Histoire de Lo - Ivresses, Idéaux et Chaos Technique

05 mars 2023

Interlude... (démarrage difficile... Ma claque mais toujours ça claque par surprise... Eh, fort(e), manifeste ! Many Fest.)

 



Lundi 2 janvier 2023, 22 heures 18 : 

 

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Voilà à quoi peut servir le Nouvel An pour bien des normies quand ils ont assez écouté des gens comme moi (et comme toi, là, planqué au fond avec tes clopes et ta musique à fond. Viens par là, camarade en rade. <3)




3 janvier, 13 heures 42 :

ENFIN cette année à la con est derrière moi. Et ENFIN je me remets à écrire, j'ai toujours l'impression de ne pas avoir mis les pieds sur mon compte depuis trois, sinon cinq ans (ah non, c'est vrai ! ça fait cinq ans que je squatte ici ^^). Personne ici ou là ne sait vraiment comment va se passer le reste, mais au moins vous êtes encore debout, ce qui est déjà rassurant. 

Très gros décalage pour moi sur la dernière semaine de décembre, aussi bien culturel que matériel.

Quand tu es habituée depuis plusieurs mois voire plusieurs années à remettre en question toute cette opulence consumériste, autrement que sous cet angle-là, que tu as commencé à faire des réserves alimentaires (notamment) depuis quelques mois quitte à les réabonder de temps à autre quand tu pioches un truc ou deux, que ton frigo est généralement rempli juste ce qu'il te faut, mais c'est un peu par choix aussi... Et que d'un coup, tu es presque confrontée à du matériel partout (neuf comme d'occasion), un frigo parental REMPLI (dans le sens presque à craquer)...

Je ne l'écris pas pour critiquer ou jalouser, bien evidemment, c'est toujours un plaisir, autant en profiter un peu. Si ces moyens tels peuvent être gérés et appréciés par ceux qui les ont, tant mieux. N'empêche qu'à chaque visite familiale, tout ce facteur matériel me fait me sentir à chaque fois comme une blédarde qui passe ses vacances en Californie... Alors que non, c'est juste le nord/nord-est de la France....

Quand tu te prépares crescendo à un collapsing à échelle nationale (au moins ça, on va pas non plus se montrer trop gourmand et épuiser toute sa conviction en deux heures comme un saladier de bonbons et chocolats le soir d'Halloween... Faut "déguster" hein, mais dans le bon sens du terme...^^)


11 janvier, minuit 03 : 

Première certitude/volonté personnelle en ce début d'année : 

- Contrairement à 2022, que j'ai démarré puis quasi-entièrement passé à cran (contre ma volonté), je démarre 2023 plutôt tranquillement, sans trop me mettre de pression excessive. Progression crescendo, par touches plus ou moins discrètes, résultats plus ou moins concrets. Première aspiration certaine : ETRE ET AGIR DANS LE CALME.
Si tu peux y contribuer, tant mieux pour toi. Si tu n'y arrives pas mais que pour une raison X ou Y, tu cherches à avoir gain de cause avec moi, à faire comme ça t'arrange, alors que je ne suis pas dans l'optique d'être dans la concurrence ou la soumission avec toi, tu n'as plus qu'une option, la même que pour un gosse capricieux : sors, va bouder dans ton coin, et reviens quand tu seras calmé, plus à même de pouvoir contribuer. 

Pour faire encore plus simple : 2023, toujours motivée à avancer. Mais qu'on ne vienne surtout pas me faire chier, avec ce que j'ai déjà encaissé géré depuis plus que 2022. J'ai commencé à prendre du recul, à faire mes efforts pour progresser, mieux comprendre etc... Et ô combien le taf n'est pas toujours évident à boucler étape par étape, mais ça motive de voir quelques contacts et personnes très proches, commencer à en comprendre le bénéfice. 
Ils vous admirent pour votre capacité à gérer, alors que plus d'une fois vous auriez rêvé de vous jeter par la fênetre au moindre débat stérile avec des normies, à la moindre demande d'explications rassurantes ou incriminantes de ces glandu-e-s qui prétendront toujours avoir tout compris à votre personne ou à la suite de l'histoire...

Laissez-les vous admirer, estimer, laissez-les vous aimer. Même si vous vous sentez dégoûtée, désabusée, que hors de vos moments d'extase, de lumière etc... Vous en avez plein le cul à 50 ou 60 % de votre temps.

Au moins le reste vous estime. Ok, laissez-les vous l'exprimer. Vous n'êtes pas un as, pas badass pour autant. Vous êtes juste un être qui tente de tenir et avancer dans un monde en déclin accéléré depuis une bonne dizaine d'années, planifié depuis des décades. N'obéissez jamais, ou alors juste ce qu'il vous faut (limite une pichenette), assez pour pouvoir complètement vour retourner et vous sécuriser le jour où ce sera nécessaire et même bienvenu. 

Personne ne contribuera complèetement à votre bonheur complet ici bas, et encore plus à votre accomplissement. Sauf quelques personnes qui ont compris que pour que vous puissez atteindre ces mêmes objectifs, elles devaient en attendre et tirer plus d'elle-mêmes que de vous. On est parfois agréablement surpris par des êtres chers quand on ne calque pas notre idéal dessus, comme un emballage sous vide. Aimez-vous, accomplissez-vous individuellement, même par petites touches permanentes, ou vous serez incapable de le faire pour d'autres quand vous en aurez l'envie ou la volonté pure et dure de le faire. 


12 janvier, 15 heures 56 : 


Presque deux ans de sevrage médicamenteux à la fin janvier, dont un an effectif depuis fin septembre dernier.  Et même en ayant appris à me réjouir moins vite à la moindre absence d'accroc à mes moments de sérénité (rester vigilante puisque comme on dit,"jusqu'ici tout va bien..." ^^), j'essaie de rester optimiste. Denrée émotionnelle devenue suffisament rare, sur laquelle on a envie de se jeter quand elle se présente, et bizarrement ce n'est même pas toujours de mon fait !
Le nombre de nice guys que je prends désormais plaisir à éjecter de mes contacts (ou à éviter si pas dans mon cercle proche, ou juste pas fiables) quand ils se montrent un peu trop approchants n'y est pas étranger. 

Pour une bonne majorité d'entre eux, ils peuvent en faire des caisses avec leur coolitude, leur tendance à faussement m'admirer avec des yeux de veau en manque de lait pour booster leur petit ego de conquérant sur canapé... Je ne peux pas nier que certaines circonstances de vie et l'expérience/leçon en lien m'aient amener à activer le mode radar. 
Bien gentils, mais maintenant il suffit de peu pour que j'en éjecte certains de mes contacts, quitte à aller jusqu'au blocage.... 

Ils sont rares, ceux avec qui j'arrive à ne pas avoir cet espèce de lien vicié par leur crevardise, parfois dés le départ. Des types qui ont autre chose dans le chou en majorité, avec une place équilibrée pour leur admiration ou leur désir, sans que ça prenne par conséquent toute la place. Je sais lesquels. 


25 janvier, 15 heures 37 : 

Deuxième grand mug de soupe englouti de l'après-midi, sans compter les thés, tisanes, depuis ce matin. 

De plus en plus difficile, à nouveau, d'écrire ou de communiquer un peu tranquillement sereinement. L'impression d'avancer à nouveau sur un champ de mines, alors que je me sens déjà à bout, fragmentée pour diverses raisons et par certaines circonstances... ça ne m'amuse pas, ça ne m'arrange pas, mais soit j'assume et j'affronte, soit je me contente de rester dans un coin à attendre après d'autres... Et ça tombe bien il se trouve que je ne veux plus vraiment attendre. Je n'ai plus les batteries pour le virtuel alors que je suis accro à la réalité concrète, pas forcément officielle. Enorme nuance. Une réalité Difficile à co-construire actuellement, et ce n'est pourtant pas la volonté qui manque.

Me sens prise au piège, Par les hypocrisies les failles du système et des individus, des attitudes, propos et comportements très dissonnants, voire porteurs eux-mêmes de souffrances... Même chez des personnes proches, aimées estimées et auxquelles je tiens sans pouvoir totalement expliquer pourquoi. Triste pour toi-moi-nous-vous, et en colère contre ce qui nourrit ces états-là, bien que me sentant portée par mon besoin et ma capacité affective (quand ils sont positifs et qu'ils ne me desservent pas... Long et complexe, mais certains le comprennent et/ou le comprendraient.). Accepter que quelque chose m'échappe un peu plus fort et régulièrement dans l'Humain. 

Et là tu te rends compte à quel point tu voudrais emmener peu de monde avec toi s'ils pouvaient se faire tout petits, juste le temps du trajet. Ou garder un contact avec l'avant-cercle, les contacts amicaux. Mais emmener un noyau avec toi, avant que ça pète. 

Pour diverses raisons, (personnelles, prises de recul et de conscience, accumulations extérieures négatives... Liste non exhaustive) depuis presque un an j'ai juste le sentiment d'avancer avec une grosse cassure, une très vieille blessure amplifiée par des petites nouvelles, cumulées et gérées à contre-coeur, et malgré mes démarches et objectifs récents, atteints ou accomplis de manière positive... Quelque chose est abimé quelque part. Tout m'appelle à ma ville natale, à mes anciens quartiers. Certains jours je scrute même les sites d'annonces immobilières en ciblant précisément certaines villes, même certains quartiers...

(Et là je me rends compte que ma situation personnelle déborde de mon cadre intime sur ma ligne rédactionnelle.... Impossible de continuer à écrire ce jour. Je reviens plus tard.)


5 mars 2023 19 heures 20 :

Revenir après (là encore) plusieurs semaines de mutisme, déjà dans un contexte rédactionnel. Ce mois de mars s'annonce complexe pour moi, le stress diffus lié à diverses circonstances de vie m'ayant bien bousculée depuis un an, aussi par cumul (certaines situées sur début ET fin mars). Je profite du moment pour décrire une partie de mon état actuel, ne sachant pas trop comment vont se profiler les prochains jours, ou semaines... Histoire de prévenir. 

Dur de communiquer/vivre sereinement même quand c'est de mon initiative, quelques réussites quand même mais l'impression de me heurter de plus en plus à des incompréhensions, des entraves et éléments indésirés et indésirables...

Dur d'écrire mais nécessaire de m'y remettre un peu. Calme relatif, mais qui est. Ma part sombre s'atténue, grandit ou diminue, toujours un peu. Mais ça n'empêche pas ma vie sociale de se refaire au compte-gouttes. L'impression d'avoir vraiment été abimée quelque part, dans l'immédiat pas jusqu'à un point de non-retour mais assez pour ne plus avoir la même approche actuellement. Certaines choses que je reconsidère autrement, un peu plus profondément et ça me plait, même parfois à d'autres personnes proches. Leur estime s'en trouve renforcée. Certaines autres choses, ça reste délicat. très délicat. Une seule chose m'inquiète, peut-être à raison, peut-être un peu à tort. Quelque chose de passionné qui ne semble pas avoir changé tant que ça entre le début de ma mise sous traitement à 15 ans, et maintenant... Un côté passionné, quelque chose de très adolescent. Entre la peur des impacts que ça provoque, et l'excitation de voir cette partie de moi qui, elle, refuse de vieillir... Difficile à expliquer totalement. 

