Pensées en partance et sans importance....
Encore une fois sur la brèche, mes amis.
William Shakespeare, Henry V (1599)
Beaucoup de choses à prévoir en perspective.
Ici, un rendez-vous à prendre chez un acupuncteur qu'on me conseille vivement. Là, prévoir de reprendre un abonnement à la SNCF pour aller voir la famille dans la région (mais si je le fais cet abonnement, c'est surtout pour bifurquer plus facilement ailleurs quand je me sens trop à l'étroit...). Bref, c'est un peu la bérézina en ce moment, mais comprenez ! L'été, la chaleur, l'envie de boire après deux minutes dehors... (STAN : Et tu veux pas en rajouter tant que t'y es ?!
LOBA : Oui, puisque tu me le demandes ! Nan je plaisante,reviens! Allez reviens... Snif. Pas grave tu reviendras. Je t'aime, je... Connard !!! <3
STAN : Moi aussi je t'aime, p'tite conne <3 <3 <3 )
Bref, cette private joke ne suffira pas à déterminer mon état mental, je vous le répète.
Quand tu as fait ta dernière soirée à Ibiza mais que tu dois absolument rentrer le lendemain... MOI : Allez les filles on y croit ! On aura qu'à regagner les côtes marseillaises et hop, premier train pour paname !!! Même sans rames on y croit !!!
Deux jours plus tard : MOI : Ah merde. ça peut pas être Marseille. Non c'est pas Marseille.... on est pas loin des côtes libyennes en fait.
Bref, j'ai besoin aussi de rattraper les heures où je n'ai pas dormi. D'où le petit délire du haut.
MAINTENANT, ON REDEVIENT SERIEUSE ! (Bon ben OK, je vais le faire, mais mollo avec le ton de ta voix. L'esclavage c'est officiellement fini depuis perpète, et c'est MON blog ! Alors t'es gentil, tu vas me faire le plaisir de déguerpir.)
C'est bon ça va, fallait demander....
Bien. Merci beaucoup. MAINTENANT JE VAIS ESSAYER DE REDEVENIR SERIEUSE !
J'veux le même sur une plage du Sud l'année prochaine.
Juste pour débecter les rombières qui veulent changer du beignet et des chichis.
AAaaaaahhh.... La délivrance...
Surtout en cette période de regain populaire qui aura vu le triomphe d'une dizaine de gusses surentraînés à courir après la baballe. Je vais pas protester en disant que je vais faire la même chose pour défendre mon AAH. On serait capable de m'inviter sur Facebook rien que pour ça. (Ding ! - Ah merde...)
Plongée dans mon article, dans la peinture, dans dix choses en même temps. Mais sereine. Un goût de confiance sur le bout de la langue pour oublier le sale goût de paranoïa qui s'amuse à revenir parfois. Que c'est dur parfois de gérer à plein temps une humeur en montagnes russes, mais qui ferait le boulot à ma place, QUI ??? Nada. Que dalle.
Alors telle Anne Parillaud dans Nikita, je mets ma petite robe noire pour aller faire la nique aux sales émotions oligarques au plus profond de mon esprit (même si j'avoue que le décor du Train Bleu pour aller buter un témoin gênant c'était quand même plus classe).
Pas compliqué de se dire qu'une émotion négative c'est comme un american staff. Si tu ne l'éduques pas, il peut très vite devenir ingérable.
Si tu ne disposes pas d'une muselière morale / éthique à lui mettre avant de sortir, il peut te mordre pour un oui pour un non et ne plus te lâcher, parfois au point de te bouffer.
Bref.
C'est peut-être pour ça que j'ai du mal depuis toujours avec les chiens, comme s'ils me renvoyaient à la sauvagerie spontanée de mes émotions sombres. Sauf les chiens-loups, curieusement. On se comprend.