons,..... Tournent à plein régime. Accrochez-vous pour me faire acheter une Moncler à plus de mille balles, même si j'en avais les moyens ! Mon cerveau, à mi-chemin entre une chaudière allumée en hiver, un navigateur Internet avec quinze onglets ouverts en simultané, le sound system au premier jour de free et un sachet congélation petit format rempli au tiers de cocaïne. Comme beaucoup d'autres qui peut-être pourront s'y reconnaître, je suis souvent incapable de me poser mentalement.

Il faut comprendre une chose quand j'évoque la notion de Silence. Il ne s'agit pas de Mutisme Définitif, mais de Temps de Présence/Ecoute/Soutien suffisamment espacés, effectifs et indiscutables dans l'immédiat pour me donner assez d'énergie et d'endurance pour pouvoir ensuite recueillir les petites misères/grosses embrouilles des gens qui m'entourent (parfois même de personnes inconnues au bataillon,une autre histoire mais je peux comprendre.). Et passé le dénouement des problématiques, je me rends compte que je suis vidée, que mon capital de Vie Sociale est épuisé tellement j'ai été sollicitée par certaines personnes (pas toutes, hein. Là je parle de quelques uns qui n'ont pas vraiment vécu... Surprotégés, ultra-calibrés pour rassurer papa-maman et exister dans les clous du système... Ecole, Boulot,... Bref vous savez. Ces personnes douées pour se monter la tête pour des choses pas aussi éprouvantes que ce qu'on me décrivait au départ. Vierges de l'existence. Le temps et les circonstances m'ont amenée à ne plus supporter ces mentalités non plus, tout en visant moi-même une forme de stabilité même si je dois être encore plus à la marge que ces pleureuses, tellement plus "intégrées" que ce(ux) qu'elles croient irrécupérables. J'ASSUME CE QUE JE VIENS DE DIRE.


Sur janvier particulièrement. Mais je te le confirme grand Will, cette sensation de Beaucoup de bruit pour rien.... Me retrouver vidée, une fois de plus. Vidée. Migraines régulières depuis janvier dés que soumise à de fortes émotions, surtout négatives, à des moments immédiats de tension, même à de petites contrariétés pas si gravissimes. Simple constat, je ne suis pas là pour me plaindre puisque malgré ça j'avance dans mes projets, mes envies. Mais ô combien la futilité qui en agite certain-e-s arrive encore à avoir un impact sur mon psychisme, à me ralentir. Et je prends encore le temps d'écouter à côté des personnes, de rares amis et nombreuses connaissances en réelle difficulté voire souffrance.... Alors qu'elles ont un vrai potentiel, mais qu'elles galèrent depuis des années pour des raisons plus ou moins complexes, et qu'elles réclament juste de vivre quelque chose de normal. Un peu comme moi... Il y en a peu mais quand on se reconnait dans les stratégies envisagées/appliquées sur le terrain. Et quand moi je reconnais des gens avec un vrai besoin/potentiel... 

Bref, je ne sais plus trop. Les degrés d'angoisses ultra-aléatoires de certaines personnes pour des choses pas si gravissimes au final, en tout cas moins que d'autres.... Surtout quand elles arrivent à si bien rebondir après ce qu'elles considéraient comme une fatalité définitive... 

Mais quand c'est vraiment grave, que les impacts sont évidents sur les uns et les autres, bizarrement certains et notamment certaines (OUI c'est à CERTAINES auxquelles je pense. Pas toutes. Je précise au cas où !) passent d'un mode de fonctionnement social/relationnel normal au mode Chirac : ça leur en touche une sans faire bouger l'autre. 
Et on se retrouve à devoir composer, quand on est parfois plus sensés, discrètement équilibrés, avec des comportements pareils ? Comment dire... ça m'épuise comme ça peut épuiser n'importe qui d'autre d'un peu équilibré. Beaucoup à dire là-dessus mais ça risquerait de dépasser du cadre pour toucher à des thématiques et problématiques plus vastes, plus complexes, et avec ce que j'ai à gérer, ce n'est clairement pas le moment de tacler grand monde. Mais je garde ça sous le coude, j'attends de pouvoir tranquillement poser le dossier sur la table quand ce sera possible. Et même sans être écrit, j'ai l'impression d'avoir dans la tête un dossier de 1000 pages... C'est lourd putain, j'en peux plus...

