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Histoire de Lo - Ivresses, Idéaux et Chaos Technique

30 août 2022

Sauvage, Sarcastique, Sensuelle... Mais Sincère. ("Le Ciel"/"Le Réel" est-il encore une vraie limite ? Non, juste un seuil. )



Souviens-toi,

Ma laideur n'était qu'une grimace permanente
Adressée à [tous ceux] qui n'ont pas su trouver
Quelque beauté dans mon coeur épuisé

Ai-je donc été à ton goût ?

Je ne suis plus que sève et venin
La Substance de nos enfants

Enfin.

(Réecriture d'après Matmatah, Le Festin de Bianca (2007) )



3 août 2022, 22 heures 40 :


Me revoilà enfin, à pouvoir reprendre la rédaction en douceur. Passé pratiquement tout le mois de juillet à comater dans l'appartement. Parce que la chaleur, parce que surtout effet cumulé de saturation interne, de stress... Diverses raisons que je n'évoquerai pas ici, mais rien de bien grave ! "Le jour où je ne gèrerai plus ma Vie, c'est que je ne serais plus de ce monde." Il faut savoir se le répéter régulièrement, comme un mantra, comme une comptine ou une berceuse qui rassure, qui renforce surtout. 
Mais là on touche au concret ! Va renforcer un môme un peu trop harcelé à l'école pour x raisons en lui chantant La Pêche aux moules... Je rêve d'une autre façon de renforcer les gamins et les motiver à pouvoir devenir plus qu'eux-mêmes, plus qu'un Soi-Même socialement déterminé. Un peu comme une ligne droite, avec deux autres lignes/perspectives, une de chaque côté. Une autre façon de les conduire, de les aider à tracer les premiers kilomètres de leurs propres sentiers. Qu'ils arrêtent de devoir suivre les suggestions de leurs profs, de la conseillère d'orientation.... Des voeux pieux comme ça, je pourrais en sortir, ça ne payerait rien de plus à personne. Mais ce n'est pas faute d'avoir eu cette idée. 

Et au milieu de tout ça, j'ai la vision d'une bande de mômes à la Goonies, intrépides, espiègles, déterminés avec un degré correct d'innocence (à mesurer et travailler/renforcer après effondrement civilisationnel effectif), en train d'exécuter un haka magistral pour conjurer le souvenir d'un système actuellement à l'agonie, qui ne sera plus qu'un souvenir... Une reprise de conscience... Une part de véritable reconnexion. Et nique le Fragilariat ! 

C'est ça où gaspiller inutilement d'autres ressources très utiles pour éviter d'occuper le club des Ouin-Ouin à temps partiel... C'est fou comme la pulsion vitale qui se manifeste par une certaine hargne/niaque/volonté de revanche sur l'existence continue de déranger une frange de ploucs (et surtout de plouquettes) condescendants, qui n'ont jamais eu l'habitude de te voir péter le feu de cette manière. Au point de vouloir transformer leur garden party intérieure en remake du Bal des Ardents. Seuls les vrais comprennent ces choses-là... les Réels. 

Je compte bouger un peu de ma tanière la semaine prochaine, et je n'attends que ça. Si ça peut expliquer en partie mon apathie sur juillet...


16 août, 10 heures 33 :



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Récemment revenue dans ma ville natale pendant une semaine ce mois-ci (du 8 au 13), je pensais pouvoir continuer la rédaction à cette période, mais au final quasi-pas touché à mon ordi (1 ou 2 soirs sur les cinq de mon séjour, à peine deux à trois heures en tout pour quelques trucs importants). Ce fut juste et nécessaire, l'idée étant quand même de pouvoir couper de ma routine à ce moment-là.. 

Et quand tu redécouvres un peu ta ville natale, pour le deuxième séjour depuis un an, quelques bouts d'histoire, d'architecture etc. à chaque passage, et que cela te confirme en partie la nécessité pour toi de bouger sitôt certaines conditions réunies, très clairement on en ressort plus motivée aussi.

Peu de gens en FDI (France de l'Intérieur) savent par exemple (hormis les gens qui s'y intéressent) que Strasbourg a été une ville libre d'empire pendant plus de 400 ans (419 plus précisément), avec sa Constitution (supprimée à la Rêve-olution de 1789), sa monnaie (le Thaler propre à la ville, à cette période de son histoire), son rayonnement... Ce qui ajoute à ma fierté identitaire personnelle. Pas au pire degré mais quand même. Il fallait un peu s'y attendre aussi, depuis un petit moment de par diverses circonstances de vie, etc.... je commence à sortir du peu d'illusions que j'ai pu chercher à maintenir en espérant pouvoir arriver à quelque chose.

On me demande de penser à mon "Avenir", comme si niveau pro c'était encore possible, quand d'autres ne taffent pas ou plus pour tout un tas de raisons, ou n'arrivent pas à taffer et je ne les juge pas, je ne suis pas en train de leur claquer ce type de phrases comme si j'avais peur qu'ils sortent du moule... Perso je m'en fous, ça fait 30 ans que je vis à côté. ^^ Et que j'y gagne bien plus sur x plans (au delà de l'aspect budget, hein, y a pas que l'argent dans la Vie. Donc les arguments autour de l'Assistanat, etc.... On va éviter de mettre ce genre d'arguments sur la table pour préserver au moins la paix des méninges... 

20 août, 11 heures 51 : 

Rêve bizarre la nuit dernière. Je me trouve dans une espèce de cage d'escalier bizarroïde, entre le moderne et l'ancien, les murs sont jaunes et les escaliers en bois verni. L'étage auquel j'accède donne sur plusieurs portes, un peu comme un hôtel ou un foyer (genre Jeunes Travailleurs ou Adoma), quelque chose d'aseptisé sans totalement l'être.... 

On me dit que mon père veut me voir, qu'il a des choses à m'expliquer. Est-il en passe de se barrer je ne sais pas où, de mourir des suites d'une maladie, je n'en sais absolument rien. Toujours est-il que j'angoisse en montant, marche après marche.

Je me retrouve quelques secondes plus tard face à ce qui est sensé être mon père. Ce qui le symbolise au final. 

Pas de visage. Même pas une figure humaine totalement planquée derrière un bandage, non. Et ça a le peu de cheveux bruns de mon père sur la tête (je me souviens qu'il avait un début de calvitie), et pas ses lunettes, ni sa barbe de trois jours, ni ses yeux ni rien. 
On est entre le moignon, la figure du Slenderman et une fine ouverture, humide, aux contours incertains et presque à vif, comme l'intérieur d'une grenade fraîche, au niveau de ce qui devrait être la bouche de mon père laisse entrevoir quelques dents presque pointues, disposées de manière grotesque et terrifiantes à la manière d'une personne atteinte de noma.

Et ça peut à peine parler, même si je perçois quelques sons bizarres. Un son entre le sanglot et l'étranglement, comme une personne qui cherche désespérément à respirer. Ce n'est pas mon père, ou alors ça révèle quelque chose en lui. La créature me prend la main et me la serre tendrement tout en continuant d'émettre ces sons. Est-ce qu'elle a peur ? Sans doute. Est-ce qu'elle implore ? Clair et net.

Et à partir de là je me sens perdue entre mon effroi et ma compassion. Je ne sais absolument pas quoi faire ni penser. Blackout total sur le reste de mon rêve. 



27 août, 21 heures 22 : 


Première certitude au cours de la journée : réduction alimentaire décrétée. Je ressens encore moins la faim qu'au plus fort de l'été, et rien que de faire deux soirs d'apéro (temps de visite, la seule raison pour laquelle je me l ' "autorise" un peu aussi), mon corps me dit :"Maintenant, ressaissis-toi. C'était sympa, mais maintenant tu dois revenir à la maîtrise que tu cherches, même secrètement." En même temps, depuis pratiquement 5 ans le besoin est devenu tellement relatif au profit de l'envie maîtrisée, que quand je décide de gentiment me lâcher il me reste une pointe de culpabilité bizarre. Un peu comme si j'avais peur d'un excès incontrôlé jusque dans le temps de pensée que je pourrais accorder à ce sujet.

Rapport à ce sujet pas compliqué mais toujours complexe.
Et comme plus j'avance dans le temps et selon les circonstances (même à petits pas), plus j'ai besoin d'avoir autre chose dans la tête et d'aspirer à autre chose qu'à du purement et simplement, superficiel et matériel...

Et qu'on ne vienne surtout pas me chercher avec vos religions, et encore moins vos sectes, en prétendant répondre à ce besoin, le mien, comme si c'était celui de milliers de personnes qui se partageraient mes visions, mes craintes, mon expérience, mes désirs et mes terreurs comme sur un seul et même réseau organique, etc... Oui le concept d'inconscient collectif, ouiiii..... Mais non.
Rabatteurs spirituels, je ne vous ai pas attendu et je ne vous attends pas, perso ça fait longtemps que je marche loin devant. Je sais encore faire la part des choses entre les individus qui ont besoin de vous pour des réponses ou simplement une raison d'avancer, de se sentir exister* et les êtres conscients, vraiment vivants (même en phase moins lumineuse mais quand même) qui en sont sortis ou revenus, et qui n'éprouvent pas le besoin ni l'envie de choisir un camp, de se rattacher à une église, une religion, un parti, un gourou ou je ne sais pas quoi. Ou alors en dilettante, ou parce que j'y trouve un intérêt x à un moment. Je cueille juste ce dont j'ai besoin, et je me casse. Là j'arrive à voyager léger, ce que je me sais incapable de faire dans la réalité. (c'est plus une escapade, c'est une expédition ^^). 

(*ça semble salopard venant de moi mais je passe aussi un peu mes nerfs.... Là vérité c'est que ça me fait de la peine plus qu'autre chose, et ça rajoute malgré ce que j'avance, à ma lassitude.... Le mot est lâché).

Reprochez-moi mon instabilité, que j'aurais bien besoin de savoir si la maladie sera un jour éradiquée, si je connais Dieu la Mère (véridique... Pas la première fois qu'ils me tombent dessus, mais je les ai à l'oeil...), si un jour on abolira les guerres, le mal, le metal, l'art, l'envie de boire pour stimuler la créativité artistique, les études sur tout ce qui sort de vos cadres idéologiques bien définis, la branlette adolescente, l'esprit critique, la science, la philo, l'Histoire, la possibilité de faire définitivement autre chose de ma chatte qu'exclusievement un sauf-conduit pour l'usine Utérus, sans quoi le système ne valorisera pas plus ma condition, ouiiiii  bien sûr....

Pas interdit de rêver, hein.
Mais réfléchissez cinq minutes. Mettons que tout s'arrange, que les choses/l'ordre des choses retrouvent leur pureté, ou leur netteté en partie, presque majoritaire. Ok, partons de ce principe tel que vous le concevez. Tudo Bem. Quelle sera encore votre utilité à compter de ce moment ?

Et je ne vous embrouille pas pour autant sur la nécessité d'arrêter de rêver, donc ne m'embrouillez sur la nécessité de trouver un sens à ma Vie, à ce propos ça fait huit ans que je suis en chemin... Et encore plus depuis trois.
Vous faire toute la liste serait une façon de me justifier inutilement, voilà pourquoi je vais tranquillement vous avertir de tracer votre route idéologique et de rester loin de moi avant de passer à autre chose. 

Femme, 30 ans, psychiatrisée, précarisée.
Artiste, Poète, Auto-Exploratrice... D'autres choses... Trop ? Pas assez ? Je m'en fous. Le début de la liberté, ou de plus loin que la définition qu'on me donne de la liberté ? Une des barrières que j'arrive à franchir, de manière quasi-instinctive, comme si c'était dans les gènes. 

Et avec la tête haute, s'il-te-plaît... Et constante dans mes inconstances, qu'elles aient été désirées ou subies. L'histoire de ma Vie, comme de celles d'autres Bordies à u degré plus ou moins variable de maîtrise/relâchement, ce n'est pratiquement que ça.
Une ambivalence permanente, quotidienne au final, entre connaissance et gestion des risques. Maîtrise/prise de risque(s).



Mais je prends tout ça, j'accepte et aime tout cela de moi. M'apprécier ou m'aimer (même un peu). Me mépriser (un peu, toujours). Aimer ou mépriser une part de mon prochain ? ça dépend du fragment de Prochain... Egalité de traitement dans la Passion existentielle, mais il faut savoir qui monte consciemment avec soi, et qui reste à terre. Qui laisser monter, et qui percuter. Et POURQUOI. Toujours savoir pourquoi.  
Et je connais mon cercle. 

Au tour de certains autour de moi. Prenez-moi avec tout. Mes qualités, mes défauts. Mes noblesses, mes vices. Je suis ce que je suis, telle que je suis. Certaines personnes proches de moi s'en sont rendues compte, tard oui, mais ENFIN. Certaines savaient, mais le constatent désormais plus ouvertement.

Pour d'autres je ne sais pas, je ne sais plus. Peut-être que je m'en fous et ce n'est pas plus mal. 


29 août, 22 heures 43 : 


Tellement de mèches qui demandent à être allumées, mais pas n'importe lesquelles. 
La mienne ça fait un moment qu'elle brûle pour x raisons.

Mais maintenant je m'en fous, même la Source m'a acquitée.

Pas ma faute si quelques abruties ont amené de l'essence en me confondant avec le barbecue sentimental de leurs daronnes.
Meetic ou Merdic ? S'illusionner ou grandir, il faut choisir !

Je m'en contrefous, puisque ces pétasses ont payé leurs barils, et que je n'ai rien eu à leur avancer.
Elles ont raqué de leur propre initiative pour nourrir ma flamme.

Là c'est moi qui vous ruine !

Et si elles veulent j'ai un alter qui se lance en psycho-chirurgie, un élève tellement doué que même à Briec et Rungis on a peur de l'embaucher.
La Vérité Vs. La Réalité…

27.08.2022

Actuellement, série de textes en cours, tous regroupés au fur et à mesure dans une playlist bien définie (la vidéo SELF-DUPLICATA(s) en fait partie). Celui-ci dessus est un brouillon, en cours d'écriture. 

Pesée ce soir (un peu avant 23 heures en fait), la balance affiche 105. -2 en quoi, une semaine au moins. (du mal à y croire sur le moment, mais pour le peu que je mange, c'est un peu lié aussi).

Le peu que je mange : à la fois parce que la chaleur estivale insupportable (additionnée à ma propre température corporelle... D'où cette capacité à me balader en automne/hiver avec un t-shirt à décolleté même raisonnable sous la veste qui interroge quiconque me croise. Je ne ressens presque pas le froid.) et pour des raisons plus profondes, qui échapperaient à la majorité des proches qui ont constaté ou constatent déjà quelque chose. 

Parce que je ne ressens plus la faim au degré où je la ressentais à une époque, comme un symbolique besoin de mordre en défense. On mord dans un truc gras, calorique etc... Pas seulement pour se réconforter, comme c'est notamment le cas pour certains hyperphagiques à bec sucré.
Si vous connaissez quelqu'un qui en fait, demandez-lui si c'est juste par réconfort ou pour compenser l'impossibilité de se défendre dans l'immédiat face à quelqu'un qui se révèle "mordant" vis-à-vis de lui (harcèlement moral, au travail, scolaire, violences intrafailailes etc....), de le "mordre" en légitime défense.... Vous débloquerez peut-être quelque chose chez la personne, qui l'inciterait à s'exprimer un peu plus. 

Je survole ça, mais pas envie de m'attarder là-dessus non plus. 

En tout cas,  il est nécessaire de savoir faire la part des choses entre la morsure sensuelle (voire plus, on est pas dans le suçon adolescent, je vous arrête tout de suite !) je parle d'un truc qui prend vraiment la chair, le coeur, l'âme), et l'instinct de survie, la catharsis émotionnelle. La notion de morsure fait peur aux gens. Je parie même que quelques-uns bondissent en pensant à qui, Mike Tyson ? Cette morsure à l'oreille de son adversaire Evander Holyfield, en juin 1997, sur laquelle le principal intéressé s'est exprimé 23 ans plus tard.

Poussé à bout par les multiples coups de tête de son rival, poussé à combattre malgré sa plainte (du fait d'une blessure importante à l'arcade sourcilière). Alors au bout d'un moment, on enlève son protège-dents et on passe à table... On pourrait transposer ce cas de figure à un contexte relationnel moins spectaculaire, plus quotidien, pour constater que ce genre d'étape dans la communication peut apparaître sans prévenir, rien qu'en étant poussé à bout dans un contexte où votre famille, votre vie, celle d'autres personnes, où plus simplement l'intégrité de votre santé mentale, le respect de votre personne, votre parole etc... Sont mis à (très) rude épreuve. 