L'ermite urbaine en plein jour...
Drôle de sensation que d'écrire ici après plusieurs semaines, alors que je vis plus régulièrement dans le silence. Des journées entières où je ne ressens pas trop la faim, et puis je cuisine, je finis par manger un peu, avec plaisir, ou alors je pinaille, de manière un peu détachée (tout est réparti dans des ramequins sur un plateau. Entre l'apéro et le buffet mais en plus sain...). Appétit aléatoire, mais je me sens plus affamée de tellement autre chose. Tiraillée, notamment entre blindage nécessaire et besoin affectif. Epuisant. 

Du mal à respirer, je me sens comme opressée même quand rien ne me menace ou blesse... Rares sont les moments où j'arrive à le faire sans avoir toutes ces sensations. 

Bref, grosse fatigue intérieure alors que des envies, des idées, bien sûr que j'en ai ! Mais là plus trop les batteries pour tout concilier en simultané, et ce n'est pas ce que j'avais prévu. Pas utile ni nécessaire d'en expliquer plus ici, trop long et complexe.

Prenez soin de vous, à plus tard. 




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30 août 2022

Sauvage, Sarcastique, Sensuelle... Mais Sincère. ("Le Ciel"/"Le Réel" est-il encore une vraie limite ? Non, juste un seuil. )



Souviens-toi,

Ma laideur n'était qu'une grimace permanente
Adressée à [tous ceux] qui n'ont pas su trouver
Quelque beauté dans mon coeur épuisé

Ai-je donc été à ton goût ?

Je ne suis plus que sève et venin
La Substance de nos enfants

Enfin.

(Réecriture d'après Matmatah, Le Festin de Bianca (2007) )



3 août 2022, 22 heures 40 :


Me revoilà enfin, à pouvoir reprendre la rédaction en douceur. Passé pratiquement tout le mois de juillet à comater dans l'appartement. Parce que la chaleur, parce que surtout effet cumulé de saturation interne, de stress... Diverses raisons que je n'évoquerai pas ici, mais rien de bien grave ! "Le jour où je ne gèrerai plus ma Vie, c'est que je ne serais plus de ce monde." Il faut savoir se le répéter régulièrement, comme un mantra, comme une comptine ou une berceuse qui rassure, qui renforce surtout. 
Mais là on touche au concret ! Va renforcer un môme un peu trop harcelé à l'école pour x raisons en lui chantant La Pêche aux moules... Je rêve d'une autre façon de renforcer les gamins et les motiver à pouvoir devenir plus qu'eux-mêmes, plus qu'un Soi-Même socialement déterminé. Un peu comme une ligne droite, avec deux autres lignes/perspectives, une de chaque côté. Une autre façon de les conduire, de les aider à tracer les premiers kilomètres de leurs propres sentiers. Qu'ils arrêtent de devoir suivre les suggestions de leurs profs, de la conseillère d'orientation.... Des voeux pieux comme ça, je pourrais en sortir, ça ne payerait rien de plus à personne. Mais ce n'est pas faute d'avoir eu cette idée. 

Et au milieu de tout ça, j'ai la vision d'une bande de mômes à la Goonies, intrépides, espiègles, déterminés avec un degré correct d'innocence (à mesurer et travailler/renforcer après effondrement civilisationnel effectif), en train d'exécuter un haka magistral pour conjurer le souvenir d'un système actuellement à l'agonie, qui ne sera plus qu'un souvenir... Une reprise de conscience... Une part de véritable reconnexion. Et nique le Fragilariat ! 

C'est ça où gaspiller inutilement d'autres ressources très utiles pour éviter d'occuper le club des Ouin-Ouin à temps partiel... C'est fou comme la pulsion vitale qui se manifeste par une certaine hargne/niaque/volonté de revanche sur l'existence continue de déranger une frange de ploucs (et surtout de plouquettes) condescendants, qui n'ont jamais eu l'habitude de te voir péter le feu de cette manière. Au point de vouloir transformer leur garden party intérieure en remake du Bal des Ardents. Seuls les vrais comprennent ces choses-là... les Réels. 

Je compte bouger un peu de ma tanière la semaine prochaine, et je n'attends que ça. Si ça peut expliquer en partie mon apathie sur juillet...


16 août, 10 heures 33 :



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Récemment revenue dans ma ville natale pendant une semaine ce mois-ci (du 8 au 13), je pensais pouvoir continuer la rédaction à cette période, mais au final quasi-pas touché à mon ordi (1 ou 2 soirs sur les cinq de mon séjour, à peine deux à trois heures en tout pour quelques trucs importants). Ce fut juste et nécessaire, l'idée étant quand même de pouvoir couper de ma routine à ce moment-là.. 

Et quand tu redécouvres un peu ta ville natale, pour le deuxième séjour depuis un an, quelques bouts d'histoire, d'architecture etc. à chaque passage, et que cela te confirme en partie la nécessité pour toi de bouger sitôt certaines conditions réunies, très clairement on en ressort plus motivée aussi.

Peu de gens en FDI (France de l'Intérieur) savent par exemple (hormis les gens qui s'y intéressent) que Strasbourg a été une ville libre d'empire pendant plus de 400 ans (419 plus précisément), avec sa Constitution (supprimée à la Rêve-olution de 1789), sa monnaie (le Thaler propre à la ville, à cette période de son histoire), son rayonnement... Ce qui ajoute à ma fierté identitaire personnelle. Pas au pire degré mais quand même. Il fallait un peu s'y attendre aussi, depuis un petit moment de par diverses circonstances de vie, etc.... je commence à sortir du peu d'illusions que j'ai pu chercher à maintenir en espérant pouvoir arriver à quelque chose.

On me demande de penser à mon "Avenir", comme si niveau pro c'était encore possible, quand d'autres ne taffent pas ou plus pour tout un tas de raisons, ou n'arrivent pas à taffer et je ne les juge pas, je ne suis pas en train de leur claquer ce type de phrases comme si j'avais peur qu'ils sortent du moule... Perso je m'en fous, ça fait 30 ans que je vis à côté. ^^ Et que j'y gagne bien plus sur x plans (au delà de l'aspect budget, hein, y a pas que l'argent dans la Vie. Donc les arguments autour de l'Assistanat, etc.... On va éviter de mettre ce genre d'arguments sur la table pour préserver au moins la paix des méninges... 

20 août, 11 heures 51 : 

Rêve bizarre la nuit dernière. Je me trouve dans une espèce de cage d'escalier bizarroïde, entre le moderne et l'ancien, les murs sont jaunes et les escaliers en bois verni. L'étage auquel j'accède donne sur plusieurs portes, un peu comme un hôtel ou un foyer (genre Jeunes Travailleurs ou Adoma), quelque chose d'aseptisé sans totalement l'être.... 

On me dit que mon père veut me voir, qu'il a des choses à m'expliquer. Est-il en passe de se barrer je ne sais pas où, de mourir des suites d'une maladie, je n'en sais absolument rien. Toujours est-il que j'angoisse en montant, marche après marche.

Je me retrouve quelques secondes plus tard face à ce qui est sensé être mon père. Ce qui le symbolise au final. 

Pas de visage. Même pas une figure humaine totalement planquée derrière un bandage, non. Et ça a le peu de cheveux bruns de mon père sur la tête (je me souviens qu'il avait un début de calvitie), et pas ses lunettes, ni sa barbe de trois jours, ni ses yeux ni rien. 
On est entre le moignon, la figure du Slenderman et une fine ouverture, humide, aux contours incertains et presque à vif, comme l'intérieur d'une grenade fraîche, au niveau de ce qui devrait être la bouche de mon père laisse entrevoir quelques dents presque pointues, disposées de manière grotesque et terrifiantes à la manière d'une personne atteinte de noma.

Et ça peut à peine parler, même si je perçois quelques sons bizarres. Un son entre le sanglot et l'étranglement, comme une personne qui cherche désespérément à respirer. Ce n'est pas mon père, ou alors ça révèle quelque chose en lui. La créature me prend la main et me la serre tendrement tout en continuant d'émettre ces sons. Est-ce qu'elle a peur ? Sans doute. Est-ce qu'elle implore ? Clair et net.

Et à partir de là je me sens perdue entre mon effroi et ma compassion. Je ne sais absolument pas quoi faire ni penser. Blackout total sur le reste de mon rêve. 



27 août, 21 heures 22 : 


Première certitude au cours de la journée : réduction alimentaire décrétée. Je ressens encore moins la faim qu'au plus fort de l'été, et rien que de faire deux soirs d'apéro (temps de visite, la seule raison pour laquelle je me l ' "autorise" un peu aussi), mon corps me dit :"Maintenant, ressaissis-toi. C'était sympa, mais maintenant tu dois revenir à la maîtrise que tu cherches, même secrètement." En même temps, depuis pratiquement 5 ans le besoin est devenu tellement relatif au profit de l'envie maîtrisée, que quand je décide de gentiment me lâcher il me reste une pointe de culpabilité bizarre. Un peu comme si j'avais peur d'un excès incontrôlé jusque dans le temps de pensée que je pourrais accorder à ce sujet.

Rapport à ce sujet pas compliqué mais toujours complexe.
Et comme plus j'avance dans le temps et selon les circonstances (même à petits pas), plus j'ai besoin d'avoir autre chose dans la tête et d'aspirer à autre chose qu'à du purement et simplement, superficiel et matériel...

Et qu'on ne vienne surtout pas me chercher avec vos religions, et encore moins vos sectes, en prétendant répondre à ce besoin, le mien, comme si c'était celui de milliers de personnes qui se partageraient mes visions, mes craintes, mon expérience, mes désirs et mes terreurs comme sur un seul et même réseau organique, etc... Oui le concept d'inconscient collectif, ouiiii..... Mais non.
Rabatteurs spirituels, je ne vous ai pas attendu et je ne vous attends pas, perso ça fait longtemps que je marche loin devant. Je sais encore faire la part des choses entre les individus qui ont besoin de vous pour des réponses ou simplement une raison d'avancer, de se sentir exister* et les êtres conscients, vraiment vivants (même en phase moins lumineuse mais quand même) qui en sont sortis ou revenus, et qui n'éprouvent pas le besoin ni l'envie de choisir un camp, de se rattacher à une église, une religion, un parti, un gourou ou je ne sais pas quoi. Ou alors en dilettante, ou parce que j'y trouve un intérêt x à un moment. Je cueille juste ce dont j'ai besoin, et je me casse. Là j'arrive à voyager léger, ce que je me sais incapable de faire dans la réalité. (c'est plus une escapade, c'est une expédition ^^). 

(*ça semble salopard venant de moi mais je passe aussi un peu mes nerfs.... Là vérité c'est que ça me fait de la peine plus qu'autre chose, et ça rajoute malgré ce que j'avance, à ma lassitude.... Le mot est lâché).