Mais j'avance. J'avance. J'avance.J'écoute en scred les gens posés près de la machine à café du bonheur tout-prêt à l'occidentale, comme si c'était si simple à digérer autant qu'à bouffer. 
Une tumeur pousse non loin de l'hémisphère droit... Plus grand chose à espérer. 

Cette sensation douloureuse de perdre. Simplement perdre.
Mais aussi de perdre certaines personnes à petits feux. Et plus encore des idéaux bien définis. Redéfinir mes idéaux, quitte à apporter certaines modifications à un ou deux points déjà présents. 

Mais en amont, reconnaître plus ouvertement que je n'ai plus trop confiance en quasiment personne.


Débiloff Profondikoum, spécimen Mâle comme Femelle ! (No écriture inclusive, économie des tirets ! Tous dans le même panier, merde à la fin ! ^^)

Soit tu te corriges, et tu montres patte blanche (certaines personnes prennent conscience de leurs erreurs plus lentement que d'autres, mais l'intention y est.). Et tu as une chance convalescente de continuer à avoir un bon lien avec moi. 
Soit tu restes campé sur les comportements et propos qui m'auront blessée chez toi/de toi en me sortant x arguments de base du genre "on-a-pas-ce-qu'on-veut-dans-la-vie" comme un mongol fini qui a chopé sa licence de philo dans un tube de lubrifiant.



30 mars, 15 heures 11
:


AVERTISSEMENT : La partie qui va suivre ne concerne pas absolument toutes les personnes qui liront cet article. Je vise un tout, plus ou moins indistinct. Certaines personnes peut-être dans ce lot. Mais je ne m'adresse pas aux lecteurs en général. (d'ailleurs à ce propos, quand je parle de LECTEURS je parle de toutes et tous, hommes femmes ou autres. Donc, qu'on arrête de me tanner avec l'écriture inclusive, pour ma rédaction ça devient franchement pesant.


Plus encore que de viser des personnes, je vise un état d'esprit général. Sans doute aviez-vous déjà compris pour certains. Merci de votre compréhension.)

La question (cocktail psycho-émotionnel plus ou moins confus et intense mais toujours sincère) que je me pose depuis plusieurs années, mais à laquelle je dois plus ouvertement et précisément répondre depuis peu de temps est la suivante : 

Comment / Pourquoi j'arrive encore parfois à encaisser toute la merde mentale de vos extérieurs ? Alors que je sais parfaitement à quel point j'ai besoin de rester au calme ou d'être en saine et aimante et stable compagnie ? Avec tout ce que j'ai été sollicitée pour écouter (beaucoup), conseiller et rassurer (finalement dans le vent mais impossible d'ancrer qui que ce soit) Alors que je suis consciente de mon épuisement consécutif à toutes les forces d'écoute et de dialogue investies pour des personnes qui ne devraient plus en bénéficier au même degré que celles dont je reconnais peu à peu le besoin caché ? 

Mes addictions n'ont rien à voir avec une substance particulière. Elles sont émotionnelles, sensorielles, etc... Parfois même elles vont au delà de ça. Une de mes vraies addictions, c'est ma bulle intérieure. Je parle de sécurité, d'intimité nourricières.
Le reste ?
Je ne suis pas accro à une vie sociale ultra-remplie. Prendre conscience de mes traits schizoïdes me renforce sainement dans le fait établi/ma conviction intime qu'avoir peu de monde autour de soi constitue une richesse et une sécurité qui restent indiscutables, réseaux ou pas réseaux, injonctions sociétales/sociales ou pas... 


Alors pourquoi, à chaque fois que je me dis consciemment et justement que j'ai assez donné en terme d'écoute, etc... je me relève à mon rythme, et suite à des circonstances plus ou moins indépendantes de ma volonté j'arrive encore à écouter, soutenir moralement etc....Comment je fais pour y retourner comme si je n'avais quasi-aucun impact ??? Et pire encore, comment certains parmi vous arrivent encore à viser aussi précisément là où vous avez visé, comme la fois précédente, sans qu'aucun ne se pose la question du dysfonctionnement sur la VHS existentielle ?