J'ai mis du temps à comprendre que l'endurance, c'est comme la beauté qui "aide pendant le premier quart d'heure" (dixit Guitry). Au bout d'un moment, on se rend compte qu'on n'a plus les batteries pour encaisser x coups bas, incapacités, failles des uns et des autres... Et on prierait presque pour ne jamais avoir à croiser la personne qui a cherché à vous nuire, en croyant pouvoir tout contrôler de vous-même.

Pas par crainte. Mais simplement : en face, si c'est devenu la porte de la Petite Maison dans la Prairie et que certains bois crament plus facilement que d'autres, vous, vous êtes la porte de l'Enfer, sculptée par Rodin. Reste à comprendre qui/ce qui a fourni le bronze nécessaire à cette porte.
Reste à brûler, brûler, brûler. Que le bronze se détache de ce qui est caché en dessous. Avant retour au fournisseur, évacuez de la maison ce qui peut l'être. Comment le bronze peut s'agglomérer sur cette maison-illusion à partir de là, ce n'est plus votre affaire. 

Déterrer l'or, l'opale, l'argent... TOUT ce qu'on a étouffé mais qui brille par petites touches en attendant. 

S'il faut du temps pour construire un empire, il en faut autant pour le reconstituer. 


The Gates of Hell - Auguste Rodin, French, 1840 - 1917 - Google Arts & Culture

In 1880 Rodin was commissioned to create a set of bronze doors for a new museum in Paris. Inspired by The Divine Comedy, written by Dante Alighieri (Italian, c. 1265-1324), Rodin planned to decorate the doors with characters that Dante met on his fictional journey through hell.

https://artsandculture.google.com








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13 juin 2022

On n'atterrit pas à Arkham par hasard, mais on en ressort par amour... Un peu aussi. (Supporter tous vos soleils... Part.2)


Pour vivre seul, il faut être une bête, ou un dieu, dit Aristote. reste un troisième cas : il faut être les deux à la fois.... Philosophe.

Friedrich Nietzsche, Le Crépuscule des idoles (1888)


30 avril 2022, 12h46 :

Ce qu'il peut y avoir de surprenant dans la nature humaine, et qui est très flatteur pour soi quand cela nous semble très problématique voire casse-couilles chez n'importe qui d'autre, c'est la capacité à s'adapter et à se sur-adapter selon des circonstances, voire des personnes qui ne méritent ou mériteraient même pas de bénéficier d'un tel effort individuel. Il faut cette espèce de capacité en soi, à la fois longuement travaillée et spontanée, à se morceler pour s"adapter à des circonstances et des individus qui ne sont pas naturellement adaptables à soi.

Pas tous ! Juste certains. Savoir encore faire la part des choses. Même la sienne. Toujours. Et si quelqu'un se rétame vis-à-vis de moi, c'est à la personne de se corriger. Ne plus avoir à en faire absolument une affaire totalement personnelle. 

Du genre à qui on fait encore délibérément toucher du bois quand les autres tâtent déjà du velours. Les premiers sont légion. Les seconds, pionniers ou aspirants pionniers. 

Cette espèce de sélection plus affirmée au fil du temps n'est qu'un progressif retour de baton. Que cela reste juste. Accorder la corde empathie et la corde impartialité... Hard mais je m'entraîne, comme on dit.... J'ai touché du bois pendant très longtemps, sur divers plans. Et même en ayant pas totalement atteint tous mes objectifs à ce jour (chose logique en début de trentaine), j'ai depuis un mois et trois-quatre jours cette idée fixe qui me soulève, me porte comme une vague au dessus de Phuket. 

BOUFFER LA VIE. (POUR TOUT CE QU'ON A VOULU BOUFFER LA MIENNE.)

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Il faudra que je revienne plus tard à ces notions-là. Ou du moins, un peu plus loin.


21 heures 02 :

Et pendant ce temps à Shanghaï, la population confinée (à nouveau...) jusque dans les appartements (plus seulement les immeubles, complexes résidentiels...) se met aux fenêtres pour crier son exapération et taper sur les casseroles, tellement la situation est intenable. Selon les sources et quelques témoignages d'expatriés, seuls 3 colis alimentaires ont été livrés sur ordre du gouvernement. Le reste ? Ce sont des commandes groupées, à l'initiative des copropriétés, des locataires... C'est le peuple qui se charge de tenir bon, les gens qui se serrent les coudes. Preuve s'il en faut encore, comme souvent, qu'il n'est pas toujours nécessaire et profitable de tout attendre d'un gouvernement en termes de consignes, de mesures matérielles et tout le reste...

Soif croissante d'autonomie augmentée, d'autogestion totale d'un point de vue purement matériel. Quitte à devoir un jour passer par l'errance, je m'y attends mais pas que.


13 mai, 20 heures 53 :

Je reviens après quelques jours, pas en phase mais pas forcément envie d'évoquer les raisons qui m'ont amenée à cet état de flottement toujours plus fort, à chaque fois qu'il est re-déclenché... La fatigue, la tristesse, plein de choses liées en partie à cette merveilleuse capacité d'autonettoyage génital et de décompensation psychique carabiné qu'on appelle le cycle prémenstruel... x 1000. Cet épouvantable merdier hormonal. 

Difficile pour moi de me sentir sereine actuellement, malgré mes efforts... Plus envie de grand chose, à part préparer quelques affaires cet été, réserver un appart-hôtel, choper un billet (ou dans l'idéal, même louer une voiture une fois le permis décroché), et me barrer plusieurs jours. Prévenir moins de 5 personnes, et foutre le camp. Pour le reste, pas d'explications pas de nouvelles. RIEN.

Ca y est c'est décidé, je vais tout décider
Sans me faire envahir et sans me faire emmerder
Je n'écoute que moi qui ne veux que mon bien
Mais je parle si bas que finalement je n'entends rien
Voilà, voilà, voilà, voilà
Si seulement dans ce qu'on est, on pouvait faire un choix
Seulement voilà, voilà, voilà, voilà, on peut pas.


(une vieille chanson qui me restait en tête... Je n'invente rien. Mais ça motive.)


14 mai, 1 heure 09 :


Petit tour d'horizon de l'actualité des restes du monde :

Apéro : "Madonna : ce que son nouveau visage dit de sa carrière" (vous irez protester à la rédaction de ELLE, mais pas ici) : Physiquement autotunée jusqu'au point de non-retour (mais comme pour le nombre Pi, on ne saura sans doute jamais où ça va s'arrêter). En plastique. Musicalement plus rien depuis des années, ça a au moins le mérite d'être confirmé médiatiquement. 
Enfin une vraie initiative de développement durable mené sur le long terme; on ne jette absolument plus rien ! 

Il manque juste un reportage spécial sur Ushuaïa TV et c'est bon, on pourra clairement concurrencer Greta Thunberg (ou Captain Planet, à vous de voir camarades millenials).

On fait quoi, on mise là-dessus ou on reste sur le contrat d'égérie Mattel ? 

Plat principal :  L'écran de fumée du jour, Macron annonce la suppression prochaine de la redevance télé. Pas si révolutionnaire, car pas non plus directement concernée pour ma part (les minima sociaux... Pareil pour les gens en EHPAD il me semble. En même temps, c'est plutôt logique à mon sens d'en être exemptés dans ces conditions, pourquoi contribuer à payer pour du contenu de qualité quand on est précaires et sensés être restreints dans notre accès à la culture ou en passe de rentrer parfaitement entre quatre planches ?)

Pourquoi je le sens pas ? Parce que si c'est pour arrêter de financer Arte ou même France Télévisions (histoire de les motiver à faire un minimum de bon contenu, moins orienté politiquement ou juste idéologiquement... Utopique mais pas si déconnant ^^), à côté de tout le reste et de ce qu'on y trouve... Qui aurait cru qu'on trouverait sur CNEWS une émission religieuse, clairement orientée chrétienne catho, en 2022 ?!? Je dis rien de plus, mais ceux qui creusent un peu ce genre de connexions... Je n'ai rien à vous apprendre là-dessus. Apprenez à douter, à creuser les apparences. ça vous dérange ? Ok, bye bye jusqu'à la prochaine, se recroiser sera toujours bienvenu. Autrement... On fait le chemin ensemble ? Avec plaisir ! <3 


Pour le reste, le Dessert ... Je cherche encore. La Vie est généralement loin d'être sucrée, enfin, pas dans le sens le plus sain du terme. 
à vous de voir, d'expérimenter. De réfléchir un minimum à cela ! Je vous envie de savoir faire une pause avec votre cerveau, du fait que j'en suis malheureusement incapable, et ce n'est strictement pas faute d'avoir essayé !

Perso je connais déjà mes plaisirs. Et mes dé-plaisirs, Liste régulièrement mise à jour, corrigée... 


22 mai, 20 heures 20 :

20h20.... "Du vin, du hash et du vin" dixit une déclinaison de Groland (ça doit remonter à plus de 30 ans qui se souvient de cette réplique ici ?) Se maintenir même en disant joyeusement les plus grosses conneries est une chose essentielle par les temps actuels, à ce qu'il paraît....

Surtout quand tu as affaire à des personnes qui soit ne te comprennent pas au moins sur les 3/4 de leur temps d'écoute, soit elles font mine de te comprendre pour se griller toutes seules devant toi sur les conversations à venir. 
Courage, vous allez bien finir par comprendre, même si vous serez peu nombreux. J'y crois. J'y crois, j'y crois, croaa, CROAAAAAAA.^^

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23 mai, 11 heures 12 :


...Et tout cela en étant conscient soi-même de sa profonde incertitude sur l'avenir, un peu plus certains sur le devenir de cette planète et de nos systèmes, si personne ne se décide à un moment. Complexe tout ça, mais essentiel... Certitudes sur notre propre incertitude, sur ce qu'on représente individuellement. Depuis quelques semaines j'en suis arrivée à un point dans ma tête où je me ressens pouvoir être plus que ce que je peux déjà être, tout en gardant à l'esprit d'être en apparence peu de choses.

Ce ballotage quasi-permanent entre la conscience de ses capacités et le poids fractal du système qui s'acharne à te ranger dans une case bien définie pour entraver certaines de tes capacités qui ne lui convienent pas dans l'immédiat. Fractal car au sein d'une société elle-même exigeante au risque de te formater/broyer de façon plus ou moins inconsciente, elle comporte elle-même des systèmes (groupes sociaux, groupes religieux, groupe d'amis aussi, les uns n'empêchant pas les autres...) qui agissent exactement de même quand c'est possible. 
Quand tu en prends conscience, même progressivement dans le temps et les circonstances, tu as beaucoup de mal à croire en grand chose après, tellement le danger du formatage de ta personne est devenu palpable. Comme une phéromone, comme un flash... Formatage de ta personne, formatage de ta façon de t'exprimer et de voir le monde, de de l'image que tu devrais avoir pour te sentir pleinement acceptée par le troupeau... 

Je suis fatiguée de ces conneries, épuisée d'avoir affaire à ce genre d'injonctions, qu'elles soient exprimées dans la communication non-verbale des uns et des autres ou qu'elles me soient joyeusement et ouvertement claquées à la gueule.

Je connais et/ou re-connais mes alliés, et je flaire et grogne face à tout le reste. JE CONNAIS LA COMPOSITION DE MA PART DE MEUTE. Nous sommes une constellation, liée en fil de SOIe(s).... Les étoiles ça ne se sépare pas d'une constellation, soit ça naît et ça brille plus ou moins fort que le reste, soit ça décide d'arrêter de briller et ça crève. La réalité. 


31 mai, 20 heures 56 :

Reprendre un peu le soleil samedi dernier, à l'occasion d'une balade en plein festival médiéval, en plus pas toute seule pour une fois. Avoir un échange positif, sourire, rire un peu. ça me manquait de pouvoir vivre une journée un peu plus positivement ordinaire. Même si cette sensation de plaisir ne dure que peu de temps, et que ça me frustre énormément de ne pas pouvoir la maintenir plus longuement. 

Je me rends tristement compte que malgré ma capacité discrète à pouvoir quand même profiter de ces moments de contacts (y compris de ma propre initiative, pulsion vitale ? instinct de survie ?, mes blessures intérieures d'abandon (entre autres blessures) semblent me brûler toujours autant. Mes blessures, mes terreurs, je me sens intérieurement rongée, brûlée comme par du sel sur une peau irritée, du jus de citron sur une plaie ouverte. 

Des moments où je n'en peux plus.

21 heures 14 :

Peu dormi la nuit dernière.

En cet instant je continue la rédaction à vif, mes pensées me brûlent, me démangent. Mais je tiens bon sur mon clavier, je n'aime pas interrompre brutalement mon activité. Me sens de plus en plus décalée dans mon degré de sensibilité et de conscience (même maladroites). 

Commencé à travailler sur un texte de fiction.

6 juin, 16 heures 53 :
 
Depuis peut-être une semaine, je commence très doucement à sortir de mon ombre. Plus précisément depuis fin mai.. . Un peu moins à vif, c'est-à-dire que je redescends à un degré gérable de souffrance intérieure, mais ça ne m'empêche absolument pas de rester très consciente, de ressentir qui avance, qui recule, qui se rapproche ou qui s'éloigne, qui est sincère, qui me dissimule des réalités gênantes pour me préserver, pour gagner du temps ou même par crainte de me perdre d'une façon ou d'une autre. Cette hypersensibilité, hyperconscience... à me demander pourquoi je traîne encore sur les réseaux sociaux, ne serait-ce que pour garder un oeil sur ceci, cela, telle personne, telle asso... Tout en gardant un silence radio quasi-total sur ma personne.

Arriver à sourire, à rire un minimum. ça m'avait manqué... Ce n'est pas optimal, mais c'est mieux que rien.Toujours très en retrait socialement, mais je sais pourquoi, je sais qui laisser entrer, qui entrera à nouveau plus tard, qui restera d'emblée sur le pas de la porte de l'immeuble. 

Ce n'est jamais évident à dire ou même à écrire, vu qu'on peut toujours avoir la (trop) sainte terreur que quelqu'un vous taxe d'égoïste rien que pour avoir exprimé ce genre d'émotion. On est jamais à l'abri d'une personne valide (ou même de n'importe qui d'autre de prétendument "normal"qui devrait parfois troquer sa place avec la mienne) qui pense avoir absolument tout compris à la musique. Et si j'ai le malheur de vouloir donner des explications précises de tout ce mécanisme, on m'envoie paître, voire on m'engueule en me disant que je réfléchis trop, que je me pose trop de questions... Mais vous croyez que ça m'amuse ? Vous ne pensez pas à un moment que j'aimerais avoir, même en intégralité et comme une majorité des gens qui m'entourent, ce degré de simplicité ? Cette facilité de communication qui a été abimée, que j'ai perdue en partie ? 

Vécu ça à plusieurs reprises récemment, notamment au téléphone avec un membre de ma famille. D'ou une bonne partie de mon épuisement relationnel. Donc, le fait qu'on ne m'"approche" plus aussi facilement qu'à une époque. 

Ce petit retour à la lumière que je fais actuellement n'est pas brutal, ne doit pas l'être. Aller à son rythme est important, même si ça rassure encore une bonne majorité de personnes d'y aller très très vite. C'est fou ce que rentrer dans le rang continue de rassurer les ploucs, dixit Virginie Despentes. Mais totalement. La manie des gens à cette époque de vouloir vivre en 4 ou 5G, comme si tout devait se faire tout de suite. Comment dire... 



Et pendant ce temps ? Boucler certains de mes objectifs qui auraient du l'être depuis un moment. Continuer la peinture, le dessin. Alimenter ma galerie (enfin, un compte Insta spécialement dédié) : https://www.instagram.com/lobazaar_gallery/


11 juin, 23 heures 04 :

Me remettre à créer, écrire, même par petites touches. Vital. Essentiel. Bouger ici et là dés que possible, pour x raisons par x moyens.

Je m'en approche, tout doucement. Ne jamais surgir brutalement de peur que l'antilope Ambition ne réussisse à vous semer....