Reprochez-moi mon instabilité, que j'aurais bien besoin de savoir si la maladie sera un jour éradiquée, si je connais Dieu la Mère (véridique... Pas la première fois qu'ils me tombent dessus, mais je les ai à l'oeil...), si un jour on abolira les guerres, le mal, le metal, l'art, l'envie de boire pour stimuler la créativité artistique, les études sur tout ce qui sort de vos cadres idéologiques bien définis, la branlette adolescente, l'esprit critique, la science, la philo, l'Histoire, la possibilité de faire définitivement autre chose de ma chatte qu'exclusievement un sauf-conduit pour l'usine Utérus, sans quoi le système ne valorisera pas plus ma condition, ouiiiii  bien sûr....

Pas interdit de rêver, hein.
Mais réfléchissez cinq minutes. Mettons que tout s'arrange, que les choses/l'ordre des choses retrouvent leur pureté, ou leur netteté en partie, presque majoritaire. Ok, partons de ce principe tel que vous le concevez. Tudo Bem. Quelle sera encore votre utilité à compter de ce moment ?

Et je ne vous embrouille pas pour autant sur la nécessité d'arrêter de rêver, donc ne m'embrouillez sur la nécessité de trouver un sens à ma Vie, à ce propos ça fait huit ans que je suis en chemin... Et encore plus depuis trois.
Vous faire toute la liste serait une façon de me justifier inutilement, voilà pourquoi je vais tranquillement vous avertir de tracer votre route idéologique et de rester loin de moi avant de passer à autre chose. 

Femme, 30 ans, psychiatrisée, précarisée.
Artiste, Poète, Auto-Exploratrice... D'autres choses... Trop ? Pas assez ? Je m'en fous. Le début de la liberté, ou de plus loin que la définition qu'on me donne de la liberté ? Une des barrières que j'arrive à franchir, de manière quasi-instinctive, comme si c'était dans les gènes. 

Et avec la tête haute, s'il-te-plaît... Et constante dans mes inconstances, qu'elles aient été désirées ou subies. L'histoire de ma Vie, comme de celles d'autres Bordies à u degré plus ou moins variable de maîtrise/relâchement, ce n'est pratiquement que ça.
Une ambivalence permanente, quotidienne au final, entre connaissance et gestion des risques. Maîtrise/prise de risque(s).



Mais je prends tout ça, j'accepte et aime tout cela de moi. M'apprécier ou m'aimer (même un peu). Me mépriser (un peu, toujours). Aimer ou mépriser une part de mon prochain ? ça dépend du fragment de Prochain... Egalité de traitement dans la Passion existentielle, mais il faut savoir qui monte consciemment avec soi, et qui reste à terre. Qui laisser monter, et qui percuter. Et POURQUOI. Toujours savoir pourquoi.  
Et je connais mon cercle. 

Au tour de certains autour de moi. Prenez-moi avec tout. Mes qualités, mes défauts. Mes noblesses, mes vices. Je suis ce que je suis, telle que je suis. Certaines personnes proches de moi s'en sont rendues compte, tard oui, mais ENFIN. Certaines savaient, mais le constatent désormais plus ouvertement.

Pour d'autres je ne sais pas, je ne sais plus. Peut-être que je m'en fous et ce n'est pas plus mal. 


29 août, 22 heures 43 : 


Tellement de mèches qui demandent à être allumées, mais pas n'importe lesquelles. 
La mienne ça fait un moment qu'elle brûle pour x raisons.

Mais maintenant je m'en fous, même la Source m'a acquitée.

Pas ma faute si quelques abruties ont amené de l'essence en me confondant avec le barbecue sentimental de leurs daronnes.
Meetic ou Merdic ? S'illusionner ou grandir, il faut choisir !

Je m'en contrefous, puisque ces pétasses ont payé leurs barils, et que je n'ai rien eu à leur avancer.
Elles ont raqué de leur propre initiative pour nourrir ma flamme.

Là c'est moi qui vous ruine !

Et si elles veulent j'ai un alter qui se lance en psycho-chirurgie, un élève tellement doué que même à Briec et Rungis on a peur de l'embaucher.
La Vérité Vs. La Réalité…

27.08.2022

Actuellement, série de textes en cours, tous regroupés au fur et à mesure dans une playlist bien définie (la vidéo SELF-DUPLICATA(s) en fait partie). Celui-ci dessus est un brouillon, en cours d'écriture. 

Pesée ce soir (un peu avant 23 heures en fait), la balance affiche 105. -2 en quoi, une semaine au moins. (du mal à y croire sur le moment, mais pour le peu que je mange, c'est un peu lié aussi).

Le peu que je mange : à la fois parce que la chaleur estivale insupportable (additionnée à ma propre température corporelle... D'où cette capacité à me balader en automne/hiver avec un t-shirt à décolleté même raisonnable sous la veste qui interroge quiconque me croise. Je ne ressens presque pas le froid.) et pour des raisons plus profondes, qui échapperaient à la majorité des proches qui ont constaté ou constatent déjà quelque chose. 

Parce que je ne ressens plus la faim au degré où je la ressentais à une époque, comme un symbolique besoin de mordre en défense. On mord dans un truc gras, calorique etc... Pas seulement pour se réconforter, comme c'est notamment le cas pour certains hyperphagiques à bec sucré.
Si vous connaissez quelqu'un qui en fait, demandez-lui si c'est juste par réconfort ou pour compenser l'impossibilité de se défendre dans l'immédiat face à quelqu'un qui se révèle "mordant" vis-à-vis de lui (harcèlement moral, au travail, scolaire, violences intrafailailes etc....), de le "mordre" en légitime défense.... Vous débloquerez peut-être quelque chose chez la personne, qui l'inciterait à s'exprimer un peu plus. 

Je survole ça, mais pas envie de m'attarder là-dessus non plus. 

En tout cas,  il est nécessaire de savoir faire la part des choses entre la morsure sensuelle (voire plus, on est pas dans le suçon adolescent, je vous arrête tout de suite !) je parle d'un truc qui prend vraiment la chair, le coeur, l'âme), et l'instinct de survie, la catharsis émotionnelle. La notion de morsure fait peur aux gens. Je parie même que quelques-uns bondissent en pensant à qui, Mike Tyson ? Cette morsure à l'oreille de son adversaire Evander Holyfield, en juin 1997, sur laquelle le principal intéressé s'est exprimé 23 ans plus tard.

Poussé à bout par les multiples coups de tête de son rival, poussé à combattre malgré sa plainte (du fait d'une blessure importante à l'arcade sourcilière). Alors au bout d'un moment, on enlève son protège-dents et on passe à table... On pourrait transposer ce cas de figure à un contexte relationnel moins spectaculaire, plus quotidien, pour constater que ce genre d'étape dans la communication peut apparaître sans prévenir, rien qu'en étant poussé à bout dans un contexte où votre famille, votre vie, celle d'autres personnes, où plus simplement l'intégrité de votre santé mentale, le respect de votre personne, votre parole etc... Sont mis à (très) rude épreuve. 

J'ai mis du temps à comprendre que l'endurance, c'est comme la beauté qui "aide pendant le premier quart d'heure" (dixit Guitry). Au bout d'un moment, on se rend compte qu'on n'a plus les batteries pour encaisser x coups bas, incapacités, failles des uns et des autres... Et on prierait presque pour ne jamais avoir à croiser la personne qui a cherché à vous nuire, en croyant pouvoir tout contrôler de vous-même.

Pas par crainte. Mais simplement : en face, si c'est devenu la porte de la Petite Maison dans la Prairie et que certains bois crament plus facilement que d'autres, vous, vous êtes la porte de l'Enfer, sculptée par Rodin. Reste à comprendre qui/ce qui a fourni le bronze nécessaire à cette porte.
Reste à brûler, brûler, brûler. Que le bronze se détache de ce qui est caché en dessous. Avant retour au fournisseur, évacuez de la maison ce qui peut l'être. Comment le bronze peut s'agglomérer sur cette maison-illusion à partir de là, ce n'est plus votre affaire. 

Déterrer l'or, l'opale, l'argent... TOUT ce qu'on a étouffé mais qui brille par petites touches en attendant. 

S'il faut du temps pour construire un empire, il en faut autant pour le reconstituer. 


The Gates of Hell - Auguste Rodin, French, 1840 - 1917 - Google Arts & Culture

In 1880 Rodin was commissioned to create a set of bronze doors for a new museum in Paris. Inspired by The Divine Comedy, written by Dante Alighieri (Italian, c. 1265-1324), Rodin planned to decorate the doors with characters that Dante met on his fictional journey through hell.

https://artsandculture.google.com








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13 juin 2022

On n'atterrit pas à Arkham par hasard, mais on en ressort par amour... Un peu aussi. (Supporter tous vos soleils... Part.2)


Pour vivre seul, il faut être une bête, ou un dieu, dit Aristote. reste un troisième cas : il faut être les deux à la fois.... Philosophe.

Friedrich Nietzsche, Le Crépuscule des idoles (1888)


30 avril 2022, 12h46 :

Ce qu'il peut y avoir de surprenant dans la nature humaine, et qui est très flatteur pour soi quand cela nous semble très problématique voire casse-couilles chez n'importe qui d'autre, c'est la capacité à s'adapter et à se sur-adapter selon des circonstances, voire des personnes qui ne méritent ou mériteraient même pas de bénéficier d'un tel effort individuel. Il faut cette espèce de capacité en soi, à la fois longuement travaillée et spontanée, à se morceler pour s"adapter à des circonstances et des individus qui ne sont pas naturellement adaptables à soi.

Pas tous ! Juste certains. Savoir encore faire la part des choses. Même la sienne. Toujours. Et si quelqu'un se rétame vis-à-vis de moi, c'est à la personne de se corriger. Ne plus avoir à en faire absolument une affaire totalement personnelle. 

Du genre à qui on fait encore délibérément toucher du bois quand les autres tâtent déjà du velours. Les premiers sont légion. Les seconds, pionniers ou aspirants pionniers. 

Cette espèce de sélection plus affirmée au fil du temps n'est qu'un progressif retour de baton. Que cela reste juste. Accorder la corde empathie et la corde impartialité... Hard mais je m'entraîne, comme on dit.... J'ai touché du bois pendant très longtemps, sur divers plans. Et même en ayant pas totalement atteint tous mes objectifs à ce jour (chose logique en début de trentaine), j'ai depuis un mois et trois-quatre jours cette idée fixe qui me soulève, me porte comme une vague au dessus de Phuket. 

BOUFFER LA VIE. (POUR TOUT CE QU'ON A VOULU BOUFFER LA MIENNE.)

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Il faudra que je revienne plus tard à ces notions-là. Ou du moins, un peu plus loin.


21 heures 02 :

Et pendant ce temps à Shanghaï, la population confinée (à nouveau...) jusque dans les appartements (plus seulement les immeubles, complexes résidentiels...) se met aux fenêtres pour crier son exapération et taper sur les casseroles, tellement la situation est intenable. Selon les sources et quelques témoignages d'expatriés, seuls 3 colis alimentaires ont été livrés sur ordre du gouvernement. Le reste ? Ce sont des commandes groupées, à l'initiative des copropriétés, des locataires... C'est le peuple qui se charge de tenir bon, les gens qui se serrent les coudes. Preuve s'il en faut encore, comme souvent, qu'il n'est pas toujours nécessaire et profitable de tout attendre d'un gouvernement en termes de consignes, de mesures matérielles et tout le reste...