A côté, Bill Murray dans Un jour sans fin, c'est presque une virée à la foire du Trône. 


10 avril, 12 heures 59 :

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Mentalement, émotionnellement, ça fait deux semaines que je flotte. Pas totalement proche du sol, pas totalement éloignée non plus. Je ne vacille pas, en apparence j'ai l'air de tenir encore assez droite.
Mais à l'intérieur l'aiguille de ma boussole se maintient très brièvement dans une direction, avant de se mettre à tourner comme au bal des Folles sans mon autorisation. 
NHK World en fond sonore, puisqu'il faut bien de temps à autre un bruit d'ambiance pour changer du reste (Youtube ou même les radios, en ce moment beaucoup sur la Libertaire, Divergence (une radio de Montpellier), celle de Saint-Affrique....)...

Hier soir, j'ai profité à fond d'une soirée techno pas très loin de chez moi. Les anciens DJ résidents du Taptoo, deux ans après la date prévue de la soirée... Dansé, profité à fond du moment, comme pour oublier à quel point c'est devenu complexe d'avoir des rapports sociaux en journée. De répondre avec une rapidité systématique à tous les messages que tu reçois ici et là. De gérer l'envie des amis, connaissances de te voir, et ce besoin vital d'être à l'ombre, un degré d'ombre variable selon les humeurs, la météo. 

Danser pour oublier à quel point je ressens trop bien ce qui me dévore souvent, trop de choses... Les normalités du jour comme un simulacre monstrueux de civilisation en train de se décomposer debout en évoquant la nécessité de repenser tous les systèmes, tous les paradigmes, schémas... 
Danser comme pour entrer en trance.
Danser en m'imaginant le faire pour une personne aimée, pour la séduire, pour l'enivrer, pour l'initier à plus que moi-même, et toujours à moi-seule. Comme si au delà, les femmes n'existaient pas, comme un excédent d'épiderme, de sensations à amputer. Corriger ce qui flingue l'harmonie de la composition. Comme un bug matriciel banalisé. JE SAIS. JE VEILLE.

Un parchemin, un artefact qui danse... Peu importe ce qui danse, je m'en fous, ma nature fragmentée et j'accepte doucement de devoir sublimer certains de mes morceaux, certains plus tranchants que d'autres. Danser pour Lui. Par transe, par bataille, colère, désir... MAIS L'AIMER, PUTAIN. JUSQU'AU BOUT.

Danser comme on se lance dans la bataille, comme on chevauche un tigre ou un cheval furieux. Être le cavalier et le destrier. Assumer ses dualités plus fort que beaucoup de personnes ici ou là... Balancer des petites phrases de pseudo-sagesse populaire sur les réseaux ne vous épargnera en rien. Quoique... 

Mao : La révolution n'est pas un dîner de gala.

Je confirme... 

Se revendiquer rebelle parce que les mêmes références culturelles, les mêmes dégaines vestimentaires, les mêmes considérations bourrines et pas fines sur la nature humaine, ceci cela... à la sauce post-ado attardé.
Passé la période du lycée et passé la vingtaine, cela ne suffira JAMAIS à garantir quoi que ce soit de pertinent chez une personne.

Rien que le fait de revendiquer une totale dégaine/attitude de goth/metalleux-se (surtout pour certaines d'entre vous, mes cocottes) ne suffira JAMAIS à faire de certaines personnes des cadors de la subversion, au risque de passer pour un cliché sur pattes. 

Se prendre pour des révoltés tout en étant bien mieux coulés dans un certain moule.
Réclamer plus de justice, de tolérance de ceci-cela, gueuler à l'unisson contre un système injuste, se dire rebelle et revendiquer bêtement de ne croire en rien comme si il n'y avait que la religion (la spiritualité hors des systèmes monothéistes, ça EXISTE, et je n'en démordrai pas...). Mais appliquer des jugements de valeur, des considérations morales toutes judéo-chrétiennes à des gens un peu plus en marge que vous et plus secrètement conscients auxquels vous reconnaissez paradoxalement une belle sensibilité, mais tellement forte qu'elle vous fait peur en réalité, dés les premières secondes de manifestation.