Observer, toujours. Remarquer, réfléchir. Déduire la suite de sa stratégie. Pardonner aux uns et leur souhaiter de vite retrouver votre trace, je connais et gère ma part de meute. Certains membres de la meute déconnent plus que d'autres qui d'emblée apportent une cohésion optimale, et inversement... Ils ne sont pas figés, alors qu'à l'intérieur de moi j'ai la sensation que ça défile, que ça bouge tout le temps...

La machine à laver tourne sur ses dernières minutes, elle fait un boucan atroce et j'écris avec la tête comme un ballon (surcharge sensorielle...), en passe d'avaler une soupe instantanée dans un mug, des cubes de gruyère et un fruit coupé.
Je n'ai quasiment pas faim ces derniers jours. Réduction de la viande également,Volaille et poisson privilégiée, ma non troppo...  Beaucoup de choses type tofu, steak végétal. 
Et même quand j'achète de quoi manger, ça met du temps à partir comme si je faisais des réserves mentales.... Difficile à expliquer. Ce flottement.


12 juin, 23 heures 53 :


Petit texte improvisé ce soir... Ecrit récemment, comme d'autres bien sûr, mais j'en partage au compte-gouttes actuellement. Bonne nuit à vous, d'avance bonne semaine.

Femme Fractale ? Oui. Fatale Matriochka !!!

Cette sensation a la fois exaltante et terrifiante de n’avoir plus de corps que sa désignation matérielle, et de pouvoir être en moi-même plus que mon corps sans rien y changer.
Le frisson de se ressentir faite de plusieurs pierres angulaires assemblées en un seul bloc pour assurer un minimum de cohésion extérieure. Alors qu’on se sent soi-même très éclatée à l’intérieur pour diverses raisons.
Avoir la sensation de ne plus avoir d’âge, ni d’identité figée.
Mon nom reçu devient une couverture à côté de ceux que je m’octroie ou mets de côté pour plus tard.
Un peu d’enfant, un peu d’ado, un peu de femme, d’homme…
Omni-consciente.
Ressentir les choses toujours très fortement, ressentir les êtres, les situations…
Presque au ras de la chair. C’est doux, chaud, épicé. Ça brûle, ça fait mal. Ça soulage, ça rend fou… Mais je le ressens et je crains bien plus le jour où je ne ressentirai plus rien (même en ayant mon étoile réservée par les Ascendants et je n’ai rien demandé !)
Alors pour conjurer la corrosion extrême que ça implique avant régénération, je me souviens de me renforcer. Je cherche et défends ma place, je bataille pour préserver les cendres de mon idéal, avec ma plume en détonateur/vecteur de renaissance sur le bras.
Jeter un œil à Mickey Knox et un au Professeur, à ce qui n’a peut-être pas été complètement cramé dans l’incendie criminel de mes idéaux.
Je m’écouterais, je nous fusionnerais mais ça ne ressemblerait plus à chacun. On aime aussi pour ces raisons-là, quand quelqu’un n’est pas soi-même sans nous être totalement étranger.

Alors je laisse couler, je laisse venir…. Je me liquéfie, je submerge. J’irrigue, j’assoiffe.
Ni la même ni une autre.


11 avril 2022

Supporter tous vos soleils... J'peux plus là, y a éclipse. (part.1)



« Si infâmes que soient les canailles, ils ne le sont jamais autant que les honnêtes gens. » 

Octave Mirbeau, Journal d'une femme de chambre (1900)


12 mars 2022, 16 heures 50 :

Rien que sur fin février, le début de l'année se sera révélé agité. Un semblant de sortie d'une première crise qui laisse la place au début d'une nouvelle, encore plus effective. J'ai beau être au courant comme tout le monde de ce qui se passe en Ukraine, de l'impact que ça représente humainement (sans occulter les autres plans), je me sens coupée émotionnellement. Oui, ce qui se passe est dégueulasse, le principe même de la guerre, les conséquences sur la population locale comme les retombées sur une population russe qui se serait sans doute passée de ce genre de circonstances... Les marques, les sites de vente en ligne etc, en boycott conjoint d'un peuple plus que d'une décision politique, peuple qui commence à se demander ce qui se passe vraiment en dehors de ses frontières.
Même concernant les réseaux sociaux, de voir que les modérateurs seraient devenus moins regardants sur les messages de haine antirusses, plus précisément contre l'armée russe... Oui, bien sûr. Surtout quand on apprend peu de temps après la présence de conscrits en Ukraine, certains déjà faits prisonniers sur place.

Les gens qui bossent pour le groupe Meta, C'est quoi votre secret ?
Facebook qui s'offusque pour un sein visible (genre sur une oeuvre d'art) sur une photo sans connotation X mais qui a laissé circuler plein de saloperies et de profils dangereux à côté... Ou simplement des comptes de brouteurs, tout aussi dangereux et emmerdant, je ne compte plus les blondes et rousses à gros seins et micro-ficelle dans le cul qui me contactent. Alors qu'on voit clairement sur ma photo que je suis pas un vieux beau de 50 ans en manque d'affection (ou en espérance secrète d'un certain degré de beauté, d'intelligence, de fermeté mammaire et d'étroitesse vaginale... Instant Sarcasme). Et surtout plein aux as (en même temps, 565 euros de RSA ou 920 d'AAH pour une personne seule (car il faut être seul-e c'est très important pour entretenir l'image de marque de qui ou quoi vous aide... #DéconjugalisezAAH) ou même le SMIC, je compatis, pour vous c'est déjà une fortune.^^ ) 

(D'ailleurs mes jolies, quand bien même vous seriez vraiment blondes ou rousses avec des gros seins, ça ne changerait absolument rien au fait que je ne fais pas partie de votre coeur de cible, pour des raisons plus ou moins absurdes, vachardes etc... Mais toujours sincères : 

- Pour que vraiment je m'entende bien avec une blonde, il va y avoir du sport. Et bizarrement, celles que j'ai croisées dans ma vie étaient soit superficielles, soit sournoises, soit les deux... Simple constat. Les rousses j'en ai connues très peu mais sympathiques. 
- Avec tout ce que certaines nanas (en amitié ou en mode pièces rapportées) ont pu me mépriser, me couillonner etc...  ou simplement me gonfler au cours d'une vie, ça m'étonnerait qu'en amour je m'amuse à vous courir après. Il y a bien quelques femmes avec lesquelles je m'entends à merveille, mais ce sont des femmes indépendantes, conscientes, qui n'estiment pas avoir besoin de ma présence amicale trop souvent. Avec lesquelles je parle de choses concrètes, de vrais sujets dans plein de domaines. Des femmes que je tiens en vraie estime, même si on ne se voit pas non plus tout le temps. 

Cette phrase un peu poétique, un peu ironique, que je sors parfois, de me sentir comme "pédé dans un corps de femme". Strictement pas un hasard. J'en suis, mais parfois moi aussi mes cocottes, ô combien pour certaines vous arrivez à m'emmerder, parfois jusqu'au point de non-retour.)

Facebook qui devient plus "indulgent" sur ces messages, mais il suffit d'une poignée d'abrutis dans le lot des commentateurs pour que ça déborde et que ça devienne de la haine générale, que ça dépasse la seule cible militaire.

Et pendant ce temps-là, une chaîne de restaurants est obligée de rappeler à ses clients que son plat phare (la poutine) est né au Québec dans les années 50, dans un but convivial et de plaisir gustatif, pour calmer la brochette de gueux incultes qui l'exhortent par mails menaçants à "arrêter de bombarder l'Ukraine"... Et qu'elle n'a absolument rien à voir avec un régime politique autoritaire. 

Toujours consciente éthiquement parlant, mais émotionnellement saturée, voire carrément déconnectée par moments. Quelques problèmes de santé depuis janvier (notamment des soins prescrits en kiné pour des troubles ATM ;reprise de suivi en CMP, deux dans la même structure et c'est clairement mon initiative/besoin ), plus d'autres causes qui font qu'actuellement, j'ai vraiment la sensation d'avoir le cerveau encore plus à vif que d'habitude. Et si j'évoque ces problèmes de santé, ce n'est pas pour faire dans la complaisance et le pathos, déjà que je déteste me plaindre sur ma personne en général. Juste l'explication principale de pourquoi j'ai mis presque deux mois à écrire à nouveau, mais aussi explication parmi d'autres (que je n'évoquerai pas ici) à mon retrait social. 




24 mars, 16 heures 18 :

Une fois n'est pas coutume, j'alterne entre les moments de grand calme et les moments plus fertiles en terme d'expression (peinture, écriture etc...). Beaucoup à gérer, et quand au niveau des messageries je ne suis pas sur-sollicitée je savoure mes temps de silence.
Et ça colle totalement avec la nécessité de devoir parfois me couper de mes émotions.

Pas tant parce que je crains de m'effondrer totalement, puisque j'ai toujours assez de maîtrise physique pour ne rien laisser paraître en public. Mais mes émotions me surchauffent, littéralement.

Plus d'une fois être capable de sortir le soir en demi-saison automne-hiver voire en pleine période hivernale, avec un débardeur long, un simple gilet sur le dos et une écharpe autour du cou tellement le cerveau, les pensées, les émotions, les images, sons,..... Tournent à plein régime. Accrochez-vous pour me faire acheter une Moncler à plus de mille balles, même si j'en avais les moyens ! Mon cerveau, à mi-chemin entre une chaudière allumée en hiver, un navigateur Internet avec quinze onglets ouverts en simultané, le sound system au premier jour de free et un sachet congélation petit format rempli au tiers de cocaïne. Comme beaucoup d'autres qui peut-être pourront s'y reconnaître, je suis souvent incapable de me poser mentalement.

Il faut comprendre une chose quand j'évoque la notion de Silence. Il ne s'agit pas de Mutisme Définitif, mais de Temps de Présence/Ecoute/Soutien suffisamment espacés, effectifs et indiscutables dans l'immédiat pour me donner assez d'énergie et d'endurance pour pouvoir ensuite recueillir les petites misères/grosses embrouilles des gens qui m'entourent (parfois même de personnes inconnues au bataillon,une autre histoire mais je peux comprendre.). Et passé le dénouement des problématiques, je me rends compte que je suis vidée, que mon capital de Vie Sociale est épuisé tellement j'ai été sollicitée par certaines personnes (pas toutes, hein. Là je parle de quelques uns qui n'ont pas vraiment vécu... Surprotégés, ultra-calibrés pour rassurer papa-maman et exister dans les clous du système... Ecole, Boulot,... Bref vous savez. Ces personnes douées pour se monter la tête pour des choses pas aussi éprouvantes que ce qu'on me décrivait au départ. Vierges de l'existence. Le temps et les circonstances m'ont amenée à ne plus supporter ces mentalités non plus, tout en visant moi-même une forme de stabilité même si je dois être encore plus à la marge que ces pleureuses, tellement plus "intégrées" que ce(ux) qu'elles croient irrécupérables. J'ASSUME CE QUE JE VIENS DE DIRE.


Sur janvier particulièrement. Mais je te le confirme grand Will, cette sensation de Beaucoup de bruit pour rien.... Me retrouver vidée, une fois de plus. Vidée. Migraines régulières depuis janvier dés que soumise à de fortes émotions, surtout négatives, à des moments immédiats de tension, même à de petites contrariétés pas si gravissimes. Simple constat, je ne suis pas là pour me plaindre puisque malgré ça j'avance dans mes projets, mes envies. Mais ô combien la futilité qui en agite certain-e-s arrive encore à avoir un impact sur mon psychisme, à me ralentir. Et je prends encore le temps d'écouter à côté des personnes, de rares amis et nombreuses connaissances en réelle difficulté voire souffrance.... Alors qu'elles ont un vrai potentiel, mais qu'elles galèrent depuis des années pour des raisons plus ou moins complexes, et qu'elles réclament juste de vivre quelque chose de normal. Un peu comme moi... Il y en a peu mais quand on se reconnait dans les stratégies envisagées/appliquées sur le terrain. Et quand moi je reconnais des gens avec un vrai besoin/potentiel... 

Bref, je ne sais plus trop. Les degrés d'angoisses ultra-aléatoires de certaines personnes pour des choses pas si gravissimes au final, en tout cas moins que d'autres.... Surtout quand elles arrivent à si bien rebondir après ce qu'elles considéraient comme une fatalité définitive... 

Mais quand c'est vraiment grave, que les impacts sont évidents sur les uns et les autres, bizarrement certains et notamment certaines (OUI c'est à CERTAINES auxquelles je pense. Pas toutes. Je précise au cas où !) passent d'un mode de fonctionnement social/relationnel normal au mode Chirac : ça leur en touche une sans faire bouger l'autre. 
Et on se retrouve à devoir composer, quand on est parfois plus sensés, discrètement équilibrés, avec des comportements pareils ? Comment dire... ça m'épuise comme ça peut épuiser n'importe qui d'autre d'un peu équilibré. Beaucoup à dire là-dessus mais ça risquerait de dépasser du cadre pour toucher à des thématiques et problématiques plus vastes, plus complexes, et avec ce que j'ai à gérer, ce n'est clairement pas le moment de tacler grand monde. Mais je garde ça sous le coude, j'attends de pouvoir tranquillement poser le dossier sur la table quand ce sera possible. Et même sans être écrit, j'ai l'impression d'avoir dans la tête un dossier de 1000 pages... C'est lourd putain, j'en peux plus...

Mais j'avance. J'avance. J'avance.J'écoute en scred les gens posés près de la machine à café du bonheur tout-prêt à l'occidentale, comme si c'était si simple à digérer autant qu'à bouffer. 
Une tumeur pousse non loin de l'hémisphère droit... Plus grand chose à espérer. 

Cette sensation douloureuse de perdre. Simplement perdre.
Mais aussi de perdre certaines personnes à petits feux. Et plus encore des idéaux bien définis. Redéfinir mes idéaux, quitte à apporter certaines modifications à un ou deux points déjà présents. 

Mais en amont, reconnaître plus ouvertement que je n'ai plus trop confiance en quasiment personne.


Débiloff Profondikoum, spécimen Mâle comme Femelle ! (No écriture inclusive, économie des tirets ! Tous dans le même panier, merde à la fin ! ^^)

Soit tu te corriges, et tu montres patte blanche (certaines personnes prennent conscience de leurs erreurs plus lentement que d'autres, mais l'intention y est.). Et tu as une chance convalescente de continuer à avoir un bon lien avec moi. 
Soit tu restes campé sur les comportements et propos qui m'auront blessée chez toi/de toi en me sortant x arguments de base du genre "on-a-pas-ce-qu'on-veut-dans-la-vie" comme un mongol fini qui a chopé sa licence de philo dans un tube de lubrifiant.



30 mars, 15 heures 11
:


AVERTISSEMENT : La partie qui va suivre ne concerne pas absolument toutes les personnes qui liront cet article. Je vise un tout, plus ou moins indistinct. Certaines personnes peut-être dans ce lot. Mais je ne m'adresse pas aux lecteurs en général. (d'ailleurs à ce propos, quand je parle de LECTEURS je parle de toutes et tous, hommes femmes ou autres. Donc, qu'on arrête de me tanner avec l'écriture inclusive, pour ma rédaction ça devient franchement pesant.


Plus encore que de viser des personnes, je vise un état d'esprit général. Sans doute aviez-vous déjà compris pour certains. Merci de votre compréhension.)

La question (cocktail psycho-émotionnel plus ou moins confus et intense mais toujours sincère) que je me pose depuis plusieurs années, mais à laquelle je dois plus ouvertement et précisément répondre depuis peu de temps est la suivante : 

Comment / Pourquoi j'arrive encore parfois à encaisser toute la merde mentale de vos extérieurs ? Alors que je sais parfaitement à quel point j'ai besoin de rester au calme ou d'être en saine et aimante et stable compagnie ? Avec tout ce que j'ai été sollicitée pour écouter (beaucoup), conseiller et rassurer (finalement dans le vent mais impossible d'ancrer qui que ce soit) Alors que je suis consciente de mon épuisement consécutif à toutes les forces d'écoute et de dialogue investies pour des personnes qui ne devraient plus en bénéficier au même degré que celles dont je reconnais peu à peu le besoin caché ? 