Soif croissante d'autonomie augmentée, d'autogestion totale d'un point de vue purement matériel. Quitte à devoir un jour passer par l'errance, je m'y attends mais pas que.


13 mai, 20 heures 53 :

Je reviens après quelques jours, pas en phase mais pas forcément envie d'évoquer les raisons qui m'ont amenée à cet état de flottement toujours plus fort, à chaque fois qu'il est re-déclenché... La fatigue, la tristesse, plein de choses liées en partie à cette merveilleuse capacité d'autonettoyage génital et de décompensation psychique carabiné qu'on appelle le cycle prémenstruel... x 1000. Cet épouvantable merdier hormonal. 

Difficile pour moi de me sentir sereine actuellement, malgré mes efforts... Plus envie de grand chose, à part préparer quelques affaires cet été, réserver un appart-hôtel, choper un billet (ou dans l'idéal, même louer une voiture une fois le permis décroché), et me barrer plusieurs jours. Prévenir moins de 5 personnes, et foutre le camp. Pour le reste, pas d'explications pas de nouvelles. RIEN.

Ca y est c'est décidé, je vais tout décider
Sans me faire envahir et sans me faire emmerder
Je n'écoute que moi qui ne veux que mon bien
Mais je parle si bas que finalement je n'entends rien
Voilà, voilà, voilà, voilà
Si seulement dans ce qu'on est, on pouvait faire un choix
Seulement voilà, voilà, voilà, voilà, on peut pas.


(une vieille chanson qui me restait en tête... Je n'invente rien. Mais ça motive.)


14 mai, 1 heure 09 :


Petit tour d'horizon de l'actualité des restes du monde :

Apéro : "Madonna : ce que son nouveau visage dit de sa carrière" (vous irez protester à la rédaction de ELLE, mais pas ici) : Physiquement autotunée jusqu'au point de non-retour (mais comme pour le nombre Pi, on ne saura sans doute jamais où ça va s'arrêter). En plastique. Musicalement plus rien depuis des années, ça a au moins le mérite d'être confirmé médiatiquement. 
Enfin une vraie initiative de développement durable mené sur le long terme; on ne jette absolument plus rien ! 

Il manque juste un reportage spécial sur Ushuaïa TV et c'est bon, on pourra clairement concurrencer Greta Thunberg (ou Captain Planet, à vous de voir camarades millenials).

On fait quoi, on mise là-dessus ou on reste sur le contrat d'égérie Mattel ? 

Plat principal :  L'écran de fumée du jour, Macron annonce la suppression prochaine de la redevance télé. Pas si révolutionnaire, car pas non plus directement concernée pour ma part (les minima sociaux... Pareil pour les gens en EHPAD il me semble. En même temps, c'est plutôt logique à mon sens d'en être exemptés dans ces conditions, pourquoi contribuer à payer pour du contenu de qualité quand on est précaires et sensés être restreints dans notre accès à la culture ou en passe de rentrer parfaitement entre quatre planches ?)

Pourquoi je le sens pas ? Parce que si c'est pour arrêter de financer Arte ou même France Télévisions (histoire de les motiver à faire un minimum de bon contenu, moins orienté politiquement ou juste idéologiquement... Utopique mais pas si déconnant ^^), à côté de tout le reste et de ce qu'on y trouve... Qui aurait cru qu'on trouverait sur CNEWS une émission religieuse, clairement orientée chrétienne catho, en 2022 ?!? Je dis rien de plus, mais ceux qui creusent un peu ce genre de connexions... Je n'ai rien à vous apprendre là-dessus. Apprenez à douter, à creuser les apparences. ça vous dérange ? Ok, bye bye jusqu'à la prochaine, se recroiser sera toujours bienvenu. Autrement... On fait le chemin ensemble ? Avec plaisir ! <3 


Pour le reste, le Dessert ... Je cherche encore. La Vie est généralement loin d'être sucrée, enfin, pas dans le sens le plus sain du terme. 
à vous de voir, d'expérimenter. De réfléchir un minimum à cela ! Je vous envie de savoir faire une pause avec votre cerveau, du fait que j'en suis malheureusement incapable, et ce n'est strictement pas faute d'avoir essayé !

Perso je connais déjà mes plaisirs. Et mes dé-plaisirs, Liste régulièrement mise à jour, corrigée... 


22 mai, 20 heures 20 :

20h20.... "Du vin, du hash et du vin" dixit une déclinaison de Groland (ça doit remonter à plus de 30 ans qui se souvient de cette réplique ici ?) Se maintenir même en disant joyeusement les plus grosses conneries est une chose essentielle par les temps actuels, à ce qu'il paraît....

Surtout quand tu as affaire à des personnes qui soit ne te comprennent pas au moins sur les 3/4 de leur temps d'écoute, soit elles font mine de te comprendre pour se griller toutes seules devant toi sur les conversations à venir. 
Courage, vous allez bien finir par comprendre, même si vous serez peu nombreux. J'y crois. J'y crois, j'y crois, croaa, CROAAAAAAA.^^

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23 mai, 11 heures 12 :


...Et tout cela en étant conscient soi-même de sa profonde incertitude sur l'avenir, un peu plus certains sur le devenir de cette planète et de nos systèmes, si personne ne se décide à un moment. Complexe tout ça, mais essentiel... Certitudes sur notre propre incertitude, sur ce qu'on représente individuellement. Depuis quelques semaines j'en suis arrivée à un point dans ma tête où je me ressens pouvoir être plus que ce que je peux déjà être, tout en gardant à l'esprit d'être en apparence peu de choses.

Ce ballotage quasi-permanent entre la conscience de ses capacités et le poids fractal du système qui s'acharne à te ranger dans une case bien définie pour entraver certaines de tes capacités qui ne lui convienent pas dans l'immédiat. Fractal car au sein d'une société elle-même exigeante au risque de te formater/broyer de façon plus ou moins inconsciente, elle comporte elle-même des systèmes (groupes sociaux, groupes religieux, groupe d'amis aussi, les uns n'empêchant pas les autres...) qui agissent exactement de même quand c'est possible. 
Quand tu en prends conscience, même progressivement dans le temps et les circonstances, tu as beaucoup de mal à croire en grand chose après, tellement le danger du formatage de ta personne est devenu palpable. Comme une phéromone, comme un flash... Formatage de ta personne, formatage de ta façon de t'exprimer et de voir le monde, de de l'image que tu devrais avoir pour te sentir pleinement acceptée par le troupeau... 

Je suis fatiguée de ces conneries, épuisée d'avoir affaire à ce genre d'injonctions, qu'elles soient exprimées dans la communication non-verbale des uns et des autres ou qu'elles me soient joyeusement et ouvertement claquées à la gueule.

Je connais et/ou re-connais mes alliés, et je flaire et grogne face à tout le reste. JE CONNAIS LA COMPOSITION DE MA PART DE MEUTE. Nous sommes une constellation, liée en fil de SOIe(s).... Les étoiles ça ne se sépare pas d'une constellation, soit ça naît et ça brille plus ou moins fort que le reste, soit ça décide d'arrêter de briller et ça crève. La réalité. 


31 mai, 20 heures 56 :

Reprendre un peu le soleil samedi dernier, à l'occasion d'une balade en plein festival médiéval, en plus pas toute seule pour une fois. Avoir un échange positif, sourire, rire un peu. ça me manquait de pouvoir vivre une journée un peu plus positivement ordinaire. Même si cette sensation de plaisir ne dure que peu de temps, et que ça me frustre énormément de ne pas pouvoir la maintenir plus longuement. 

Je me rends tristement compte que malgré ma capacité discrète à pouvoir quand même profiter de ces moments de contacts (y compris de ma propre initiative, pulsion vitale ? instinct de survie ?, mes blessures intérieures d'abandon (entre autres blessures) semblent me brûler toujours autant. Mes blessures, mes terreurs, je me sens intérieurement rongée, brûlée comme par du sel sur une peau irritée, du jus de citron sur une plaie ouverte. 

Des moments où je n'en peux plus.

21 heures 14 :

Peu dormi la nuit dernière.

En cet instant je continue la rédaction à vif, mes pensées me brûlent, me démangent. Mais je tiens bon sur mon clavier, je n'aime pas interrompre brutalement mon activité. Me sens de plus en plus décalée dans mon degré de sensibilité et de conscience (même maladroites). 

Commencé à travailler sur un texte de fiction.

6 juin, 16 heures 53 :
 
Depuis peut-être une semaine, je commence très doucement à sortir de mon ombre. Plus précisément depuis fin mai.. . Un peu moins à vif, c'est-à-dire que je redescends à un degré gérable de souffrance intérieure, mais ça ne m'empêche absolument pas de rester très consciente, de ressentir qui avance, qui recule, qui se rapproche ou qui s'éloigne, qui est sincère, qui me dissimule des réalités gênantes pour me préserver, pour gagner du temps ou même par crainte de me perdre d'une façon ou d'une autre. Cette hypersensibilité, hyperconscience... à me demander pourquoi je traîne encore sur les réseaux sociaux, ne serait-ce que pour garder un oeil sur ceci, cela, telle personne, telle asso... Tout en gardant un silence radio quasi-total sur ma personne.

Arriver à sourire, à rire un minimum. ça m'avait manqué... Ce n'est pas optimal, mais c'est mieux que rien.Toujours très en retrait socialement, mais je sais pourquoi, je sais qui laisser entrer, qui entrera à nouveau plus tard, qui restera d'emblée sur le pas de la porte de l'immeuble. 

Ce n'est jamais évident à dire ou même à écrire, vu qu'on peut toujours avoir la (trop) sainte terreur que quelqu'un vous taxe d'égoïste rien que pour avoir exprimé ce genre d'émotion. On est jamais à l'abri d'une personne valide (ou même de n'importe qui d'autre de prétendument "normal"qui devrait parfois troquer sa place avec la mienne) qui pense avoir absolument tout compris à la musique. Et si j'ai le malheur de vouloir donner des explications précises de tout ce mécanisme, on m'envoie paître, voire on m'engueule en me disant que je réfléchis trop, que je me pose trop de questions... Mais vous croyez que ça m'amuse ? Vous ne pensez pas à un moment que j'aimerais avoir, même en intégralité et comme une majorité des gens qui m'entourent, ce degré de simplicité ? Cette facilité de communication qui a été abimée, que j'ai perdue en partie ? 

Vécu ça à plusieurs reprises récemment, notamment au téléphone avec un membre de ma famille. D'ou une bonne partie de mon épuisement relationnel. Donc, le fait qu'on ne m'"approche" plus aussi facilement qu'à une époque. 

Ce petit retour à la lumière que je fais actuellement n'est pas brutal, ne doit pas l'être. Aller à son rythme est important, même si ça rassure encore une bonne majorité de personnes d'y aller très très vite. C'est fou ce que rentrer dans le rang continue de rassurer les ploucs, dixit Virginie Despentes. Mais totalement. La manie des gens à cette époque de vouloir vivre en 4 ou 5G, comme si tout devait se faire tout de suite. Comment dire... 