Open Bar sur l'hypocrisie. Black Friday sur la Pensée Critique. Ouais clairement, pour certains vous m'épatez, je ris jaune mais ça me fait passer le temps.

Je ne cherche même plus à comprendre en fait. Dissonance cognitive... Dur de ma part, oui si on veut. Mais lucide. Et totalement sobre, au cas où la question démangerait quelqu'un.^^


20 heures 31 :

Aujourd'hui le premier tour des présidentielles. Pas inscrite sur les listes électorales cette années, j'observais de plus ou moins loin.... "On m'aura assez emmerdée avec ça comme si c'était une question de vie ou de mort, alors que des gens crèvent ou tentent de survivre partout ailleurs, qu'on est en pleine sixième extinction de masse" . C'était ce que je me disais il y a quelques jours, avant les résultats. Du mal à penser à autre chose, alors que je m'acharne à mettre un fond sonore, peu importe tant que ça n'évoque pas ce sujet. Préparer ma deuxième toile, je devais m'y mettre ce week-end, la semaine dernière aussi, mais quelque chose me paralyse.

C'est quoi votre petit secret pour rester aussi motivés à y croire ???  Comme pour les gens qui bossent chez Meta, il va falloir qu'on m'explique, sans même espérer que je puisse vous donner la moindre garantie de satisfaction. 

2 heures 46 :

Veuillez m'excuser pour cette première partie assez dépressive, Je reste consciente que cela peut être pesant à lire, malgré la "liberté" que je peux m'accorder ici plus qu'ailleurs. 

Besoin de trouver un point d'équilibre dans ces moments afin d'en définir d'autres, comme une passerelle vers un sommet plus lumineux... Quitte à devoir redescendre plus tard, puis remonter quand ce sera nécessaire. Aller de l'un à l'autre, régulièrement, pas parce que ça me fait plaisir, et encore moins pour faire chier le monde. Ce n'est pas un choix mais une forme d'adaptation nécessaire.

Trop sur-adaptée et/ou sollicitée, ou trop écartée sans l'avoir (un peu) décidé de moi-même, psychiquement j'en crève
. Je voudrais être capable de ce lâcher-prise, de ce détachement sain et juste. De rigoler des mêmes conneries, des mêmes débilités que beaucoup d'autres. Mais non, ça ne passe pas et ce n'est pas faute d'essayer ! 

Et je m'étonne encore de redevenir parfois aussi partagée, ambivalente humainement parlant ? Va falloir que je m'acquitte. Fort heureusement certains autour ont commencé à prendre conscience de leurs erreurs, et s'adaptent un peu mieux... Vous êtes peu mais bravo à vous de veiller à arrêter de me mettre trop de pression. Eradiquer le danger proche ou immédiat d'être pressée psychologiquement et émotionnellement comme un citron...

Sauf que moi, petit agrume, il y a très, très peu de monde que j'ai vraiment envie de doper dans le sens le plus positif du terme, d'apporter quelque chose de bon et protecteur. Les vrais le savent. Et pour encore moins de monde que ça, d'avoir cette douce saveur de mon zeste à mon jus. Mon essence même. Je ne suis pas seule à le savoir. 

Pour d'autres, Je peux donner l'équation suivante à résoudre. Jus de citron + traitement Ludovico, appliqué à divers egos de merde ? Vous avez plus que quatre heures.

Bouffer la Vie, en pure rançon de tout ce que certaines circonstances et certaines personnes auront tenté de piétiner voire de bouffer la mienne.

Chimères unisexes.
Salopes égotiques, pécores incultes et intégrales de finitude. 

Médée pour mécène
Je souffle en votre direction oculaire
ces quelques fragments de Lo en poussières stellaires

cannibales comme Andromède
furieuses comme l'Amok

Je vous les crache comme un dernier sacrement
Puisque vos yeux sont cadenassés
Et que derrière eux Mon âme sent les vôtres irrécupérables

Se voulant fortes comme des loups
Se rêvant hautes comme la Grande Ourse

Mais condamnées
Manuscrites au menu des hyènes et des cochons.


(à suivre...)

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  • Chroniques d'un monde bordélique à hauteur humaine, trop humaine. Guerillera de salle de garde. Consultante en Ambivalence et Ironie auto-défensive. Et sinon je peins. (IG : lobazaar_gallery)
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