Mes addictions n'ont rien à voir avec une substance particulière. Elles sont émotionnelles, sensorielles, etc... Parfois même elles vont au delà de ça. Une de mes vraies addictions, c'est ma bulle intérieure. Je parle de sécurité, d'intimité nourricières.
Le reste ?
Je ne suis pas accro à une vie sociale ultra-remplie. Prendre conscience de mes traits schizoïdes me renforce sainement dans le fait établi/ma conviction intime qu'avoir peu de monde autour de soi constitue une richesse et une sécurité qui restent indiscutables, réseaux ou pas réseaux, injonctions sociétales/sociales ou pas... 


Alors pourquoi, à chaque fois que je me dis consciemment et justement que j'ai assez donné en terme d'écoute, etc... je me relève à mon rythme, et suite à des circonstances plus ou moins indépendantes de ma volonté j'arrive encore à écouter, soutenir moralement etc....Comment je fais pour y retourner comme si je n'avais quasi-aucun impact ??? Et pire encore, comment certains parmi vous arrivent encore à viser aussi précisément là où vous avez visé, comme la fois précédente, sans qu'aucun ne se pose la question du dysfonctionnement sur la VHS existentielle ?

A côté, Bill Murray dans Un jour sans fin, c'est presque une virée à la foire du Trône. 


10 avril, 12 heures 59 :

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Mentalement, émotionnellement, ça fait deux semaines que je flotte. Pas totalement proche du sol, pas totalement éloignée non plus. Je ne vacille pas, en apparence j'ai l'air de tenir encore assez droite.
Mais à l'intérieur l'aiguille de ma boussole se maintient très brièvement dans une direction, avant de se mettre à tourner comme au bal des Folles sans mon autorisation. 
NHK World en fond sonore, puisqu'il faut bien de temps à autre un bruit d'ambiance pour changer du reste (Youtube ou même les radios, en ce moment beaucoup sur la Libertaire, Divergence (une radio de Montpellier), celle de Saint-Affrique....)...

Hier soir, j'ai profité à fond d'une soirée techno pas très loin de chez moi. Les anciens DJ résidents du Taptoo, deux ans après la date prévue de la soirée... Dansé, profité à fond du moment, comme pour oublier à quel point c'est devenu complexe d'avoir des rapports sociaux en journée. De répondre avec une rapidité systématique à tous les messages que tu reçois ici et là. De gérer l'envie des amis, connaissances de te voir, et ce besoin vital d'être à l'ombre, un degré d'ombre variable selon les humeurs, la météo. 

Danser pour oublier à quel point je ressens trop bien ce qui me dévore souvent, trop de choses... Les normalités du jour comme un simulacre monstrueux de civilisation en train de se décomposer debout en évoquant la nécessité de repenser tous les systèmes, tous les paradigmes, schémas... 
Danser comme pour entrer en trance.
Danser en m'imaginant le faire pour une personne aimée, pour la séduire, pour l'enivrer, pour l'initier à plus que moi-même, et toujours à moi-seule. Comme si au delà, les femmes n'existaient pas, comme un excédent d'épiderme, de sensations à amputer. Corriger ce qui flingue l'harmonie de la composition. Comme un bug matriciel banalisé. JE SAIS. JE VEILLE.

Un parchemin, un artefact qui danse... Peu importe ce qui danse, je m'en fous, ma nature fragmentée et j'accepte doucement de devoir sublimer certains de mes morceaux, certains plus tranchants que d'autres. Danser pour Lui. Par transe, par bataille, colère, désir... MAIS L'AIMER, PUTAIN. JUSQU'AU BOUT.

Danser comme on se lance dans la bataille, comme on chevauche un tigre ou un cheval furieux. Être le cavalier et le destrier. Assumer ses dualités plus fort que beaucoup de personnes ici ou là... Balancer des petites phrases de pseudo-sagesse populaire sur les réseaux ne vous épargnera en rien. Quoique... 

Mao : La révolution n'est pas un dîner de gala.

Je confirme... 

Se revendiquer rebelle parce que les mêmes références culturelles, les mêmes dégaines vestimentaires, les mêmes considérations bourrines et pas fines sur la nature humaine, ceci cela... à la sauce post-ado attardé.
Passé la période du lycée et passé la vingtaine, cela ne suffira JAMAIS à garantir quoi que ce soit de pertinent chez une personne.

Rien que le fait de revendiquer une totale dégaine/attitude de goth/metalleux-se (surtout pour certaines d'entre vous, mes cocottes) ne suffira JAMAIS à faire de certaines personnes des cadors de la subversion, au risque de passer pour un cliché sur pattes. 

Se prendre pour des révoltés tout en étant bien mieux coulés dans un certain moule.
Réclamer plus de justice, de tolérance de ceci-cela, gueuler à l'unisson contre un système injuste, se dire rebelle et revendiquer bêtement de ne croire en rien comme si il n'y avait que la religion (la spiritualité hors des systèmes monothéistes, ça EXISTE, et je n'en démordrai pas...). Mais appliquer des jugements de valeur, des considérations morales toutes judéo-chrétiennes à des gens un peu plus en marge que vous et plus secrètement conscients auxquels vous reconnaissez paradoxalement une belle sensibilité, mais tellement forte qu'elle vous fait peur en réalité, dés les premières secondes de manifestation.

Open Bar sur l'hypocrisie. Black Friday sur la Pensée Critique. Ouais clairement, pour certains vous m'épatez, je ris jaune mais ça me fait passer le temps.

Je ne cherche même plus à comprendre en fait. Dissonance cognitive... Dur de ma part, oui si on veut. Mais lucide. Et totalement sobre, au cas où la question démangerait quelqu'un.^^


20 heures 31 :

Aujourd'hui le premier tour des présidentielles. Pas inscrite sur les listes électorales cette années, j'observais de plus ou moins loin.... "On m'aura assez emmerdée avec ça comme si c'était une question de vie ou de mort, alors que des gens crèvent ou tentent de survivre partout ailleurs, qu'on est en pleine sixième extinction de masse" . C'était ce que je me disais il y a quelques jours, avant les résultats. Du mal à penser à autre chose, alors que je m'acharne à mettre un fond sonore, peu importe tant que ça n'évoque pas ce sujet. Préparer ma deuxième toile, je devais m'y mettre ce week-end, la semaine dernière aussi, mais quelque chose me paralyse.

C'est quoi votre petit secret pour rester aussi motivés à y croire ???  Comme pour les gens qui bossent chez Meta, il va falloir qu'on m'explique, sans même espérer que je puisse vous donner la moindre garantie de satisfaction. 

2 heures 46 :

Veuillez m'excuser pour cette première partie assez dépressive, Je reste consciente que cela peut être pesant à lire, malgré la "liberté" que je peux m'accorder ici plus qu'ailleurs. 

Besoin de trouver un point d'équilibre dans ces moments afin d'en définir d'autres, comme une passerelle vers un sommet plus lumineux... Quitte à devoir redescendre plus tard, puis remonter quand ce sera nécessaire. Aller de l'un à l'autre, régulièrement, pas parce que ça me fait plaisir, et encore moins pour faire chier le monde. Ce n'est pas un choix mais une forme d'adaptation nécessaire.

Trop sur-adaptée et/ou sollicitée, ou trop écartée sans l'avoir (un peu) décidé de moi-même, psychiquement j'en crève
. Je voudrais être capable de ce lâcher-prise, de ce détachement sain et juste. De rigoler des mêmes conneries, des mêmes débilités que beaucoup d'autres. Mais non, ça ne passe pas et ce n'est pas faute d'essayer ! 

Et je m'étonne encore de redevenir parfois aussi partagée, ambivalente humainement parlant ? Va falloir que je m'acquitte. Fort heureusement certains autour ont commencé à prendre conscience de leurs erreurs, et s'adaptent un peu mieux... Vous êtes peu mais bravo à vous de veiller à arrêter de me mettre trop de pression. Eradiquer le danger proche ou immédiat d'être pressée psychologiquement et émotionnellement comme un citron...

Sauf que moi, petit agrume, il y a très, très peu de monde que j'ai vraiment envie de doper dans le sens le plus positif du terme, d'apporter quelque chose de bon et protecteur. Les vrais le savent. Et pour encore moins de monde que ça, d'avoir cette douce saveur de mon zeste à mon jus. Mon essence même. Je ne suis pas seule à le savoir. 

Pour d'autres, Je peux donner l'équation suivante à résoudre. Jus de citron + traitement Ludovico, appliqué à divers egos de merde ? Vous avez plus que quatre heures.

Bouffer la Vie, en pure rançon de tout ce que certaines circonstances et certaines personnes auront tenté de piétiner voire de bouffer la mienne.

Chimères unisexes.
Salopes égotiques, pécores incultes et intégrales de finitude. 

Médée pour mécène
Je souffle en votre direction oculaire
ces quelques fragments de Lo en poussières stellaires

cannibales comme Andromède
furieuses comme l'Amok

Je vous les crache comme un dernier sacrement
Puisque vos yeux sont cadenassés
Et que derrière eux Mon âme sent les vôtres irrécupérables

Se voulant fortes comme des loups
Se rêvant hautes comme la Grande Ourse

Mais condamnées
Manuscrites au menu des hyènes et des cochons.


(à suivre...)

23 janvier 2022

Létalité lente de vos Illusions Vs. Pureté cachée de mes Vices : Mode Spartiate activé !

 

Maintenant, tu connais notre secret, tu sais ce que nous sommes… Et ce que tu es ! Tu ne vieilliras jamais, tu ne mourras jamais. Mais tu as besoin de sang.

Génération Perdue (Joel Schumacher, 1987)

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Marquer l'esprit, les images, les souvenirs... Et surtout ne pas en dire de trop. Ni plus ni moins. La tranquillité intelligente.

18 janvier 2022, 18 heures 55 : 

Démarrage de semaine assez intense on va dire. Première tentative de décrocher le permis, avec le stress tout aussi intense qui va avec (logiquement du aux premières tentatives dans n'importe quel contexte de dépassement de soi dans un but bien précis, comme choper le précieux sésame pour emprunter la Mercedes de papa, ou quand dans un autre contexte très opposé, on en a marre de servir de Mercedes aux petits connards du quartier).... Bref. je ne m'attends pas non plus à quelque chose de grandiose, mais pas de raison de me dégonfler... J'ai mes raisons. 

Non, ce ne sera pas pour craner devant la populace. Ni pour dépanner la terre entière non plus, sinon certaines personnes (je sais lesquelles), précisément plus proches que d'autres, ces autres que j'avertis d'avance : le jour où ce sera OK pour moi, cela ne fera pas de moi un putain de taxi gratos à la petite semaine. Tu n'es pas de mon cercle le plus proche ? On verra.

On s'arrangera.... 

Mais gros stress quand même. Donc le sentiment d'être vidée psychiquement et émotionnellement en rentrant. Je suppose une fois de plus et aussi humblement que possible qu'on n'a rien sans rien, et que si je m'en foutais royalement je n'aurais pas été dans cet état de tension immédiate et extrême, à cran avec ce perfectionnisme un peu maso. Un peu... ?

Je ne cherche plus trop à comprendre.

Tellement habituée aux changements de comportement de la bestiole qu'elle finit même par me surprendre moi-même, un peu comme un stagiaire à Roswell devant un petit-gris de Schrödinger sur une table d'autopsie qui vient de prendre son apparence avant même que ledit stagiaire débarque dans la salle pour amener le café au staff scientifique en pause. 

Premier préambule à ce que j'évoquerai demain. Le sens du petit paragraphe au dessus vous échappe ? Soyez rassurés, c'est le cas pour la plupart, sinon la majorité des personnes qui l'auront lu... C'est peut-être aussi voulu de ma part, pour ceux qui ne comprendraient pas. Technique de salopard mais qui a le mérite d'en motiver au moins quelques-uns à poursuivre. 


20 janvier, 19 heures 35
:



Aujourd'hui, ça fait un an jour pour jour que j'ai démarré mon sevrage médicamenteux, dont quatre mois à ne plus toucher au médicament ciblé de manière effective (dans à peu près la même période, aux alentours du 20-25 du mois).

Un an de sevrage, soit à ce jour :

- La diminution progressive des doses sur des périodes quadrillées de manière à éviter tout effet brutal de manque, jusqu'à ne plus du tout y avoir recours à un certain moment, de manière anticipée voire spontanée ;
- Le recours nécessaire (dans mon seul cas de figure) à des alternatives de soins ciblées, hors médecine conventionnelle, qu'il s'agisse de médecine chinoise traditionnelle, de phytothérapie... (La liste n'est pas limitée, mais je n'ai pas envie de m'étaler exagérément dessus. Il y a des silences qui me permettent aussi de garder un certain équilibre dans ma démarche.)
- La surveillance progressive, puis établie de mes ressentis physiques, psychiques, émotionnels. Si je sens que je peux maîtriser complètement voire quasi-complètement ces ressentis par diverses méthodes (lecture, écriture, peinture etc....), sans avoir recours à quoi que ce soit d'autre, c'est OK.
Et si émotionnellement/psychiquement c'est tellement prenant que j'en suis bloquée dans mes activités, je garde de quoi réguler ce trop-plein en tout, tout, tout dernier recours, quand vraiment rien n'a fait effet à côté. 

Mieux comprendre ce que je suis. Je dois certes faire gaffe à une certaine impulsivité (surtout verbale) à un certain degré de stress. Cette sensation de redevenir progressivement plus vive qu'à une lointaine époque. Tellement précieux, même si mentalement je continue de morfler par intermittence.


21 heures 13 :

Et bizarrement je sais que je suis en train depuis quelques semaines de commencer à gérer la partie la plus "délicate" de la démarche. Enfin le mot est peut-être fort, mais pour le lâcher comme ça, je sais ce que je fais.

Je ne suis pas en train de faire dans le fragilariat médico-psy, même si OK ça fait un moment que j'ai commencé à conscientiser ma santé mentale, à décortiquer le mécanisme de cette bestiole aussi changeante qu'un chat afin de mieux envisager le reste.
Mais quand on a vraiment de l'amour, une sorte de lien fort qu'on n'explique pas à quelque chose dont beaucoup ne prendraient pas forcément soin.... Etant plus une mère chat qu'une cheffe de meute canine, je suppose que ça compense. 

Mais c'est toujours utile d'être ou d'apprendre à être un peu des deux. 

En gros, je passe doucement à une étape supérieure, étant train de commencer à doucement assumer une part de moi-même pas forcément plaisante, lumineuse, "normale" on va dire... Une part de moi qui a pu faire chier pas mal de gens autour de moi depuis quelques années, soit par manque d'empathie et de curiosité humaine pure et simple... Soit parce que les mecs/gonzesses en face de moi à certains moments, dans certains contextes... se révélaient trop suffisants pour se bouger le cul/l'Ego et se décider à creuser un peu plus le fonctionnement de l'alien socio-culturel en face d'eux. 

("Tu sais pas sourire, tu sais pas faire la fête t'es pas sociable gnagnagnagnagnaaaaa..."
"Et toi d'emblée tu sacrifies beaucoup à des injonctions pas forcément positives en toutes circonstances. Tu flingues ton intimité, ton besoin de repos, de te ressourcer, de te connaître un peu mieux toi-même, parce que tu peux pas vivre deux foutus jours dans ta vie sans avoir les jetons d'être seul/e avec toi-même. Si t'es pas flanqué de deux, trois, dix gugusses autour de toi pour te sentir exister un peu... Mais mec/meuf, d'avance pour toi c'est foutu."
"Ah tu crois ?" 
"Oui. Parce que contrairement à toi, je n'ai pas besoin de voir du monde en permanence pour me sentir exister, surtout si c'est pour dériver sur les mêmes banalités, les mêmes ragots, les mêmes conneries du quotidien qui n'apporteront rien de plus intense ni profond à ton existence. Ce qu'on appelle des small talks." Et ô combien je déteste au plus haut point ce genre de conversations."
".........." )

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Idiocratie, vous avez dit idiocratie ? On va essayer la Teubé Nation, je viens de trouver ça à l'instant, c'est plutôt marrant aussi non ? 