Et pendant ce temps ? Boucler certains de mes objectifs qui auraient du l'être depuis un moment. Continuer la peinture, le dessin. Alimenter ma galerie (enfin, un compte Insta spécialement dédié) : https://www.instagram.com/lobazaar_gallery/


11 juin, 23 heures 04 :

Me remettre à créer, écrire, même par petites touches. Vital. Essentiel. Bouger ici et là dés que possible, pour x raisons par x moyens.

Je m'en approche, tout doucement. Ne jamais surgir brutalement de peur que l'antilope Ambition ne réussisse à vous semer....

Observer, toujours. Remarquer, réfléchir. Déduire la suite de sa stratégie. Pardonner aux uns et leur souhaiter de vite retrouver votre trace, je connais et gère ma part de meute. Certains membres de la meute déconnent plus que d'autres qui d'emblée apportent une cohésion optimale, et inversement... Ils ne sont pas figés, alors qu'à l'intérieur de moi j'ai la sensation que ça défile, que ça bouge tout le temps...

La machine à laver tourne sur ses dernières minutes, elle fait un boucan atroce et j'écris avec la tête comme un ballon (surcharge sensorielle...), en passe d'avaler une soupe instantanée dans un mug, des cubes de gruyère et un fruit coupé.
Je n'ai quasiment pas faim ces derniers jours. Réduction de la viande également,Volaille et poisson privilégiée, ma non troppo...  Beaucoup de choses type tofu, steak végétal. 
Et même quand j'achète de quoi manger, ça met du temps à partir comme si je faisais des réserves mentales.... Difficile à expliquer. Ce flottement.


12 juin, 23 heures 53 :


Petit texte improvisé ce soir... Ecrit récemment, comme d'autres bien sûr, mais j'en partage au compte-gouttes actuellement. Bonne nuit à vous, d'avance bonne semaine.

Femme Fractale ? Oui. Fatale Matriochka !!!

Cette sensation a la fois exaltante et terrifiante de n’avoir plus de corps que sa désignation matérielle, et de pouvoir être en moi-même plus que mon corps sans rien y changer.
Le frisson de se ressentir faite de plusieurs pierres angulaires assemblées en un seul bloc pour assurer un minimum de cohésion extérieure. Alors qu’on se sent soi-même très éclatée à l’intérieur pour diverses raisons.
Avoir la sensation de ne plus avoir d’âge, ni d’identité figée.
Mon nom reçu devient une couverture à côté de ceux que je m’octroie ou mets de côté pour plus tard.
Un peu d’enfant, un peu d’ado, un peu de femme, d’homme…
Omni-consciente.
Ressentir les choses toujours très fortement, ressentir les êtres, les situations…
Presque au ras de la chair. C’est doux, chaud, épicé. Ça brûle, ça fait mal. Ça soulage, ça rend fou… Mais je le ressens et je crains bien plus le jour où je ne ressentirai plus rien (même en ayant mon étoile réservée par les Ascendants et je n’ai rien demandé !)
Alors pour conjurer la corrosion extrême que ça implique avant régénération, je me souviens de me renforcer. Je cherche et défends ma place, je bataille pour préserver les cendres de mon idéal, avec ma plume en détonateur/vecteur de renaissance sur le bras.
Jeter un œil à Mickey Knox et un au Professeur, à ce qui n’a peut-être pas été complètement cramé dans l’incendie criminel de mes idéaux.
Je m’écouterais, je nous fusionnerais mais ça ne ressemblerait plus à chacun. On aime aussi pour ces raisons-là, quand quelqu’un n’est pas soi-même sans nous être totalement étranger.

Alors je laisse couler, je laisse venir…. Je me liquéfie, je submerge. J’irrigue, j’assoiffe.
Ni la même ni une autre.


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11 avril 2022

Supporter tous vos soleils... J'peux plus là, y a éclipse. (part.1)



« Si infâmes que soient les canailles, ils ne le sont jamais autant que les honnêtes gens. » 

Octave Mirbeau, Journal d'une femme de chambre (1900)


12 mars 2022, 16 heures 50 :

Rien que sur fin février, le début de l'année se sera révélé agité. Un semblant de sortie d'une première crise qui laisse la place au début d'une nouvelle, encore plus effective. J'ai beau être au courant comme tout le monde de ce qui se passe en Ukraine, de l'impact que ça représente humainement (sans occulter les autres plans), je me sens coupée émotionnellement. Oui, ce qui se passe est dégueulasse, le principe même de la guerre, les conséquences sur la population locale comme les retombées sur une population russe qui se serait sans doute passée de ce genre de circonstances... Les marques, les sites de vente en ligne etc, en boycott conjoint d'un peuple plus que d'une décision politique, peuple qui commence à se demander ce qui se passe vraiment en dehors de ses frontières.
Même concernant les réseaux sociaux, de voir que les modérateurs seraient devenus moins regardants sur les messages de haine antirusses, plus précisément contre l'armée russe... Oui, bien sûr. Surtout quand on apprend peu de temps après la présence de conscrits en Ukraine, certains déjà faits prisonniers sur place.

Les gens qui bossent pour le groupe Meta, C'est quoi votre secret ?
Facebook qui s'offusque pour un sein visible (genre sur une oeuvre d'art) sur une photo sans connotation X mais qui a laissé circuler plein de saloperies et de profils dangereux à côté... Ou simplement des comptes de brouteurs, tout aussi dangereux et emmerdant, je ne compte plus les blondes et rousses à gros seins et micro-ficelle dans le cul qui me contactent. Alors qu'on voit clairement sur ma photo que je suis pas un vieux beau de 50 ans en manque d'affection (ou en espérance secrète d'un certain degré de beauté, d'intelligence, de fermeté mammaire et d'étroitesse vaginale... Instant Sarcasme). Et surtout plein aux as (en même temps, 565 euros de RSA ou 920 d'AAH pour une personne seule (car il faut être seul-e c'est très important pour entretenir l'image de marque de qui ou quoi vous aide... #DéconjugalisezAAH) ou même le SMIC, je compatis, pour vous c'est déjà une fortune.^^ ) 

(D'ailleurs mes jolies, quand bien même vous seriez vraiment blondes ou rousses avec des gros seins, ça ne changerait absolument rien au fait que je ne fais pas partie de votre coeur de cible, pour des raisons plus ou moins absurdes, vachardes etc... Mais toujours sincères : 

- Pour que vraiment je m'entende bien avec une blonde, il va y avoir du sport. Et bizarrement, celles que j'ai croisées dans ma vie étaient soit superficielles, soit sournoises, soit les deux... Simple constat. Les rousses j'en ai connues très peu mais sympathiques. 
- Avec tout ce que certaines nanas (en amitié ou en mode pièces rapportées) ont pu me mépriser, me couillonner etc...  ou simplement me gonfler au cours d'une vie, ça m'étonnerait qu'en amour je m'amuse à vous courir après. Il y a bien quelques femmes avec lesquelles je m'entends à merveille, mais ce sont des femmes indépendantes, conscientes, qui n'estiment pas avoir besoin de ma présence amicale trop souvent. Avec lesquelles je parle de choses concrètes, de vrais sujets dans plein de domaines. Des femmes que je tiens en vraie estime, même si on ne se voit pas non plus tout le temps. 

Cette phrase un peu poétique, un peu ironique, que je sors parfois, de me sentir comme "pédé dans un corps de femme". Strictement pas un hasard. J'en suis, mais parfois moi aussi mes cocottes, ô combien pour certaines vous arrivez à m'emmerder, parfois jusqu'au point de non-retour.)

Facebook qui devient plus "indulgent" sur ces messages, mais il suffit d'une poignée d'abrutis dans le lot des commentateurs pour que ça déborde et que ça devienne de la haine générale, que ça dépasse la seule cible militaire.

Et pendant ce temps-là, une chaîne de restaurants est obligée de rappeler à ses clients que son plat phare (la poutine) est né au Québec dans les années 50, dans un but convivial et de plaisir gustatif, pour calmer la brochette de gueux incultes qui l'exhortent par mails menaçants à "arrêter de bombarder l'Ukraine"... Et qu'elle n'a absolument rien à voir avec un régime politique autoritaire. 

Toujours consciente éthiquement parlant, mais émotionnellement saturée, voire carrément déconnectée par moments. Quelques problèmes de santé depuis janvier (notamment des soins prescrits en kiné pour des troubles ATM ;reprise de suivi en CMP, deux dans la même structure et c'est clairement mon initiative/besoin ), plus d'autres causes qui font qu'actuellement, j'ai vraiment la sensation d'avoir le cerveau encore plus à vif que d'habitude. Et si j'évoque ces problèmes de santé, ce n'est pas pour faire dans la complaisance et le pathos, déjà que je déteste me plaindre sur ma personne en général. Juste l'explication principale de pourquoi j'ai mis presque deux mois à écrire à nouveau, mais aussi explication parmi d'autres (que je n'évoquerai pas ici) à mon retrait social. 




24 mars, 16 heures 18 :

Une fois n'est pas coutume, j'alterne entre les moments de grand calme et les moments plus fertiles en terme d'expression (peinture, écriture etc...). Beaucoup à gérer, et quand au niveau des messageries je ne suis pas sur-sollicitée je savoure mes temps de silence.
Et ça colle totalement avec la nécessité de devoir parfois me couper de mes émotions.

Pas tant parce que je crains de m'effondrer totalement, puisque j'ai toujours assez de maîtrise physique pour ne rien laisser paraître en public. Mais mes émotions me surchauffent, littéralement.

Plus d'une fois être capable de sortir le soir en demi-saison automne-hiver voire en pleine période hivernale, avec un débardeur long, un simple gilet sur le dos et une écharpe autour du cou tellement le cerveau, les pensées, les émotions, les images, sons,..... Tournent à plein régime. Accrochez-vous pour me faire acheter une Moncler à plus de mille balles, même si j'en avais les moyens ! Mon cerveau, à mi-chemin entre une chaudière allumée en hiver, un navigateur Internet avec quinze onglets ouverts en simultané, le sound system au premier jour de free et un sachet congélation petit format rempli au tiers de cocaïne. Comme beaucoup d'autres qui peut-être pourront s'y reconnaître, je suis souvent incapable de me poser mentalement.

Il faut comprendre une chose quand j'évoque la notion de Silence. Il ne s'agit pas de Mutisme Définitif, mais de Temps de Présence/Ecoute/Soutien suffisamment espacés, effectifs et indiscutables dans l'immédiat pour me donner assez d'énergie et d'endurance pour pouvoir ensuite recueillir les petites misères/grosses embrouilles des gens qui m'entourent (parfois même de personnes inconnues au bataillon,une autre histoire mais je peux comprendre.). Et passé le dénouement des problématiques, je me rends compte que je suis vidée, que mon capital de Vie Sociale est épuisé tellement j'ai été sollicitée par certaines personnes (pas toutes, hein. Là je parle de quelques uns qui n'ont pas vraiment vécu... Surprotégés, ultra-calibrés pour rassurer papa-maman et exister dans les clous du système... Ecole, Boulot,... Bref vous savez. Ces personnes douées pour se monter la tête pour des choses pas aussi éprouvantes que ce qu'on me décrivait au départ. Vierges de l'existence. Le temps et les circonstances m'ont amenée à ne plus supporter ces mentalités non plus, tout en visant moi-même une forme de stabilité même si je dois être encore plus à la marge que ces pleureuses, tellement plus "intégrées" que ce(ux) qu'elles croient irrécupérables. J'ASSUME CE QUE JE VIENS DE DIRE.