Et à tous les chercheurs (et surtout chercheuses) d'or qui grouillent dans le fabuleux business minier du développement personnel/coaching spirituel et gnagnagnaaaaaa.... Avant même que j'entende parler de Carl Gustav Jung et de son travail sur le concept des archétypes, ou ailleurs du Shadow Work... Mais intuitivement, j'avais déjà commencé le taf depuis très longtemps, avant que je commence à m'intéresser un minimum à la psychologie, à des thèmes similaires... Non je suis pas visionnaire, prophétesse ou je sais pas quoi de cet ordre. Mais aujourd'hui quand vous en parlez avec des étoiles dans les yeux comme de votre premier orgasme par dégustation de gazon arraché à vif cunnilingus, ou comme si vous aviez déjà tout compris de tout cela comme un vétéran et ses 25 ans d'expérience (alors que vous avez quand même raqué un RSA pour cinq jours de séminaire à tenir le crachoir à un néo-hippie dans la fleur de l'âge (et discrètement pressé de raviver sa kundalini plus ou moins contrainte au chômage technique après 18 ans de dévotion conjugale et monastique).... Bref... Je pense que je vais me calmer un peu avec le renforcement de mon crachat multi-venimeux (rien que le nom ça fait genre attaque de Pokémon ou création mutante de chez Umbrella. Ce genre de délires, parfois...).

Par conséquent ça m'étonnerait de n'avoir qu'un groupe de nénettes néo-hippies, ex-DRH, en reconversion pro spécialité gourou urbain. ^^

Mlaaaah

Trop facile ça, comme technique, pour échapper à la Teubé Nation. Tu veux échapper à un ordre social oppressif ou connaître ses failles ? Infiltre-le et observe, c'est bien plus marrant à force et bien plus intelligent que le rejet pur et simple qui révèle aussi ses limites à un moment. 


22 janvier, 12 heures 49 :

Comment dire...?

Pass Vaccinal validé par le Conseil Constitutionnel. Je ne vais pas faire toute la liste des retombées sur le quotidien des gens suite à cette "validation". Vaccinés ou pas vaccinés, il faut voir plus loin que ça maintenant.... Depuis quelques semaines, j'ai commencé à prendre du recul sur pas mal de choses en lien avec les évènements en cours. 

Et quand je dis "pas mal de recul", je parle aussi bien de la division en cours entre une partie de la population qui a choisi de se faire vacciner pour X raisons et une autre partie de la même population (je parle ici de ce qui se passe en France), qui a choisi de ne pas y passer, pour X raisons également. MAIS (car oui il y a aussi un MAIS dans ce contexte, eh oui... "Tout n'est pas si facile, tout ne tient qu'à un fil...." Ne me dites surtout pas que vous ne l'aviez toujours pas compris.)

FLASH-BACK. 

Nous sommes vers fin juillet, si je me souviens bien. Première manifestation anti-pass dans ma ville, une semaine après le coup d'envoi de la première au niveau national, le 14 juillet. à ce moment-là j'étais sur Strasbourg, je suis allée voir sur la Place Kléber pour commencer à essayer de comprendre ce contre quoi les gens commençaient à se soulever de façon plus forte, bien plus bouillonnante qu'au début de cette période de crise covidienne. 

Une semaine plus tard. J'étais rentrée de Strasbourg depuis quelques jours. Sur la principale place de ma ville, c'est noir de monde, forcément. pancartes, banderoles, des petits groupes de gens plus ou moins éparpiillés qui discutent. à un moment je me retrouve à discuter avec une dame, enseignante dans un collège privé, aussi bien autour de divers sujets : les cures préventives à base d'HE/infusions etc... D'aiguilles de pin sylvestre, d'armoise annuelle, pour se prémunir un minimum de ce qui circule, la fameuse protéine dite spike.... Rien à signaler de particulier à ce moment-là. Mais dans le cortège en mouvement, cette phrase scandée : "TOUCHEZ PAS AUX ENFANTS". Phrase récurrente, mais dans certains courants plus que dans d'autres.

Evidemment qu'il faut préserver les enfants. Mais une enseignante dans le privé, avec cette phrase... Mmh, pas clair. 

Je continue de discuter plus ou moins avec, étant beaucoup dans l'observation immédiate d'absolument tout autour de moi. Les manifestants. Les flics. De la tension des deux côtés, palpable et bourdonnante. Mes yeux ne sont pas écarquillés, mais quelque chose en moi est parfaitement réceptif à tout, observateurs de tout. Et je tente de cerner en grande partie la dame. Je commence à clairement identifier le risque dés le moment où elle évoque une conférence à venir dans un foyer étudiant, d'obédience catholique. Puis le sujet du royalisme, puis la notion taboue entre toutes pour moi. La notion de Dieu. 
Ok. 
Catholicisme Traditionaliste. "TOUCHEZ PAS AUX ENFANTS."... Ce cri de défense, en forme de monopole idéologique silencieux. 
Ouais. Je vous vois venir.
Tant que vous pouvez les endoctriner, leur raconter je ne sais pas quoi sur je en sais pas qui, leur marteler que ce dans quoi ils baignent sans avoir rien demandé est la meilleure éducation, le meilleur background etc... Ouais. Le reste...Bah ça reste à discuter en fait. 

Et ça couvre tellement de problématiques complexes... les tenats, les aboutissants... Je préfère me taire tellement je vois venir tout le reste, tellement déjà ça m'énerve.

Jusqu'au bout stoïque, mais en moi il y a de la tension. Je me disais aussi qu'il y avait quelque chose dans son discours et son attitude qui me rappelait clairement un vieux danger bien connu. Jusqu'au bout, rester stoïque avant de tranquillement prendre congé de la conversation en cours de manifestation. 
Comment j'ai fait pour rester aussi stoïque à ce moment-là ???"

Ces connexions étranges entre la préservation de l'humain, sous couvert de santé, d'éthique... Et certains intérêts cachés. Cette camaraderie paradoxale entre des gens qui avancent, ou qui veulent/espèrent avancer, et des intérêts bien plus cachés. Ma méfiance envers le religieux. 

Pas un hasard. Jamais.

Le problème n'est pas de s'intéresser à des sujets alternatifs, de se poser des questions finalement pas si déconnantes que ça.

"Complotiste", c'est le mot fourre-tout qui permet de mettre dans le même panier les gens qui se posent des questions, qui constatent les failles, les incohérences, ici et là....  et s'efforcent de trpuver des alternatives, de creuser intelligemment des hypothèses et faire marcher leur esprit critique sans que leur raisonnement parte dans tous les sens, Pour moi ce n'est pas du complotisme. C'est de la dissidence éclairée. Et puis il y a les autres qui ont déjà commencé à s'envoyer dans le décor en croyant maîtriser la vitesse... 

Là où ça devient dangereux, c'est quand je retrouve des notions purement religieuses dans les mêmes idées de départ. Quand on connait certaines connexions avec certains milieux religieux, catho tradi notamment... Forcément que je me barre en courant, puisque conformément à ce que je revendique ici ou là, m'orienter dans un camp social/culturel/spirituel de manière bien définitive n'a jamais été ma spécialité et ne risque pas de le devenir à ce jour. Mercenaire ? Espionne ? Je ne cherche même plus à comprendre outre mesure, tant que je peux exister sans que personne ne vienne absolument me calibrer parce que quelque chose dépasserait légèrement. 

Le moment où je serai calibrée pour correspondre à quelque chose de bien défini, je le connais déjà. C'est quand on aura réussi à me placer correctement dans un cercueil... Où encore plus fort, à transvaser complètement mes cendres dans l'urne sans en foutre la moitié à côté. Ne demandez pas à un stagiaire de s'en charger ! Je serais encore capable de souffler dessus en rigolant, et ce couillon serait assez naïf pour me confondre avec un courant d'air... ^^



23 janvier, 23 heures 21 :


Pas vraiment les mots pour terminer l'article d'aujourd'hui.

Ou alors, quelques textes récents, poèmes écrits pas forcément à la va-vite. ce que j'appelle mes fulgurances. Quitte à les retravailler un peu sur trois ou quatre jours, mais ça ne prévient pas. 

"THEY KNOW WHAT I PROTECT.
I KNOW WHAT THEY FEAR.
L'Occident me torture à vouloir accéder aux Etoiles-Archives des Ascendants, s'acharner à vouloir homologuer et breveter ce qu'il a laissé échappé et mourir comme si il le découvrait pour la première fois, c'est sa spécialité.
Il aurait pu interroger n'importe qui d'autre, investiguer la NASA ou creuser jusqu'au fin fond des grandes loges ou ailleurs.
Non.
Mon principal crime était d'avoir planqué au fond de moi même ce qu'il avait réussi à désagréger en seulement un ou deux siècles à coups de progrès, Et de divers rejetons de ce dernier.
Ma sauvagerie retrouvée , pureté originelle. Chez eux c'est refoulé.
Leur nostalgie la plus méprisée , elle-même vide de questionnements concrets car plus tranchants qu'un rasoir. Ca les menace dans leur confort de servitude impeccable.
Intérieurement je passe entre les mailles de la normalité
Un peu comme les Ascendants passent entre les filets des Siècles
Et comme les mystiques passent entre les serres des Religions.
À chaque Pleine Lune je récupère des bouts égarés de mon âme
Nietzsche est devenu mon psychiatre
L'univers a pour mon cas tellement de fascination
Que même le Sheitan me supplie pour devenir mon coach en séduction.
Je lui ai dit qu'il le paierait très cher.
Ses dettes se perdent comme des gouttes de champagne dans les eaux du Styx
Mais Moi Mes plans sont mutiques mais écrits.
Consignés entre la Grande Ourse, le Scorpion et Delta du Centaure.
Fructueuse et insoumise Providence
Sans dette ni spéculation
Abondance insaisissable de l'Univers
Au delà de l'algèbre
Au delà de valeurs numéraires (Grabovoï aurait adoré)
Que l'Humain Conscient et SurConscient se doit de ressentir et comprendre
Sans un dogme Sans un Rituel
Pas de trace écrite
Pas de meute idéologique
Ainsi commence la libération de l'individu
Pris dans la mécanique de notre Monde Fractal.
3 - 4 janvier 2022"

 * * *

"Dans ce Monde en flocon de neige
Planète fractale
Fatale population
Des mondes à Soi dans le Monde
Et je flotte en trimballant des spectres multiples
Tellement convaincus de l'éternité et la parfaite normalité de leur quotidien,
De leurs existences même
Qu'ils sont en train de torpiller
mon destin aux yeux d'araignée et coeur de colombe
Et Du sommet de mes pelotons d'exécution
Jusqu'Aux greniers de mes joies 
Je l'observe
Je le traque
J'attends le moment idéal
L'ennemi constant, constamment arrogant de sa redemption à crédit
Et trop humain
Parfois même plus humain que moi
- Mais ça, c'est sa stratégie ! -
Sa vitalité naïve
Son arrogance nucléaire
Du combustible pour l'Émophage affamé en moi
Vous n'avez aucune idée
Ma pulsion vitale doucement assumée
Effrontée de se scruter
S'analyser
S'auto-transfuser/dévorer
Si parfaitement Obscène avec la pureté de ses soleils qui ne deviendront pas les vôtres.
Qu'elle arrive encore maintenant à dissimuler le signal
À le convertir en berceuse.
Je vous toise
Puisque Vos yeux ne sont que vos yeux
Je m'élève aux antipodes de vos racines confortables
Assumant ce qui me décale de vous
Le coeur en samouraï
Prêt à cramer vos certitudes de gaijin
Un peu plus déterminée à chacune de vos failles
Meme si parfois
Ô combien ça hurle dans ma tête.
19 - 22.01.2022"

 

23 novembre 2021

En ces temps de Chaos Technique... Savoir créer ses Outre-Mondes et les défendre.

 

Mais c'est une époque qui juge tout le monde si sévèrement à travers la lorgnette de la politique identitaire que vous êtes d'une certaine façon foutu si vous prétendez résister au conformisme menaçant de l'idéologie progressiste, qui propose l'inclusion universelle sauf pour ceux qui osent poser des questions. Chacun doit être le même et avoir les mêmes réactions face à n'importe quelle œuvre d'art, n'importe quel mouvement, n'importe quelle idée, et si une personne refuse de se joindre au chœur de l'approbation, elle sera taxée de racisme ou de misogynie. C'est ce qui arrive à une culture lorsqu'elle ne se soucie plus du tout d'art.

Brett Easton Ellis, White (2019)

28 octobre 2021, 22 heures 02 :


En règle générale je ne mets JAMAIS de chaînes comme C8 en fond sonore. Tout sauf ça (entre autres). Mais ce soir y a un sujet qui m'intéresse en deuxième partie d'émission (la présentation de 1 sur 5, le documentaire de Karl Zéro sur la pédocriminalité, sujet un peu plus courageux). Exception oblige, j'attends la suite en débutant la rédaction de cet article et celle d'un texte parallèle. Les invités de la  sur première partie sont encore en rain de s'écharper autour du sujet de Zemmour et de ses théories foireuses. Ils ne sont même pas foutus de s'écouter les uns, les autres, d'argumenter avec passion et logique, sans gueuler pour faire taire le voisin (et surtou la voisine). On se croirait chez Finkielkraut, mais en pire.

Toute cette hystérie autour d'un type qui souffle le chaud et le froid sur une possible candidature présidentielle sans jamais rien annoncer d'officiel (même on le sent gros comme une baraque, oui il va débarquer, mais avant ce cirque, ton arrière grand-mère aura au moins eu la chance de ne connaître que la présence américaine en Normandie), et t'as trois ou quatre gugusses qui se bouffent le nez là-dessus, et se font la morale sur qui coupe la parole à qui, pour quoi il faut laisser l'autre parler.... On a quand même connu bien plus glorieux et intéressant en terme de débat et d'avancées argumentaires.

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Si tu veux encore éviter le retour des vrais Men In Black, c'est pourtant pas compliqué bordel. Evite d'inciter les aliens à foutre le bazar et trouver des hôtes quelque part. Surtout en France.  


* * * 

Bref, en dehors de ce contexte-là, pour une fois je décide d'attendre la mi-novembre avant de reprendre des cigarillos. D'une part je ne ressens pas forcément l'envie, d'autre part je vais voir la famille début novembre. 
Raison de plus de réduire ma consommation personnelle. Aujourd'hui c'est mon 100ème jour sans avoir repris de cigarettes. Putain que c'est bon de me dire qu'en dépit de ce que je gère à l'intérieur, je suis capable jusqu'à présent de tenir trois mois sans sacrifier dix balles pour un paquet. 

Ce sentiment d'arriver à un premier progrès un peu concret, même pour ce genre de petite chose. 


14 novembre, 11 heures 50

Le calme revient depuis hier.

Retour de Moselle, j'avais besoin de rentrer. Les sejours en famille sont bénéfiques, et tout aussi précieux que cette sensation de calme. J'ai eu 30 ans vendredi dernier et nous avons marqué le coup en famille, dans l'eau thermale (on est pas très loin d'un complexe de loisirs assez connu et réputé notamment pour ça), sous la grisaille (première fois que ça arrive depuis tout ce temps, en général il y avait toujours un peu de soleil. Peut-être un signe ?).

22 novembre, 16 heures 49 :


Bon, là je fais un effort pour écrire un peu plus, j'ai même plus de notion du temps au point d'avoir cette impression étrange de ne pas avoir écrit depuis 3 mois alors qu'en fait ça fait même pas deux semaines. Jours étranges.


 

Do you think about me ? Few times, many times ? Bref ce genre de questions qu'on se pose régulièrement pour se rassurer. 

En tout cas, ce nouveau cycle démarre plutôt en conscience. Je ne perds rien rien de ma rage personnelle, mais actuellement je suis capable de pleinement assumer ce que j'ai toujours été ou suis devenue depuis un moment, et d'autresparts de moi-même passées sous silence depuis x temps pour m'adapter à des gens (pour certains des abrutis finis, pour x raisons aussi) qui ne font aucun effort de compréhension, aucun véritable effort d'adaptation quand perso je me plie en quatre pour ne pas dépasser de leur bonheur social et personnel format sitcom. Oui, sitcom. Vous savez, ces vieilles séries américaines avec les rires pré-enregistrées, maintes fois rediffusées, qui ont absolument mal vieilli...

Eh oui, je ne suis plus non plus la grosse nostalgique des 90s comme à une époque... La nostalgie ça empêche d'avancer. Alors on monte, on épure le grenier culturel et émotionnel par tous les moyens, on se bouge le cul et on retape le grenier pour en faire une piaule supplémentaire, avec une vraie utilité. 

Ah quoique... Si y a quand même des trucs utiles au grenier finalement. Bon pour la caboche. Au moins ça fait encore gentiment marrer. Enfin je crois. 

22 heures 22 :

Bon ben voilà triple jackpot. Le 22 à 22h22. Dix mois de sevrage médicamenteux, je ne saurai même plus dire depuis combien de temps je n'ai pas touché à l'Abilify. Mais que c'est bon de pouvoir se sentir un peu plus vive mentalement, même si émotionnellement ça doit faire quelques étincelles. Pas grave. Au moins à l'intérieur je me sens un peu plus vivre. et quand tu commences au corrélatio avec le sevrage à faire le ménage dans tes contacts, éjecter les uns, garder certains autres pour des raisons diverses et variées qui t'appartiennent.... 

Conséquences logiques de n'importe quelle démarche de sevrage. Sauf que ma toxicomanie et celle de plein de psychiatrisés des deux sexes est toujours considérée comme parfaitement légale. Avec la suppression de la substance, vient celle des vecteurs de son inhérente dépendance.

Il y a des addictions plus emmerdantes que d'autres, mais ça dépend tellement des personnes, de leurs vécus, parcours... Question de modération une fois de plus. Un cigarillo ou une latte sur un joint, de temps en temps, ne font pas de moi une abominable toxicomane des jungles urbaines. Je pourrais sortir plein d'exemples de ce genre, mais fort heureusement tout n'est pas absolument défendable... 

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(P
ar contre pour information concernant cette citation, si ça peut désamorcer quelques débats dans notre contexte post-MeToo etc... je tiens à prévenir que perso j'arrive encore à faire la part des choses entre le personnage, la musique et le mec accusé de viol qui a fait du fric grâce aux deux premiers. Je ne défends rien ni personne, la vocation de HdL étant aussi d'essayer de taper intelligemment et avec un certain humour sur ce qui me dérange, sans prendre absolument parti. Merci de votre compréhension nuancée. Je vous aime. Pour chaque compréhension nuancée, un livret de poèmes en PDF envoyé par mail. Love And ... bon bref, j'vous aime bordel de merde. ) 

Le problème avec certains Paradis dans lesquels on se permet d'entrer, c'est qu'au bout d'un moment il faut savoir décider d'en sortir et arrêter d'invoquer des excuses foireuses (genre tramas d'enfance, rapport compliqué à ceci ou cela etc....) pour s'accorder un bonus de quelques heures qui peuvent très vite se transformer en quelques années. Là où plein de personnes peuvent être accros aux mondes imaginaires, aux cultures geek/manga/et j'en passe... J'ai bien mes addictions aussi, remarquez. Mais la première entre toutes, celle qui sert de repoussoir à la majorité des gens qui se réfugient derrière x choses pour ne pas avoir à ouvrir les yeux sur eux-mêmes et sur tout le reste... Roulement de tambour... Ne vous étouffez pas avec les pop-corns, ça me ferait chier de nettoyer ça toute seule... Bouboubouboubouboubouboubouboummmmmm. Boumboumboum... (oui je sais c'est chiant^^) :

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T
adaaah.

Eh oui. J'arrive pas à faire une seule journée sans m'informer sur l'état des restes du monde. Libé, RT... (et comme j'ai pas envie de sortir tous les titres de presse en "é"...)... Bref, ne pas fermer les yeux sur ce qui se passe, essayer de creuser plus loin certains sujets quand c'est possible. Les histoires avant de dormir c'est quand même un truc de mômes, même si adultes on continue parfois de se raconter des histoires pour des raisons diverses et variées qui nous appartiennent, sans avoir besoin du concours d'un ours avec une voix pas possible, flanqué d'un mec roux ultra-maigrichon en grande robe verte (le genre de truc chopé en promo à la Redoute au rayon linge de maison), et les deux se déplaçant sur un curieux nuage dont on ne connait même pas le taux exact de THC (par contre si quelqu'un a le numéro du fournisseur, ça m'intéresse). 

Cette manie pour certains grands enfants de vouloir garder une grosse part d'enfance, sans pouvoir se contenter en adultes du tout petit bout condensé de ses momens les plus déterminants. Et moi à côté, qui ai grandi tellement vite pour des raisons qui me sont propres. 

Souvent, voire en général, et même en essayant de se souvenir avec plus ou moins de succès, on ne peut jamais complètement recupérer la sensation d'enfance, enfance arrachée et/ou trafiquée par la force des circonstances et surtout par la force de la connerie des adultes. C'était mon cas, à 50 %. L'autre moitié consistait en un ardent désir de grandir, de quitter ce stade de vie humaine où malgré l'amour de ma famille et des proches, une enfance choyée en grande partie (par miracle je sais que n'ai pas subi certains types d'abus, mais j'ai toujours une pensée pour celles et ceux qui en ont vécu), je pense et me souviens avoir expérimenté très tôt des ressentis pas forcément toujours adéquats : le sentiment de rejet, les cris, peurs et autres terreurs diverses et ô combien variées. Bombes émotionnelles à fragmentation dont on retrouve toujours des traces, aussi fertiles que puissent être nos contrées intérieures. 

Long, très long et complexe à expliquer en une seule fois (d'ou l'utilité d'une deuxième partie à venir).

Nous sommes liés a cette planète,peu importe vos croyances, vos convictions, tous ces détails, vos éducations et situations sociales, patrimoines... La seule évidence à mes yeux, c'est que vous êtes là et je suis là, sur la Terre. C'est que nous avons beaucoup à faire, à corriger... 

Avez-vous déjà lu le Fléau de Stephen King ? Moi, il y a des années, j'y jetterais bien un oeil de nouveau. Les Randall Flagg sont devenus légion sur cette planète, ça court les quartiers, les rues, les pays entiers.... certains s'en rendent plus ou moins, d'autres l'assument... Certains ne le savent pas du tout mais sont bien partis pour. 

Et puis Mère Abigaël. Bon elle n'est pas irréprochable non plus, mais elle fait de son mieux. On est capable du meilleur en partant du principe qu'il faut sans cesse contre-balancer sa propre part sombre, sa propre connerie, son propre orgueuil.

La beauté paradoxale de l'Humain. 

Garantie, quand c'est parfois encore possible, sans charabia ni propagande d'aucune sorte. La pureté n'est pas une finalité, Mais un mouvement perpétuellement en cours de travail. 

Attendre 30 ans pour arriver à ce constat intime. Putain, j'ai fait du chemin. Et le plus beau c'est qu'il m'en reste.

(à suivre...)



 


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23 octobre 2021

Welcome to the Scorpio Season ! (ce Wall of Death qu'on appelle l'Existence, et qu'on voudrait convertir en valse)



Tout le monde veut vivre au sommet de la montagne, sans soupçonner que le vrai bonheur est dans la manière de gravir la pente.

Gabriel Garcia Marquez

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19 septembre 2021, 13 heures 08 : 


J'ai réussi à repousser pour 15 heures une mission bénévole (eh oui, là aussi j'ai décidé que pour moi ce serait la reprise). Du coup je prends le temps de démarrer mon article en sirotant un triple combo de Menthe verte/lavande/anis vert en espérant ne pas avoir envie de pisser à outrance jusqu'à 18 heures.

Volets de la pièce à vivre fermés à mi-clos, les rideaux tirés, comme souvent depuis cet été mais NON, cela ne me définit pas forcément comme une gonzesse monstrueusement dépressive ou un vampire en devenir (même si pour info : depuis cet été, pour ma première je suis un nouveau-né au sein des Toréador. Les vrais comprendront ;-) ). en réalité, je me rends compte que depuis un moment j'ai de plus en plus besoin de calme, pas forcément de silence absolu à chaque fois. Mais au moins d'harmonie dans ce que je fais. Trop de soleil me mine, mais plus encore la chaleur. Voilà pourquoi je me sens à chaque fois heureuse d'entrer dans l'automne comme un retour à la normale. 

En ce moment, je me sens dans mon appartement comme dans un cocon, et le fait de devoir sortir en journée, si ce n'est pas pour une bonne ou sérieuse raison, ou pour le strict minimum, je me force presque. Le soir, pas de soucis.

Mes plus récentes virées au bar pour boire un verre se sont soldées soit par des remontées de souvenir pas très agréables, soit par des conversations non désirées.
La dernière en date ? Discuter avec une obsédée de la procédure, entre dossiers administratifs, thunes, ce genre de sujets que je n'évoque pas en temps normal. Par pudeur sociale notamment. Et avec un débit de parole type mitrailleuse des plus désagréables. Insupportable ce genre de situation. 


22 septembre, 2 heures 39 :

Cette sensation grandissante de l'absurdité du monde, de cette humanité qui saccage ce qu'elle peut. Me déconnecter, au moins par intervalles, du système devient de plus en plus nécessaire, comme si j'y étouffais de plus en plus violemment.

Une épreuve régulière, et plus j'avance plus je peine à trouver du sens. 

10 heures 11 :

Socialement, le black out.

Et cette sensation quasi-permanente et bien connue, trop bien connue, d'être sur un fil émotionnel. Imaginez le fil du funambule, mais fin et constitué entre le nylon et l'acier, un truc très étrange. Les personnes qui arrivent à tenir sur ce fil ont les voutes plantaires presque coupées au bout d'un moment, presque tailladées. Et au bout d'un moment, passé un certain degré de gêne, la douleur devient tellement forte qu'on a envie de se laisser tomber comme un missile, comme une bombe, sans conscience ni anticipation des impacts. C'est lourd et il faut que ça tombe, que ça explose pour que ça soulage. 

Cette violence qui réclame de sortir quand par essence elle peut se révéler généralement illégitime. 


1er octobre, 5 heures 52 :

Deuxième séance de natation le 28 au soir, depuis la première samedi dernier, cette fois sur 1h30 compte tenu du fait que je suis arrivée un peu tard, ce qui n'était pas prévu (le mode "Ne Pas Déranger" sur un Iphone ou un interphone, une addiction bénie !). Reprise samedi, compte tenu du fait que pas assez concentrée hier soir pour une troisième séance. 

Ce matin, réveillée depuis 4 heures 30 environ et dés le réveil (comme régulièrement...), mon esprit se tourne tout entier vers le constat intime de l'absurdité de ce qui peut agiter la planète aussi bien que mon propre monde intérieur. Le cerveau jamais en repos, et un besoin irrépressible de réfléchir à tout qui conduit quelques personnes à me dire que je me pose pas mal de questions sinon trop. Ou qui se permettent de me donner des conseils comme si ils faisaient leur business dans le développement personnel entre deux trucs à faire au bureau, trois embrouilles débiles de collègues à pertinence équivalente et la réunionnite qui les assaille comme une drogue dure ou une compulsive envie de pisser. 

Ne jamais savoir quoi penser de ce genre de sentence qu'on me claque comme si on disait à un passionné de cinéma d'horreur qu'il aime trop ça... Tu m'étonnes que j'ai commencé à m'isoler depuis quelques mois !

Les gens sont capables de vous asséner ce genre de lamentation/fermoir-à-gueule stupide parce que eux n'ont jamais pris le pli de s'interroger sur la vraie nature des choses, du monde, les mécanismes de ce qui les entoure etc... Ils sont tous d'accord pour dire que ça va mal, que le monde est parti en couille sans jamais s'interroger sur ce qu'ils en rejettent et en acceptent vraiment. On leur dit quoi accepter, quoi refuser. on leur dit quoi aimer, quoi détester. Quoi désirer ou mépriser. Ce n'est que ça et ça fait partie à force de ce pourquoi j'ai entamé mon isolement social depuis quelques mois. 

Un besoin immense de faire le vide, mais un vide intelligent, choisi et non consenti, puisque rien ne m'est imposé dans cette initiative. Un vide relationnel calculé, sélectif. 

9 heures 56 : 

J'ai des gens autour de moi qui souffrent de leurs conditions de travail, de la connerie de leurs collègues et des directives internes, ils s'écouteraient ils plaqueraient tout. mais non. Y a les cotisations trimestrielles, l'âge de départ à la retraite. Toutes ces choses qui les empêchent de lancer un gros BASTA à la face du Capital.

Nous sommes une nation globale qui, dans sa grande majorité, a mieux retenu les noms de people, de marques de fringues et grands noms de la haute couture, etc, et autres anglicismes à la con... Que l'application de telle fréquence musicale pour telle problématique, le fait de savoir dynamiser, désinformer et réinformer l'eau, et autres savoirs décriés par une communauté scientifique devenu elle-même dogmatique, plus dogmatique que les institutions religieuses (enfin, certaines pas toutes) qui s'adaptent à tout ce qu'elles peuvent pour grapiller du croyant, de l'adepte. 

Et comme dans la chanson, plus j'avance en conscience, plus je perçois le vide à travers les planches avant même de le voir. Le vide jusque dans des numéros de téléphone que je reconnais de contacts effacés qui m'appellent parfois peu avant 20 heures (!) .......  

 

 



2 octobre, 7 heures 35 : 


Petit tour de l'actu, un tour plus qu'approximatif. Mais pour une fois que je m'y intéresse ouvertement dans le cadre de HdL... Laisser une ouverture au Monde ou plutôt à l'humanité. 

Se faire interner à 19 ans pour avoir lancé un oeuf sur un costard présidentiel. Le plus incompréhensible dans l'affaire (pour moi comme pour pas mal de monde), c'est que l'oeuf a rebondi. Et se faire interner pour un oeuf lancé sur un humain qui se compare à Jupiter... Déjà quatre mois ferme pour une gifle, mais continuez à dire qu'il ne s'agit pas d'une forme évidente de répression. 
Franchement ça devient lamentable. Je ne sais même plus quoi dire sur ce genre de retombées compréhensibles face aux absurdités d'un système toujours plus agressif dans sa considération de l'Humain tellement l'ampleur de la conséquence, je la trouve absurde. Donner de la consistance verbale supplémentaire à ça, non. Ce serait comme essayer de donner une consistance matérielle au vent. 

La BBC qui vient d'embaucher un nouveau présentateur pour sa chaîne jeunesse, un jeune homme de 20 ans atteint de trisomie 21. Peu à peu se fait l'acceptation très progressive du handicap et des différences dans le monde, enfin une bonne partie du monde, sauf forcément en France. Ici, à l'époque où on a engagé harry Roselmack, pour les gens c'était une révolution alors que ça aurait du être considéré comme normal... Et maintenant ? Je n'arrive toujours pas à comprendre la logique nationale quand à la question raciale. Toujours les mêmes problématiques, les mêmes clivages entretenus par des groupuscules et des individus dégueulasses. Je me perdrais à trop vouloir comprendre ce genre de manigances... Allez, retrait. 


8 octobre, 17 heures 03 :

Je viens de me réveiller récemment, après une sieste de quasiment deux heures. La faute à mister Xanax, les pensées dans ma tête me sont tellement lourdes et piquantes en ce moment...

15 octobre, 19 heures 46 : 

 Que c'est bon de sortir depuis lundi matin d'un SPM carabiné, je soupçonne même depuis quelques jours après recherches un Trouble Dysphorique Prémenstruel. Le SPM x1000, en gros... Autant m'affirmer en tant que borderline devient une force utile quoique encore un peu capricieuse, mais je commence à comprendre ce qui amplifie ma dark side sans pouvoir toujours y remédier dans l'immédiat. Putain de réaction déconnante corps-esprit pour une simple décharge d'hormones. 

Récemment très belle discussion, dans un bar rock/metal ou je passe de temps en temps. Sympathisé avec un adorable petit couple, discussion porteuse et inspirante sur des sujets très concrets (voyages, expériences de vie....). On discute de nos parcours de nos Et même si je n'entrerai pas dans le détail de notre conversation, qu'est-ce que c'est bon de commencer à être à nouveau reconnue dans ma lumière, aussi fragile qu'elle puisse être. La dame est épatée par notre conversation, les deux ont l'agréable impression d'avoir affaire à quelqu'un qui a vécu pas mal de chose, comme si ils avaient en face d'aux 

Il y a toujours une façon de la maintenir. Même quand on a pas l'impression de mériter cette lumière, il y a des personnes et des convictions autour de/en vous qui arrivent à la replacer en vous avec une douce fermeté.... Ne pas s'écrouler, marcher quitte à varier le rythme des pas. Mais ne pas crever. 

16 octobre, 19 heures 41 :

A l'heure qu'il est, j'hésite à sortir ce soir. Je dois continuer mon article, développer un projet de fiction fantasy (agréablement mise au défi il y a quelques semaines), il y a du riz en cuisson sur la gazinière (onigirazu en vue, je vous passe la recette) et sur RT, on parle à ce moment précis du report du procès autour de l'assassinat de Thomas Sankara. 

https://www.nautiljon.com/recettes/japonaises/onigirazu,561.html


Oui, je suis bien plus sur RT que sur BFM et toussa toussa. Même Radio Canada s'il faut. C'est ma façon de voir du pays en attendant...  