Sur janvier particulièrement. Mais je te le confirme grand Will, cette sensation de Beaucoup de bruit pour rien.... Me retrouver vidée, une fois de plus. Vidée. Migraines régulières depuis janvier dés que soumise à de fortes émotions, surtout négatives, à des moments immédiats de tension, même à de petites contrariétés pas si gravissimes. Simple constat, je ne suis pas là pour me plaindre puisque malgré ça j'avance dans mes projets, mes envies. Mais ô combien la futilité qui en agite certain-e-s arrive encore à avoir un impact sur mon psychisme, à me ralentir. Et je prends encore le temps d'écouter à côté des personnes, de rares amis et nombreuses connaissances en réelle difficulté voire souffrance.... Alors qu'elles ont un vrai potentiel, mais qu'elles galèrent depuis des années pour des raisons plus ou moins complexes, et qu'elles réclament juste de vivre quelque chose de normal. Un peu comme moi... Il y en a peu mais quand on se reconnait dans les stratégies envisagées/appliquées sur le terrain. Et quand moi je reconnais des gens avec un vrai besoin/potentiel... 

Bref, je ne sais plus trop. Les degrés d'angoisses ultra-aléatoires de certaines personnes pour des choses pas si gravissimes au final, en tout cas moins que d'autres.... Surtout quand elles arrivent à si bien rebondir après ce qu'elles considéraient comme une fatalité définitive... 

Mais quand c'est vraiment grave, que les impacts sont évidents sur les uns et les autres, bizarrement certains et notamment certaines (OUI c'est à CERTAINES auxquelles je pense. Pas toutes. Je précise au cas où !) passent d'un mode de fonctionnement social/relationnel normal au mode Chirac : ça leur en touche une sans faire bouger l'autre. 
Et on se retrouve à devoir composer, quand on est parfois plus sensés, discrètement équilibrés, avec des comportements pareils ? Comment dire... ça m'épuise comme ça peut épuiser n'importe qui d'autre d'un peu équilibré. Beaucoup à dire là-dessus mais ça risquerait de dépasser du cadre pour toucher à des thématiques et problématiques plus vastes, plus complexes, et avec ce que j'ai à gérer, ce n'est clairement pas le moment de tacler grand monde. Mais je garde ça sous le coude, j'attends de pouvoir tranquillement poser le dossier sur la table quand ce sera possible. Et même sans être écrit, j'ai l'impression d'avoir dans la tête un dossier de 1000 pages... C'est lourd putain, j'en peux plus...

Mais j'avance. J'avance. J'avance.J'écoute en scred les gens posés près de la machine à café du bonheur tout-prêt à l'occidentale, comme si c'était si simple à digérer autant qu'à bouffer. 
Une tumeur pousse non loin de l'hémisphère droit... Plus grand chose à espérer. 

Cette sensation douloureuse de perdre. Simplement perdre.
Mais aussi de perdre certaines personnes à petits feux. Et plus encore des idéaux bien définis. Redéfinir mes idéaux, quitte à apporter certaines modifications à un ou deux points déjà présents. 

Mais en amont, reconnaître plus ouvertement que je n'ai plus trop confiance en quasiment personne.


Débiloff Profondikoum, spécimen Mâle comme Femelle ! (No écriture inclusive, économie des tirets ! Tous dans le même panier, merde à la fin ! ^^)

Soit tu te corriges, et tu montres patte blanche (certaines personnes prennent conscience de leurs erreurs plus lentement que d'autres, mais l'intention y est.). Et tu as une chance convalescente de continuer à avoir un bon lien avec moi. 
Soit tu restes campé sur les comportements et propos qui m'auront blessée chez toi/de toi en me sortant x arguments de base du genre "on-a-pas-ce-qu'on-veut-dans-la-vie" comme un mongol fini qui a chopé sa licence de philo dans un tube de lubrifiant.



30 mars, 15 heures 11
:


AVERTISSEMENT : La partie qui va suivre ne concerne pas absolument toutes les personnes qui liront cet article. Je vise un tout, plus ou moins indistinct. Certaines personnes peut-être dans ce lot. Mais je ne m'adresse pas aux lecteurs en général. (d'ailleurs à ce propos, quand je parle de LECTEURS je parle de toutes et tous, hommes femmes ou autres. Donc, qu'on arrête de me tanner avec l'écriture inclusive, pour ma rédaction ça devient franchement pesant.


Plus encore que de viser des personnes, je vise un état d'esprit général. Sans doute aviez-vous déjà compris pour certains. Merci de votre compréhension.)

La question (cocktail psycho-émotionnel plus ou moins confus et intense mais toujours sincère) que je me pose depuis plusieurs années, mais à laquelle je dois plus ouvertement et précisément répondre depuis peu de temps est la suivante : 

Comment / Pourquoi j'arrive encore parfois à encaisser toute la merde mentale de vos extérieurs ? Alors que je sais parfaitement à quel point j'ai besoin de rester au calme ou d'être en saine et aimante et stable compagnie ? Avec tout ce que j'ai été sollicitée pour écouter (beaucoup), conseiller et rassurer (finalement dans le vent mais impossible d'ancrer qui que ce soit) Alors que je suis consciente de mon épuisement consécutif à toutes les forces d'écoute et de dialogue investies pour des personnes qui ne devraient plus en bénéficier au même degré que celles dont je reconnais peu à peu le besoin caché ? 

Mes addictions n'ont rien à voir avec une substance particulière. Elles sont émotionnelles, sensorielles, etc... Parfois même elles vont au delà de ça. Une de mes vraies addictions, c'est ma bulle intérieure. Je parle de sécurité, d'intimité nourricières.
Le reste ?
Je ne suis pas accro à une vie sociale ultra-remplie. Prendre conscience de mes traits schizoïdes me renforce sainement dans le fait établi/ma conviction intime qu'avoir peu de monde autour de soi constitue une richesse et une sécurité qui restent indiscutables, réseaux ou pas réseaux, injonctions sociétales/sociales ou pas... 


Alors pourquoi, à chaque fois que je me dis consciemment et justement que j'ai assez donné en terme d'écoute, etc... je me relève à mon rythme, et suite à des circonstances plus ou moins indépendantes de ma volonté j'arrive encore à écouter, soutenir moralement etc....Comment je fais pour y retourner comme si je n'avais quasi-aucun impact ??? Et pire encore, comment certains parmi vous arrivent encore à viser aussi précisément là où vous avez visé, comme la fois précédente, sans qu'aucun ne se pose la question du dysfonctionnement sur la VHS existentielle ?

A côté, Bill Murray dans Un jour sans fin, c'est presque une virée à la foire du Trône. 


10 avril, 12 heures 59 :

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Mentalement, émotionnellement, ça fait deux semaines que je flotte. Pas totalement proche du sol, pas totalement éloignée non plus. Je ne vacille pas, en apparence j'ai l'air de tenir encore assez droite.
Mais à l'intérieur l'aiguille de ma boussole se maintient très brièvement dans une direction, avant de se mettre à tourner comme au bal des Folles sans mon autorisation. 
NHK World en fond sonore, puisqu'il faut bien de temps à autre un bruit d'ambiance pour changer du reste (Youtube ou même les radios, en ce moment beaucoup sur la Libertaire, Divergence (une radio de Montpellier), celle de Saint-Affrique....)...

Hier soir, j'ai profité à fond d'une soirée techno pas très loin de chez moi. Les anciens DJ résidents du Taptoo, deux ans après la date prévue de la soirée... Dansé, profité à fond du moment, comme pour oublier à quel point c'est devenu complexe d'avoir des rapports sociaux en journée. De répondre avec une rapidité systématique à tous les messages que tu reçois ici et là. De gérer l'envie des amis, connaissances de te voir, et ce besoin vital d'être à l'ombre, un degré d'ombre variable selon les humeurs, la météo. 

Danser pour oublier à quel point je ressens trop bien ce qui me dévore souvent, trop de choses... Les normalités du jour comme un simulacre monstrueux de civilisation en train de se décomposer debout en évoquant la nécessité de repenser tous les systèmes, tous les paradigmes, schémas... 
Danser comme pour entrer en trance.
Danser en m'imaginant le faire pour une personne aimée, pour la séduire, pour l'enivrer, pour l'initier à plus que moi-même, et toujours à moi-seule. Comme si au delà, les femmes n'existaient pas, comme un excédent d'épiderme, de sensations à amputer. Corriger ce qui flingue l'harmonie de la composition. Comme un bug matriciel banalisé. JE SAIS. JE VEILLE.

Un parchemin, un artefact qui danse... Peu importe ce qui danse, je m'en fous, ma nature fragmentée et j'accepte doucement de devoir sublimer certains de mes morceaux, certains plus tranchants que d'autres. Danser pour Lui. Par transe, par bataille, colère, désir... MAIS L'AIMER, PUTAIN. JUSQU'AU BOUT.

Danser comme on se lance dans la bataille, comme on chevauche un tigre ou un cheval furieux. Être le cavalier et le destrier. Assumer ses dualités plus fort que beaucoup de personnes ici ou là... Balancer des petites phrases de pseudo-sagesse populaire sur les réseaux ne vous épargnera en rien. Quoique... 

Mao : La révolution n'est pas un dîner de gala.

Je confirme... 

Se revendiquer rebelle parce que les mêmes références culturelles, les mêmes dégaines vestimentaires, les mêmes considérations bourrines et pas fines sur la nature humaine, ceci cela... à la sauce post-ado attardé.
Passé la période du lycée et passé la vingtaine, cela ne suffira JAMAIS à garantir quoi que ce soit de pertinent chez une personne.

Rien que le fait de revendiquer une totale dégaine/attitude de goth/metalleux-se (surtout pour certaines d'entre vous, mes cocottes) ne suffira JAMAIS à faire de certaines personnes des cadors de la subversion, au risque de passer pour un cliché sur pattes. 

Se prendre pour des révoltés tout en étant bien mieux coulés dans un certain moule.
Réclamer plus de justice, de tolérance de ceci-cela, gueuler à l'unisson contre un système injuste, se dire rebelle et revendiquer bêtement de ne croire en rien comme si il n'y avait que la religion (la spiritualité hors des systèmes monothéistes, ça EXISTE, et je n'en démordrai pas...). Mais appliquer des jugements de valeur, des considérations morales toutes judéo-chrétiennes à des gens un peu plus en marge que vous et plus secrètement conscients auxquels vous reconnaissez paradoxalement une belle sensibilité, mais tellement forte qu'elle vous fait peur en réalité, dés les premières secondes de manifestation.

Open Bar sur l'hypocrisie. Black Friday sur la Pensée Critique. Ouais clairement, pour certains vous m'épatez, je ris jaune mais ça me fait passer le temps.