20 heures 32 : 

Onigirazu en cours de refroidissement dans le fridge. Toujours sur RT, cette fois un magazine sur le savoir-faire horloger de la Russie. En attendant c'est cappucino. 

17 octobre, 13 heures 20 : 

Débarquée hier soir dans un bar (où j'ai gardé une certaine habitude, plus ou moins occasionnelle) vers 23 heures, j'avais besoin de prendre l'air. J'ai du rester une petite heure, le temps de saluer quelques personnes, me griller un cigarillo et déguster lentement une Primus servie en 25 cl (question de budget.) Leçon de cette deuxième partie de soirée : 
- Les bières non fruitées/sucrées te permettent d'observer plus longuement les gens du fait que tu les descends bien moins facilement. 

Un groupe de personnes se lève de façon inattendue, ils avaient organisé un after chez l'un d'entre eux. Pendant ce temps, un type bourré vers vers moi pour discuter. Je ne comprends absolument rien aux conneries qu'il me raconte, mais je le soutiens dans sa tentative désespérée de préserver sa dignité de mec en soirée. il me dit qu'il apprécie beaucoup les catholiques. Je lui rétorque que j'ai renié le christianisme (sans entrer dans les détails et histoire qu'il me foute la paix.). Il me dit que sans les rois de France je n'aurais pas la vie que j'ai maintenant. J'ai des envies de BTP avec lui, un vieux fantasme de ravalement de façade que je n'ai pas pu assouvir avec d'autres personnes. Ce type en devient le candidat idéal après m'avoir traitée d'emmerdeuse, avant de s'excuser et se la mettre minable quand un deuxième type intervient pour me demander si ça va pour moi. J'adoucis la situation et je me casse calmement mais royalement en direction du centre-ville. pas envie de rentrer, envie de rattraper les dégats de l'atmosphère trop clanique du bar que je viens de quitter. Et j'ai encore soif.

Direction, finalement, un bar bien connu du centre-ville. Changement de décor. Dans une bonne ambiance, Je m'installe avec une pinte à une table et je commence à écrire tranquillement dans un de mes carnets.

Le son monte crescendo, l'envie de danser des clients s'accorde parfaitement à la montée du son. En regardant les gens improviser des chorégraphies sur la musique, je me surprends à sourire tellement je sens l'ambiance positive, ça ne m'était plus arrivé depuis un moment. Je me souviens de quelque chose de joyeux que je pensais avoir enterré récemment, ce désir de danser, de bouger tout en moi jusqu'à mes cordes vocales. Danser. Communiquer. Vivre. 

On passe du Depeche Mode à ce moment-là. I just can't get enough. Un de leurs meilleurs morceaux, avec lesquels j'ai découvert le groupe vers mes ans.  

Une jeune fille avenante et tout sourire m'invite à me joindre à un groupe qui danse, qui rigole et explose de vie. (Tu es sûre ???) (Oui ! )

Alors je débarque, je danse sur au moins deux ou trois morceaux avant une pause cigarillo bien méritée. Je fais connaissance avec la fille qui m'a invitée à danser avec le groupe, B..., et une copine à elle, S.... .Elles sont pétillantes, souriantes, quelque chose qui rassure, elles travaillent dans l'esthétique. Ce qui va de pair avec la joie qui se dégage d'elles. Une simplicité bienvenue quand je vois le mal que se donnent d'autres personnes dans d'autres bars à absolument se donner un total genre comportemental ou vestimentaire. On se parle de nos quotidiens, de nos situations sociales.... de nos origines géographiques. S.... et B.... m'apprennent au cours de notre discussion qu'elles sont issues de la communauté des gens du voyage. Elles sont venues accompagnées de leurs maris, des gars vifs et sympathiques. Ils ont tous l'air si jeunes, on ne les penserait pas mariés. Mais tant que les valeurs d'un groupe restent au dessus des intérêts individuels, je garde une admiration et un respect évidents

Moi qui commençais à lire depuis quelques temps sur l'histoire de cette communauté, je prends l'information avec plaisir, et on parle de certaines traditions, de plein de choses en lien. Les traditions gitanes autour du mariage. Le pélerinage des Saintes-Maries-de-la-Mer, que je rêverais de voir dans une vie. Pourquoi j'en rêverais ? Pour des raisons sensorielles, spirituelles... Mais non forcément religieuses, mais pour comprendre, pour me plonger dans quelque chose, une ferveur de groupe, une émotion, quelque chose de très intense et personnel, que je ne pourrai pas décrire ici tant que je ne l'aurai pas vécu. Elles me confirment que c'est ouvert à tous, même aux gens hors de la communauté.

On parle des différences de traditions entre les différents groupes (Roms, gitans français ou espagnols, etc....)

Enfin j'ai l'opportunité ce soir-là de discuter avec des personnes d'un horizon différent mais similaire à la fois, sainement, sans préjugés ni barrière sociale invisible. C'est ce qu'il me fallait ce soir. 

Je retourne au bar, le son baisse progressivement. Et puis sans forcément réfléchir, je sors mon carnet et je commence à faire le portrait de B... Alors qu'elle est à l'autre bout du bar. En 10 minutes au moins, avec deux stylos à pointes fines, à l'encre de Chine de type Faber-Castell pointes S (0.3) et F(O.5). 

En lui amenant son portrait, de fil en aiguille j'en réalise ensuite deux autres, celui de S... et d'un de leurs maris un peu avant la fermeture du bar. Que c'est bon de pouvoir me manifester dans le monde pour simplement partager même un portrait. Que c'est bon de me manifester pour autre chose que les apparences, mon corps mon visage. 

Et moi qui pensais ne vouloir parler à absolument personne hier.... Sur toute la journée d'hier jusque aujourd'hui quatre heures du matin, j'ai discuté avec au moins 11 ou 12 personnes. Je reprends la confiance progressivement. Je dis bien progressivement. 

19 octobre, 19 heures :


J'ai l'impression d'une énergie très positive sur la semaine, et que ça me fait du bien. Gros besoin que ça puisse flotter autour de moi comme une bulle.

Hier soir, courses rapides dans le quartier, discussion très pertinente avec A...., le gérant du magasin où je ne passe pourtant que de temps à autre pour une course rapide. Mais il ne manque jamais de me saluer, et ça fait du bien de voir des gens avec ces responsabilités-là avoir un bon contact avec quelques clients, pas uniquement pour vendre des denrées alimentaires.
On parle longuement de voyages (je sens que ça m'appelle pour l'année prochaine... ^^), on parle du Sénégal et de Dakar, dont il est originaire. De la Casamance. En fait, je ne m'intéresse à l'Afrique peu à peu que depuis deux ou trois ans, alors que pendant longtemps c'était l'Asie qui dominait (et qui reste un continent dont je rêverais de faire certains pays : Japon, Taïwan (plus que la Chine, pour certaines raisons indépendantes de ma volonté), Vietnam, Cambodge, Thaïlande, Singapour...

Toujours cette envie de partir, de parcourir la Terre pour ne pas avoir envie de la quitter. Voyager, foutre le camp. 

Et en attendant, mes projets de formation qui n'avancent pas pour des raisons complètement indépendantes de ma volonté. à cause de paramètres compliqués, de statuts administratifs, juridiques et financiers ultra casse-tête... Longues discussions à ce sujet avec une personne proche, en plus de ma conseillère. Enorme frustration, tant je croyais que j'allais enfin arrêter de stagner en termes d'activité concrète à l'extérieur. 

Je ne m'attarderai pas plus sur le sujet ce soir, car de plus en plus écoeurée, complexée. Mes capacités, je les connais comme mon envie d'apprendre. mais toute la mécanique pour y accéder et en tirer quelque chose est plus compliquée que ce qu'on fait miroiter à des gens comme moi, dans ma situation sociale, sanitaire....

Ecoeurée.


23 octobre, 18 heures 45 : 


Je voudrais pouvoir aller plus loin ce soir, mais là besoin d'interrompre la rédaction. Raisons personnelles, pas très en phase ce soir. 

Je reviens vite. Prenez soin de vous. 

12 septembre 2021

Perdue dans le Delicatessen de la Zone Mondiale... Ou simplement infiltrée ? (L'art de cerner ses vrais alliés et ennemis)

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Ma Dark Side protégeant mon Enfant Intérieur ? C'est l'effet que ça me fait en ce moment. 

9 septembre 2021, 8 heures 05 :

Parfois, j'ai envie que ça craque.

Les carcans, les barrières, les injonctions...

Tout ça pour une raison simple : Que les gens qui réclament de faire sauter tout ce que je viens de citer se sentent encore plus concernés que les premiers qui sont sommés d'y passer et qui se font taxer d'égoïstes s'ils refusent d'y passer. Non franchement, ça corserait un peu plus le jeu et ce serait encore plus marrant. Juste voir ceux qui sont le plus sous pression taper sur ceux qui les ont mis sous pression. Et en plus comme la hiérarchie sociale marche en mode pyramidal, vous imaginez un peu le bordel jusqu'au sommet... Non ? Vous vous demandez peut-être ce que moi j'irai faire là-dedans. 

J'occuperai la double-place de spectatrice et ouvreuse. Enfin, ouvreuse.... Je vous regarderai, je me ferai un plaisir, un bon gros kif des familles à vous mater en pleine bataille, et je vous jetterai les pop-corns et cacahuètes par poignée de 15 si nécessaire. Ben oui. Parce que pour le nombre de fois où on a sali mon costume et craqué mon estime dans des guéguerres relationnelles inutiles, il serait peut-être temps que moi aussi je profite un peu du spectacle et que j'arrête d'être prise dedans. Vive les presque-vacances ! Le théâtre de ce monde, la Globale Comédie, ça fait un moment qu'elle se déroule sous nos yeux, ça fait encore plus vrai que dans n'importe quelle dystopie.

Un théâtre, ou bien un Delicatessen à la new-yorkaise. mais je suis encore trop gentille pour avoir envie d'en bouffer certains dans toute leur savoureuse connerie.

Revu Brazil récemment, d'ailleurs, et j'y ai reconnu une part non-négligeable du contexte actuel. 

Tu m'étonnes que je me suis aussi un peu reconnue dans le personnage de Sam Lowry. Le gars est un rêveur, en dé-phase totale avec cette société suffocante et bureaucratique dans laquelle il baigne, voire patauge. 
Il se voit en ange sauveur, d"une femme, d'un idéal. Le monde en contrebas, une cohorte de créatures étranges, sans conscience autonome, sans consistance d'âme.
Si ça c'est pas du cauchemar social.... 


11 septembre, 10 heures 12 :


La Cité des Enfants Perdus - INGLOURIOUS CINEMA

Lo : - J'aurais pu marcher un peu tu sais. tu me facilites trop le travail. 
Mr Hazard : - Il y a des moments où tu te fatigues après beaucoup d'efforts, pour une fois fais-toi servir. Tu es humaine, pas encore autre chose.
- Ok... T'as raison, ça peut être fatiguant de marcher dans ce monde, surtout depuis quelques années. Et puis j'ai cumulé tu sais. J'ai pris des coups à l'âme.
- Oui je l'entends. Mais tu es là. Pas encore, pas toujours. Tu es là, c'est tout ce qui importe. Il y a toujours une raisons qui en globe toutes les autres pour expliquer ça. 
- Merci. <3


Me sens plutôt fatiguée en ce moment. Ou détachée. C'est fatiguant, mais je dois gérer. Fatiguant. Du coup je dois prendre un Alprazolam à 0,50 mg avant de continuer la rédaction puis le reste....

???

Et puis merde !

J'en ai marre de m'anesthésier à coups de cachetons. J'ai déjà à me sevrer d'un seul (neuvième mois de sevrage progressif à ce jour), c'est pas pour prendre un deuxième en substitut. Il faut savoir endurer ces choses-là ! C'est comme quelqu'un qui bouffe du Lexomil depuis x années à la moindre douleur légère, sans conséquences réelles... On devient fou avec ces cachets aubout d'un moment. 

Il faut savoir se ressaisir de la tentation excessive de la camisole chimique, un des aspects de ce que j'appelle le Péché Occidental. J'en parlerai un peu plus tard. 


12 septembre, 14 heures 50 :

J'ai trouvé hier le mélange parfait pour pouvoir pleinement calmer l'angoisse au cours d'une seule journée.

- une grosse casserole avec couvercle (de quoi faire la journée, sinon la demi-journée)
- 2 sachets de thé vert avec extraits de CBD (type Multitrance Amsterdam White Widow, très relaxante et efficace contre le stress et l'anxiété ; à essayer avec la fleur)
- Lavande (sommités fleuries) et feuilles de menthe (en branche) (dans mon cas en provenance directe du Maroc, mais si ça vient du jardin c'est parfait)
- Une touche de cannelle (pour le côté décontractant et réconfortant. de plus la cannelle agit en tant que régulateur glycémique, parfait pour réguler un diabète de type 2)
- deux c.s. d'huile de coco bio (pour appuyer les propriétés liposolubles du CBD, et une meilleure absorption par les parois intestinales (Intestin + Second cerveau, on vous en a jamais parlé ?) )
- une légère c.c de miel par tasse. (Ne jamais boire amer ce qui est sensé te soigner dans la joie et la gratitude). SURTOUT PAS DE SUCRE BLANC.

Niveau vertus, une tuerie.

Au bout de la première tasse, le regard moins nerveux (détente palpable à ce niveau) et la sensation de tête pleine qui s'estompe peu à peu.
Mieux que rien.
Au bout de la deuxième, petit sourire qui se dessine doucement, envie de rigoler pour rien mais c'est tant mieux. ça fait partoe des objectifs visés.
Au bout de la quatrième, vous pardonnez les travers de vos parents, de vos potes, de votre mec ou nana... Avec une aisance de coeur qui frôle l'état christique.
Et au bout de la cinquième, vous pigez aussi bien la logique fédératrice du programme électoral d'Eric Zemmour que le sens de la vie des Shadoks. 

Non, je plaisante. Quatrième et cinquième tasse, ce sera en cas de légalisation totale, petit sursaut utopique pour un bon paquet de personnes, mais un peu ardu pour le moment. 

16 heures 26 :



On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux. 

Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince


Au fond, qu'est-ce qui rend nos amis, nos ennemis, nos amours... Si sublimes ou vertueux, si titanesques ou abjects ou toxiques à nos yeux quand d'autres individus n'y voient eux-mêmes que des individus ? 

Je pense que ce n'est pas une histoire de choix, en tout cas pas que ça. Les amis ne se choisissent que parce que certaines circonstances les ont mis en présence mutuelle, avec un potentiel exploitable au début. Ce n'est qu'au bout d'un certain temps qu'on peut sentir qu'on va marcher sur des chemins plus ou moins proches mais en synchronicité, vieillir ensemble dans des circonstances émotionnellement prenantes...

Ma vérité dans cette affaire... je la reconnais ici et maintenant : je tiens moins à mes nombreuses connaissances qu'à quelques rares amis, je tiens moins à mes rares amis qu'à un seul amour. 

Par tenir, il faut entendre la présence et la fréquence de la présence. Pas le lien affectif, relationnel. On peut garder une affection certaine pour ses amis et être à fond de son côté avec une personne aimée.
Je ne suis pas le businessman qui pense posséder les étoiles alors qu'au fond, il est tout seul dans son coin, sur sa planète. Posséder les gens c'est tentant mais dangereux. Posséder absolument autrui révèle non pas du pouvoir mais une grande fragilité, plus grande que ce que ça veut bien laisser voir. Et aucune étoile n'attend qu'on la possède pour briller. Il faut faire très attention avec cette attitude... Je suis la première à lutter régulièrement contre cette terreur de l'abandon et ses impacts, cette saloperie d'émotion amplifiée par mes vécus passés sur plusieurs et qui peut provoquer cette tentation de posséder autrui. Ce trouble.

Etre borderline, c'est aussi ça. Etre borderline  c'est non seulement être à la limite, mais aussi décider de déconstruire cette sacro-sainte-limite en soi, symptôme par symptôme, pour savoir comment aller intelligemment au delà. C'est questionner tout ce que je serais sensée en subir, et confronter le degré défini de ces symptômes que je peux avoir peur de manifester, à la réalité quotidienne de mes capacités. 