Je ne cherche même plus à comprendre en fait. Dissonance cognitive... Dur de ma part, oui si on veut. Mais lucide. Et totalement sobre, au cas où la question démangerait quelqu'un.^^


20 heures 31 :

Aujourd'hui le premier tour des présidentielles. Pas inscrite sur les listes électorales cette années, j'observais de plus ou moins loin.... "On m'aura assez emmerdée avec ça comme si c'était une question de vie ou de mort, alors que des gens crèvent ou tentent de survivre partout ailleurs, qu'on est en pleine sixième extinction de masse" . C'était ce que je me disais il y a quelques jours, avant les résultats. Du mal à penser à autre chose, alors que je m'acharne à mettre un fond sonore, peu importe tant que ça n'évoque pas ce sujet. Préparer ma deuxième toile, je devais m'y mettre ce week-end, la semaine dernière aussi, mais quelque chose me paralyse.

C'est quoi votre petit secret pour rester aussi motivés à y croire ???  Comme pour les gens qui bossent chez Meta, il va falloir qu'on m'explique, sans même espérer que je puisse vous donner la moindre garantie de satisfaction. 

2 heures 46 :

Veuillez m'excuser pour cette première partie assez dépressive, Je reste consciente que cela peut être pesant à lire, malgré la "liberté" que je peux m'accorder ici plus qu'ailleurs. 

Besoin de trouver un point d'équilibre dans ces moments afin d'en définir d'autres, comme une passerelle vers un sommet plus lumineux... Quitte à devoir redescendre plus tard, puis remonter quand ce sera nécessaire. Aller de l'un à l'autre, régulièrement, pas parce que ça me fait plaisir, et encore moins pour faire chier le monde. Ce n'est pas un choix mais une forme d'adaptation nécessaire.

Trop sur-adaptée et/ou sollicitée, ou trop écartée sans l'avoir (un peu) décidé de moi-même, psychiquement j'en crève
. Je voudrais être capable de ce lâcher-prise, de ce détachement sain et juste. De rigoler des mêmes conneries, des mêmes débilités que beaucoup d'autres. Mais non, ça ne passe pas et ce n'est pas faute d'essayer ! 

Et je m'étonne encore de redevenir parfois aussi partagée, ambivalente humainement parlant ? Va falloir que je m'acquitte. Fort heureusement certains autour ont commencé à prendre conscience de leurs erreurs, et s'adaptent un peu mieux... Vous êtes peu mais bravo à vous de veiller à arrêter de me mettre trop de pression. Eradiquer le danger proche ou immédiat d'être pressée psychologiquement et émotionnellement comme un citron...

Sauf que moi, petit agrume, il y a très, très peu de monde que j'ai vraiment envie de doper dans le sens le plus positif du terme, d'apporter quelque chose de bon et protecteur. Les vrais le savent. Et pour encore moins de monde que ça, d'avoir cette douce saveur de mon zeste à mon jus. Mon essence même. Je ne suis pas seule à le savoir. 

Pour d'autres, Je peux donner l'équation suivante à résoudre. Jus de citron + traitement Ludovico, appliqué à divers egos de merde ? Vous avez plus que quatre heures.

Bouffer la Vie, en pure rançon de tout ce que certaines circonstances et certaines personnes auront tenté de piétiner voire de bouffer la mienne.

Chimères unisexes.
Salopes égotiques, pécores incultes et intégrales de finitude. 

Médée pour mécène
Je souffle en votre direction oculaire
ces quelques fragments de Lo en poussières stellaires

cannibales comme Andromède
furieuses comme l'Amok

Je vous les crache comme un dernier sacrement
Puisque vos yeux sont cadenassés
Et que derrière eux Mon âme sent les vôtres irrécupérables

Se voulant fortes comme des loups
Se rêvant hautes comme la Grande Ourse

Mais condamnées
Manuscrites au menu des hyènes et des cochons.


(à suivre...)

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23 janvier 2022

Létalité lente de vos Illusions Vs. Pureté cachée de mes Vices : Mode Spartiate activé !

 

Maintenant, tu connais notre secret, tu sais ce que nous sommes… Et ce que tu es ! Tu ne vieilliras jamais, tu ne mourras jamais. Mais tu as besoin de sang.

Génération Perdue (Joel Schumacher, 1987)

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Marquer l'esprit, les images, les souvenirs... Et surtout ne pas en dire de trop. Ni plus ni moins. La tranquillité intelligente.

18 janvier 2022, 18 heures 55 : 

Démarrage de semaine assez intense on va dire. Première tentative de décrocher le permis, avec le stress tout aussi intense qui va avec (logiquement du aux premières tentatives dans n'importe quel contexte de dépassement de soi dans un but bien précis, comme choper le précieux sésame pour emprunter la Mercedes de papa, ou quand dans un autre contexte très opposé, on en a marre de servir de Mercedes aux petits connards du quartier).... Bref. je ne m'attends pas non plus à quelque chose de grandiose, mais pas de raison de me dégonfler... J'ai mes raisons. 

Non, ce ne sera pas pour craner devant la populace. Ni pour dépanner la terre entière non plus, sinon certaines personnes (je sais lesquelles), précisément plus proches que d'autres, ces autres que j'avertis d'avance : le jour où ce sera OK pour moi, cela ne fera pas de moi un putain de taxi gratos à la petite semaine. Tu n'es pas de mon cercle le plus proche ? On verra.

On s'arrangera.... 

Mais gros stress quand même. Donc le sentiment d'être vidée psychiquement et émotionnellement en rentrant. Je suppose une fois de plus et aussi humblement que possible qu'on n'a rien sans rien, et que si je m'en foutais royalement je n'aurais pas été dans cet état de tension immédiate et extrême, à cran avec ce perfectionnisme un peu maso. Un peu... ?

Je ne cherche plus trop à comprendre.

Tellement habituée aux changements de comportement de la bestiole qu'elle finit même par me surprendre moi-même, un peu comme un stagiaire à Roswell devant un petit-gris de Schrödinger sur une table d'autopsie qui vient de prendre son apparence avant même que ledit stagiaire débarque dans la salle pour amener le café au staff scientifique en pause. 

Premier préambule à ce que j'évoquerai demain. Le sens du petit paragraphe au dessus vous échappe ? Soyez rassurés, c'est le cas pour la plupart, sinon la majorité des personnes qui l'auront lu... C'est peut-être aussi voulu de ma part, pour ceux qui ne comprendraient pas. Technique de salopard mais qui a le mérite d'en motiver au moins quelques-uns à poursuivre. 


20 janvier, 19 heures 35
:



Aujourd'hui, ça fait un an jour pour jour que j'ai démarré mon sevrage médicamenteux, dont quatre mois à ne plus toucher au médicament ciblé de manière effective (dans à peu près la même période, aux alentours du 20-25 du mois).

Un an de sevrage, soit à ce jour :

- La diminution progressive des doses sur des périodes quadrillées de manière à éviter tout effet brutal de manque, jusqu'à ne plus du tout y avoir recours à un certain moment, de manière anticipée voire spontanée ;
- Le recours nécessaire (dans mon seul cas de figure) à des alternatives de soins ciblées, hors médecine conventionnelle, qu'il s'agisse de médecine chinoise traditionnelle, de phytothérapie... (La liste n'est pas limitée, mais je n'ai pas envie de m'étaler exagérément dessus. Il y a des silences qui me permettent aussi de garder un certain équilibre dans ma démarche.)
- La surveillance progressive, puis établie de mes ressentis physiques, psychiques, émotionnels. Si je sens que je peux maîtriser complètement voire quasi-complètement ces ressentis par diverses méthodes (lecture, écriture, peinture etc....), sans avoir recours à quoi que ce soit d'autre, c'est OK.
Et si émotionnellement/psychiquement c'est tellement prenant que j'en suis bloquée dans mes activités, je garde de quoi réguler ce trop-plein en tout, tout, tout dernier recours, quand vraiment rien n'a fait effet à côté. 

Mieux comprendre ce que je suis. Je dois certes faire gaffe à une certaine impulsivité (surtout verbale) à un certain degré de stress. Cette sensation de redevenir progressivement plus vive qu'à une lointaine époque. Tellement précieux, même si mentalement je continue de morfler par intermittence.


21 heures 13 :

Et bizarrement je sais que je suis en train depuis quelques semaines de commencer à gérer la partie la plus "délicate" de la démarche. Enfin le mot est peut-être fort, mais pour le lâcher comme ça, je sais ce que je fais.

Je ne suis pas en train de faire dans le fragilariat médico-psy, même si OK ça fait un moment que j'ai commencé à conscientiser ma santé mentale, à décortiquer le mécanisme de cette bestiole aussi changeante qu'un chat afin de mieux envisager le reste.
Mais quand on a vraiment de l'amour, une sorte de lien fort qu'on n'explique pas à quelque chose dont beaucoup ne prendraient pas forcément soin.... Etant plus une mère chat qu'une cheffe de meute canine, je suppose que ça compense. 

Mais c'est toujours utile d'être ou d'apprendre à être un peu des deux. 

En gros, je passe doucement à une étape supérieure, étant train de commencer à doucement assumer une part de moi-même pas forcément plaisante, lumineuse, "normale" on va dire... Une part de moi qui a pu faire chier pas mal de gens autour de moi depuis quelques années, soit par manque d'empathie et de curiosité humaine pure et simple... Soit parce que les mecs/gonzesses en face de moi à certains moments, dans certains contextes... se révélaient trop suffisants pour se bouger le cul/l'Ego et se décider à creuser un peu plus le fonctionnement de l'alien socio-culturel en face d'eux. 

("Tu sais pas sourire, tu sais pas faire la fête t'es pas sociable gnagnagnagnagnaaaaa..."
"Et toi d'emblée tu sacrifies beaucoup à des injonctions pas forcément positives en toutes circonstances. Tu flingues ton intimité, ton besoin de repos, de te ressourcer, de te connaître un peu mieux toi-même, parce que tu peux pas vivre deux foutus jours dans ta vie sans avoir les jetons d'être seul/e avec toi-même. Si t'es pas flanqué de deux, trois, dix gugusses autour de toi pour te sentir exister un peu... Mais mec/meuf, d'avance pour toi c'est foutu."
"Ah tu crois ?" 
"Oui. Parce que contrairement à toi, je n'ai pas besoin de voir du monde en permanence pour me sentir exister, surtout si c'est pour dériver sur les mêmes banalités, les mêmes ragots, les mêmes conneries du quotidien qui n'apporteront rien de plus intense ni profond à ton existence. Ce qu'on appelle des small talks." Et ô combien je déteste au plus haut point ce genre de conversations."
".........." )

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Idiocratie, vous avez dit idiocratie ? On va essayer la Teubé Nation, je viens de trouver ça à l'instant, c'est plutôt marrant aussi non ? 

Et à tous les chercheurs (et surtout chercheuses) d'or qui grouillent dans le fabuleux business minier du développement personnel/coaching spirituel et gnagnagnaaaaaa.... Avant même que j'entende parler de Carl Gustav Jung et de son travail sur le concept des archétypes, ou ailleurs du Shadow Work... Mais intuitivement, j'avais déjà commencé le taf depuis très longtemps, avant que je commence à m'intéresser un minimum à la psychologie, à des thèmes similaires... Non je suis pas visionnaire, prophétesse ou je sais pas quoi de cet ordre. Mais aujourd'hui quand vous en parlez avec des étoiles dans les yeux comme de votre premier orgasme par dégustation de gazon arraché à vif cunnilingus, ou comme si vous aviez déjà tout compris de tout cela comme un vétéran et ses 25 ans d'expérience (alors que vous avez quand même raqué un RSA pour cinq jours de séminaire à tenir le crachoir à un néo-hippie dans la fleur de l'âge (et discrètement pressé de raviver sa kundalini plus ou moins contrainte au chômage technique après 18 ans de dévotion conjugale et monastique).... Bref... Je pense que je vais me calmer un peu avec le renforcement de mon crachat multi-venimeux (rien que le nom ça fait genre attaque de Pokémon ou création mutante de chez Umbrella. Ce genre de délires, parfois...).

Par conséquent ça m'étonnerait de n'avoir qu'un groupe de nénettes néo-hippies, ex-DRH, en reconversion pro spécialité gourou urbain. ^^

Mlaaaah

Trop facile ça, comme technique, pour échapper à la Teubé Nation. Tu veux échapper à un ordre social oppressif ou connaître ses failles ? Infiltre-le et observe, c'est bien plus marrant à force et bien plus intelligent que le rejet pur et simple qui révèle aussi ses limites à un moment. 


22 janvier, 12 heures 49 :

Comment dire...?

Pass Vaccinal validé par le Conseil Constitutionnel. Je ne vais pas faire toute la liste des retombées sur le quotidien des gens suite à cette "validation". Vaccinés ou pas vaccinés, il faut voir plus loin que ça maintenant.... Depuis quelques semaines, j'ai commencé à prendre du recul sur pas mal de choses en lien avec les évènements en cours. 

Et quand je dis "pas mal de recul", je parle aussi bien de la division en cours entre une partie de la population qui a choisi de se faire vacciner pour X raisons et une autre partie de la même population (je parle ici de ce qui se passe en France), qui a choisi de ne pas y passer, pour X raisons également. MAIS (car oui il y a aussi un MAIS dans ce contexte, eh oui... "Tout n'est pas si facile, tout ne tient qu'à un fil...." Ne me dites surtout pas que vous ne l'aviez toujours pas compris.)

FLASH-BACK. 

Nous sommes vers fin juillet, si je me souviens bien. Première manifestation anti-pass dans ma ville, une semaine après le coup d'envoi de la première au niveau national, le 14 juillet. à ce moment-là j'étais sur Strasbourg, je suis allée voir sur la Place Kléber pour commencer à essayer de comprendre ce contre quoi les gens commençaient à se soulever de façon plus forte, bien plus bouillonnante qu'au début de cette période de crise covidienne. 

Une semaine plus tard. J'étais rentrée de Strasbourg depuis quelques jours. Sur la principale place de ma ville, c'est noir de monde, forcément. pancartes, banderoles, des petits groupes de gens plus ou moins éparpiillés qui discutent. à un moment je me retrouve à discuter avec une dame, enseignante dans un collège privé, aussi bien autour de divers sujets : les cures préventives à base d'HE/infusions etc... D'aiguilles de pin sylvestre, d'armoise annuelle, pour se prémunir un minimum de ce qui circule, la fameuse protéine dite spike.... Rien à signaler de particulier à ce moment-là. Mais dans le cortège en mouvement, cette phrase scandée : "TOUCHEZ PAS AUX ENFANTS". Phrase récurrente, mais dans certains courants plus que dans d'autres.

Evidemment qu'il faut préserver les enfants. Mais une enseignante dans le privé, avec cette phrase... Mmh, pas clair. 

Je continue de discuter plus ou moins avec, étant beaucoup dans l'observation immédiate d'absolument tout autour de moi. Les manifestants. Les flics. De la tension des deux côtés, palpable et bourdonnante. Mes yeux ne sont pas écarquillés, mais quelque chose en moi est parfaitement réceptif à tout, observateurs de tout. Et je tente de cerner en grande partie la dame. Je commence à clairement identifier le risque dés le moment où elle évoque une conférence à venir dans un foyer étudiant, d'obédience catholique. Puis le sujet du royalisme, puis la notion taboue entre toutes pour moi. La notion de Dieu. 
Ok. 
Catholicisme Traditionaliste. "TOUCHEZ PAS AUX ENFANTS."... Ce cri de défense, en forme de monopole idéologique silencieux. 
Ouais. Je vous vois venir.
Tant que vous pouvez les endoctriner, leur raconter je ne sais pas quoi sur je en sais pas qui, leur marteler que ce dans quoi ils baignent sans avoir rien demandé est la meilleure éducation, le meilleur background etc... Ouais. Le reste...Bah ça reste à discuter en fait. 

Et ça couvre tellement de problématiques complexes... les tenats, les aboutissants... Je préfère me taire tellement je vois venir tout le reste, tellement déjà ça m'énerve.

Jusqu'au bout stoïque, mais en moi il y a de la tension. Je me disais aussi qu'il y avait quelque chose dans son discours et son attitude qui me rappelait clairement un vieux danger bien connu. Jusqu'au bout, rester stoïque avant de tranquillement prendre congé de la conversation en cours de manifestation. 
Comment j'ai fait pour rester aussi stoïque à ce moment-là ???"

Ces connexions étranges entre la préservation de l'humain, sous couvert de santé, d'éthique... Et certains intérêts cachés. Cette camaraderie paradoxale entre des gens qui avancent, ou qui veulent/espèrent avancer, et des intérêts bien plus cachés. Ma méfiance envers le religieux. 

Pas un hasard. Jamais.

Le problème n'est pas de s'intéresser à des sujets alternatifs, de se poser des questions finalement pas si déconnantes que ça.

"Complotiste", c'est le mot fourre-tout qui permet de mettre dans le même panier les gens qui se posent des questions, qui constatent les failles, les incohérences, ici et là....  et s'efforcent de trpuver des alternatives, de creuser intelligemment des hypothèses et faire marcher leur esprit critique sans que leur raisonnement parte dans tous les sens, Pour moi ce n'est pas du complotisme. C'est de la dissidence éclairée. Et puis il y a les autres qui ont déjà commencé à s'envoyer dans le décor en croyant maîtriser la vitesse... 

Là où ça devient dangereux, c'est quand je retrouve des notions purement religieuses dans les mêmes idées de départ. Quand on connait certaines connexions avec certains milieux religieux, catho tradi notamment... Forcément que je me barre en courant, puisque conformément à ce que je revendique ici ou là, m'orienter dans un camp social/culturel/spirituel de manière bien définitive n'a jamais été ma spécialité et ne risque pas de le devenir à ce jour. Mercenaire ? Espionne ? Je ne cherche même plus à comprendre outre mesure, tant que je peux exister sans que personne ne vienne absolument me calibrer parce que quelque chose dépasserait légèrement. 

Le moment où je serai calibrée pour correspondre à quelque chose de bien défini, je le connais déjà. C'est quand on aura réussi à me placer correctement dans un cercueil... Où encore plus fort, à transvaser complètement mes cendres dans l'urne sans en foutre la moitié à côté. Ne demandez pas à un stagiaire de s'en charger ! Je serais encore capable de souffler dessus en rigolant, et ce couillon serait assez naïf pour me confondre avec un courant d'air... ^^



23 janvier, 23 heures 21 :


Pas vraiment les mots pour terminer l'article d'aujourd'hui.

Ou alors, quelques textes récents, poèmes écrits pas forcément à la va-vite. ce que j'appelle mes fulgurances. Quitte à les retravailler un peu sur trois ou quatre jours, mais ça ne prévient pas. 

"THEY KNOW WHAT I PROTECT.
I KNOW WHAT THEY FEAR.
L'Occident me torture à vouloir accéder aux Etoiles-Archives des Ascendants, s'acharner à vouloir homologuer et breveter ce qu'il a laissé échappé et mourir comme si il le découvrait pour la première fois, c'est sa spécialité.
Il aurait pu interroger n'importe qui d'autre, investiguer la NASA ou creuser jusqu'au fin fond des grandes loges ou ailleurs.
Non.
Mon principal crime était d'avoir planqué au fond de moi même ce qu'il avait réussi à désagréger en seulement un ou deux siècles à coups de progrès, Et de divers rejetons de ce dernier.
Ma sauvagerie retrouvée , pureté originelle. Chez eux c'est refoulé.
Leur nostalgie la plus méprisée , elle-même vide de questionnements concrets car plus tranchants qu'un rasoir. Ca les menace dans leur confort de servitude impeccable.
Intérieurement je passe entre les mailles de la normalité
Un peu comme les Ascendants passent entre les filets des Siècles
Et comme les mystiques passent entre les serres des Religions.
À chaque Pleine Lune je récupère des bouts égarés de mon âme
Nietzsche est devenu mon psychiatre
L'univers a pour mon cas tellement de fascination
Que même le Sheitan me supplie pour devenir mon coach en séduction.
Je lui ai dit qu'il le paierait très cher.
Ses dettes se perdent comme des gouttes de champagne dans les eaux du Styx
Mais Moi Mes plans sont mutiques mais écrits.
Consignés entre la Grande Ourse, le Scorpion et Delta du Centaure.
Fructueuse et insoumise Providence
Sans dette ni spéculation
Abondance insaisissable de l'Univers
Au delà de l'algèbre
Au delà de valeurs numéraires (Grabovoï aurait adoré)
Que l'Humain Conscient et SurConscient se doit de ressentir et comprendre
Sans un dogme Sans un Rituel
Pas de trace écrite
Pas de meute idéologique
Ainsi commence la libération de l'individu
Pris dans la mécanique de notre Monde Fractal.
3 - 4 janvier 2022"

 * * *

"Dans ce Monde en flocon de neige
Planète fractale
Fatale population
Des mondes à Soi dans le Monde
Et je flotte en trimballant des spectres multiples
Tellement convaincus de l'éternité et la parfaite normalité de leur quotidien,
De leurs existences même
Qu'ils sont en train de torpiller
mon destin aux yeux d'araignée et coeur de colombe
Et Du sommet de mes pelotons d'exécution
Jusqu'Aux greniers de mes joies 
Je l'observe
Je le traque
J'attends le moment idéal
L'ennemi constant, constamment arrogant de sa redemption à crédit
Et trop humain
Parfois même plus humain que moi
- Mais ça, c'est sa stratégie ! -
Sa vitalité naïve
Son arrogance nucléaire
Du combustible pour l'Émophage affamé en moi
Vous n'avez aucune idée
Ma pulsion vitale doucement assumée
Effrontée de se scruter
S'analyser
S'auto-transfuser/dévorer
Si parfaitement Obscène avec la pureté de ses soleils qui ne deviendront pas les vôtres.
Qu'elle arrive encore maintenant à dissimuler le signal
À le convertir en berceuse.
Je vous toise
Puisque Vos yeux ne sont que vos yeux
Je m'élève aux antipodes de vos racines confortables
Assumant ce qui me décale de vous
Le coeur en samouraï
Prêt à cramer vos certitudes de gaijin
Un peu plus déterminée à chacune de vos failles
Meme si parfois
Ô combien ça hurle dans ma tête.
19 - 22.01.2022"

 

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