On a toujours quelques chose à porter.

Une rose d'un rouge carmin qui nous pique, avec sa tige pleine d'épines, mais tellement belle, qu'on voudrait en faire une bouture et avoir son rosier. Ce carmin sublime et tout de velours végétal. Cette majesté éphèmère qui en génèrera plein d'autres pour peu qu'on l'arrose et la taille un peu correctement. 
Une croix d'emmerdes, qu'on porte sous l'indifférence ou la médisance, mais on la porte cette putain de croix, sans une larme sans une seule plainte. Parce qu'on sait que nous sommes nombreux à ne pas avoir la force morale d'assumer notre propre merde. Il en faut.

Et il en faut, même à peu de personnes, sinon une pour nous en descendre.

Après on peut avoir les deux, il paraît que la Vie a plus de saveur comme ça aussi. 

Tiens, pour dédramatiser (un de mes préféres de Dieudonné avec celui sur le cancer, mais on va pas noircir encore plus le tableau) : 



Et moi dans tout ça ? 

Les étoiles, je les regarde. Et ça me suffit.
Je veux pouvoir croire qu'il y en a une pour moi, sinon lui aussi, quelque part là-haut. ou que nous avons nos deux étoiles respectives qui brillent, pas très loin l'une de l'autre, sinon toutes proches. Un idéal plus ou moins accessible d'amour équilibré, une quête de longue date.

D'où ceci : 

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F
ait au handpoke en mars ou avril dernier, je ne sais plus.

Pas sur le côté extérieur de la cheville. C'est une forme symbolique d'humilité et d'intimité construite que de taire/cacher à la face des autres certaines quêtes de Vie. Rester en sécurité dans un monde qui décline, qui décline.... 
Se préserver pour mieux surgir et se proposer à construire autre chose quand tout semble avoir été perdu, peut-être. 

Je regarde notre étoile, sinon nos étoiles. Laissez-moi prendre soin de ma rose. Oui je pourrais en avoir plein, même tout un parterre, ouiiiii......

Mais parmi toutes, on a toujours le choix d'une seule, et pas sans épines. Il paraît que ça rend la vie plus intense et parfois même plus sage, avec les épines. 


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4 septembre 2021

Remonter sur le Cheval Sauvage, et tant de choses à accomplir... (mais avant ça, se déconstruire pour mieux se rebâtir)

(Avant-propos :

Vous aurez peut-être remarqué l'augmentation du nom du blog. Ainsi que
la modification de sa présentation. 

Au soir où je démarre la rédaction de cet article, soit plusieurs jours avant la rentrée qui
marquera les quatre ans de sa création, j'ai décidé que HdL allait prendre un virage un peu plus vif, un peu plus lucide
au risque de déplaire peut-être à certains lecteurs et certaines lectrices.

Vous savez que je n'ai pas écrit un blog pouravoir forcément des milliers d'abonnés. Ma pensée n'est ni parfaite ni calibrée, et je ne veux pas que mon blog le devienne. L'amateurisme a son charme aussi. Sur ce, bonne rentrée et bonne lecture, en cet instant comme à venir.)




Le monde est peuplé d'imbéciles, qui se battent contre des demeurés, pour sauvegarder une société absurde.

Jean Yanne


16 août 2021, 22 heures 28 : 

Je ne sais pas si on se rend bien compte de la vraie nature de nos terreurs.

Oui je le reconnais, je démarre cet article d'une façon bien étrange. Oui ça semble compliqué et casse-couille, mais très franchement c'est votre regard, pas le mien. 

Je rappelle que nous sommes quoi, plus de 7 milliards de personnes qui, même si elles partagent en groupes divers points de vue et méthodes pour envisager et organiser au mieux la vie et beaucoup de choses sur cette planète, chacune a ses motivations.

Il n'y a pas de raison plus noble, ou plus légitime à adhérer à un parti, une religion, un fan-club ou je ne sais pas quoi de semblable. Même un groupe de connaissances amicales plus que d'amis à proprement parler. Il n'y a ni pureté ni impureté dans ce qui nous motive à ça. Que dalle. Je peux le dire car ayant pris récemment la décision de dégager un certain nombre de mes contacts, voire d'en bloquer certains sans justification ni pathos inutiles, je commence à me sentir légère, déjà plus à même de mener ma vie sociale comme j'ai toujours entendu la mener. C'est-à-dire sans avoir autour de moi (donc la vraie vie, avec les gens, les impôts et la télé dedans avec toutes les merdes que ça comporte depuis au moins 20 ans) une cour de 10 à 15 personnes pour me sentir exister et digne d'être appréciée pour ce que je suis ou peux être, quand bien même ils seraient 150 ou je ne sais combien sur ma seule page Facebook. 

Il en faut des cojones, pour comprendre toute l'absurdité triomphante et obscène des réseaux sociaux. Je commence à la comprendre peu à peu aussi. Si j'y suis, ce n'est pas pour avoir des dizaines de contacts en espérant qu'ils me flattent l'ego comme si ça allait me lécher la chatte dans la réalité. Il faut être réaliste.On est pas des stars. Et même ces gens-là sont bien moins lotis que nous autres précaires et prolétaires. Redescendez bordel.

Partager certes un peu ma tête, mais surtout mes états de conscience et mon regard sur le Petit Tout et le Grand Rien, laisser ça à la portée de qui voudra bien comprendre. Cinq, ou dix personnes. Je reconnais humblement que oui, j'ai une forme d'addiction. Mais à choisir entre cinq personnes qui apprécient et cherchent à piger ce que je veux bien dire, plutôt que de me faire flatter l'ego par cinquantes gusses qui vont liker (ce terme j'te jure...) mon image sans jamais chercher à comprendre ce que ça cache, mon choix est fait.

Au fond, l'image n'est qu'une petite vitrine de l'âme pour qui sait s'en servir. Et derrière l'âme, il ya plein de choses tellement plus concrètes que ce qu'on veut bien trouver ici bas. Ma conscience des choses n'est pas optimale, pas complète. Mais elle est, et toujours elle devient. 


The+Awakening+web



 
21 août, 22 heures 19 : 


Jour de manif anti-pass sanitaire. Tous les bus bloqués pendant au moins une heure, sinon trois quarts d'heure, alors que je dois retrouver un ami pas très loin des limites de la ville. Ni une ni deux, dans ces conditions il faut toujours marcher avant que tout manifestation commence à dégénérer. Et si elle ne dégénère pas, au moins vous agissez plus vite sur votre propre existence.
Un con qui marche va plus vite qu'un intellectuel
assis
, dixit Michel Audiard. Bien d'accord avec cette pensée, d'autant plus que je n'ai jamais vraiment été d'une nature très intellectuelle. On peut avoir beaucoup de connaissances sans pour autant dériver à ce point.

En plus des drapeaux français frappés d'une croix de Lorraine dans le cortège, siglés F.F.I ... Plusieurs, au moins quatre pour ce que j'observe sur le moment. Je me détourne et marche en direction de chez un pote. 

Un peu plus loin, pas loin du pont de V..., une évangélique m'aborde avec ses tracts à la main pour me répéter trois ou quatre fois que Jésus m'aime. Je ne suis pas croyante... Je le dis deux fois "Oui mais ce n'est pas de la religion", au moins deux fois aussi. OK, tu veux jouer à la plus maline ? "Moi c'est la Terre-Mère qui m'aime ! Et j'emmerde le christianisme !" Elle se taille sans demander son reste.  

C'est dur d'avoir à devoir me justifier une fois de plus pour qu'on me fiche la paix avec ce qui me fait toujours plus l'effet de complexes politico-religieux que de spiritualités véritables. 



26 août, 8 heures 10 :

Parfois on n'a plus envie d'avoir à choisir. Epuisant de devoir le faire entre ce qui nous fait jouir et ce qui ne nous procure rien, même pas la rage. Souvent on prend tout. Ce qui fait jouir, ce qui fait mal. Et puis on affronte la montée, on ne sait pas ce qui va nous suivre dans la descente.

C'est ça qui fait parfois tout le charme de l'existence. Ne pas forcément tout savoir sur le moment, mais broder au fur et à mesure de la compréhension autour d'un point existentiel vital. Presque viscéral. 

1er septembre, minuit 53 :

Cette sensation que tout reste toujours à construire. On a beau être ou se sentir sur une bonne voie, il y a toujours cette peur de ne pas faire les choses dans les règles de notre art, avec ce côté perfectionniste qui qui nous colle un peu aux basques. Croire en son pouvoir, de manière effective, alors que certaines contrariétés immédiates voudraient vous inciter au contraire. C'est un tour de force. 

récemment, prise deux ou trois fois de migraines, sur laps de temps de cinq ou six jours, pas très clair. Genre une migraine qui vous prend à l'arrière du crâne comme si vous aviez un truc lourd dans la tête, mais qui semble descendre dans la nuque et qui tape au niveau des yeux. Désagréable au point de m'avoir fait prendre du retard dans la rédaction. 

Beaucoup à gérer intérieurement, et parfois c'est lourd mais souvent je prends de la hauteur... De la hauteur je vais vraiment en avoir encore besoin. Pour un peu j'aurais envie d'une bonne grosse tasse de lait chaud, mais avec du vrai chocolat fondu direct dans le lait, de la cannelle en poudre... On va arrêter de faire dans le mystère. Je rêve d'un vrai chocolat chaud sans sucres ni poudre chocolatée, avec une bonne dose de CBD dedans. Juste pour calmer de manière encore plus radicale ces foutues migraines et cette manie anxieuse qui me saisit encore selon certaines circonstances (stress, sevrage médicamenteux toujours en cours, contrariétés verbales ou humaines etc....). Et non, pas en mode gros pétard, ça c'est niet. Mais en mode infusion, moyen privilégié mais je ne regrette pas mes lattes passées. Jamais. On ne regrette pas ce genre de plaisir non plus, dans une vie. 

L'important n'est pas forcément le voyage, mais l'organisation du voyage. La sensation retirée, tu ne la contrôles pas. Laisse-toi porter et ne te pose plus la question de savoir quel degré de soulagement ou de plaisir tu vas atteindre. 


9 heures 48 :

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Deux bougies allumées sur mon autel, qui canalise beaucoup de choses... Une énergie positive. Une confiance contemplative. Ce dont j'ai en grande partie besoin pour avancer, du fait que j'ai parfois cumulé des circonstances pas toujours favorables ou irréprochables, et alors que ça fait presque un an que j'ai commencé à construire mon ordre à partir d'un certain chaos. Je ne me plains pas, cela fait partie de l'ordre des choses. Et cette fois, je ne bouge pas au centre-ville... Forte volonté de bouger entre 15 et 17 heures au parc de C..., mais en attendant, café et soins divers.

On joue avec le feu, on a besoin de chaleur tout en provoquant la flamme, ce qui est assez révélateur de la nature humaine. Elle expérimente, elle  provoque plus que ce dont elle a réellement besoin. Et quand on se brûle, on se dit qu'on en a trop fait et on revient au besoin de départ, raisonné et brut. Pourquoi les dérives de l'intelligence artificielle et de la technologie, pourquoi les dérives dans le désir d'abondance (nourrir, divertir les humains...), pourquoi tous ces excès sophistiqués qu'on remarque un peu partout dans les activités humaines alors qu'on avait juste besoin de quelque chose de simple ? 

L'humain avait besoin de chaleur, simplement de se réchauffer et de réchauffer ce dont il avait encore besoin, à côté. Il a allumé ses propres brasiers qu'il n'arrive pas forcément à maîtriser... Et là tu comprends que le Désir provoque vraiment une souffrance quand il n'est pas maîtrisé, qu'il est en excès. Le problème n'est pas la nature du Désir ni sa fonction. C'est juste une question de degré.
(J'avoue que le fait de me réintéresser progressivement au bouddhisme depuis plus d'un an m'aide en partie à reconsidérer autrement certaines choses. En partie car je ne cherche toujours pas à me revendiquer de quoi que ce soit, les revendications excessives représentant à mon seul sens un attachement qui provoque aussi une souffrance au bout d'un moment... Eh oui.)

Symboliquement je suis quasi-relevée. Il me reste juste à remonter par mes propres moyens sur le superbe frison (une race équine que j'affectionne, bien que j'admire tout cheval en lui-même), qui me connaît mais qui a décidé de ne pas me laisser remonter... 


3 septembre, 22 heures 30 :


Soirée au calme. Deuxième casserole de thé vert/chanvre à 25 g par sachet, et troisième tasse, bientôt la quatrième histoire de vider la casserole, donc seulement deuxième sachet de thé depuis 19 heures aujourd'hui. Quand je vous dis que je gère.
J'ai juste envie de ne penser à rien d'autre qu'à l'article ce soir, puis à presque plus rien quand ce sera publié. Même la musique, je l'ai coupée histoire de ne pas perdre ma concentration.

Le Pavot de Californie ne me suffit plus en ce moment pour me détendre un peu. Ne serait-ce que pour dormir certains soirs, je dois en gober 4 à 6 gélules pour que ça donne quelque chose. Ce qui a pour conséquence désagréable cette sensation d'avoir la tête dans le cul à un degré presque inacceptable au petit matin. 

Ce besoin de lâcher-prise, ce besoin que je peux avoir depuis un an de déconnecter de ce qui se passe et dont j'essaie de réduire l'impact sur le plan psychologique. Attention, ce n'est pas parce que je cherche à déconnecter des failles de l'extérieur que je nie leur existence ou que je les cautionne. Il faut savoir composer avec ce qui nous dérange de manière à trouver le moyen de construire en parallèle ce qui nous soulage et nous élève en terme de coeur, de conscience... ce que je viens d'écrire, ce n'est pas un moyen de faire la morale, pas un autre de me vanter. C'est une conviction intime que je renforce de jour en jour au regard de l'attitude des gens, des efforts désespérés du système de se maintenir et s'accrocher. 

Je suis quelqu'un qui souhaite rester dans une certaine marge, pas trop douce pas trop dure, parce que les extrêmes sont éphémères par nature. Et même si une part de moi est intégrée à certains aspects de la société, je sens qu'une autre part de moi y reste étrangère d'un point de vue idéologique, moral...
Je me sens parfois en décalage, c'est un fait qui peut engendrer une certaine frustration. Mais ne serait-ce pas finalement cette semi-marge qui me garde de cautionner les dérives du monde afin de pouvoir forger un peu plus ma conscience des choses ? Cette éternelle guerre entre les conformistes et les anti-conformistes, entre les bourges et les prolos etc... Stérile et contre-productif. J'aimerais ne pas être trop en guerre avec les gens, car au fond de moi je le suis déjà tellement, d'une certaine façon, avec autre chose. 



MORGENSTERN

Je ne suis pas encore couchée. Cogiter à sauver le système ?
Epuisant.
Stérile.

Je veux plus que la liberté.
Je veux l'inconscience collective, ou plutôt sa tête, sur un plateau.

Je veux
Des gosses qui tabassent leurs insta-chimères
Je veux
Des mères de famille au foyer qui mettent à sac
les points névralgiques de leur pouvoir d'achat presque placentaire.

Comment peut-on croire une seconde encore
Que nous allons continuer à bouffer du dollar et chier de l'inégalité
Sans jamais en crever jusque dans nos taux vibratoires tout juste découverts, jamais vraiment apprivoisés ?

Une fleur me pousse entre les deux poumons

Fleur d'Espoir aux pétales rouges de Désir
Aux aiguilles d'Oursin jaloux et lucide
Comme si elles allaient les déchirer.

Pétales traversés de veines vives et furieuses
Cent-vingt pulsations par minutes
Proches de l'éclatement !

Je l'ai trouvée toute fraîche et palpitante dans les frigidaires du Désespoir Occidental
Du British Museum au jardin des Plantes
Rien ni personne n'en voulait
J'avais faim et plutôt que d'en couper un bout j'ai mordu dedans

Et longuement fait danser le morceau entre mes mâchoires avides
Texture
Le gland de mon amant adoré
Goût
Entre marron et cerise
Et si c'était lui qui grandissait derrière ma cage thoracique ?

Et là je me dis comme sur un éclair dans le ciel de juillet, avant la pluie
Que ce serait con de vouloir partir maintenant !

Mourir, pourquoi faire ?
Pour répandre mon sang sur la Terre-Mère ?
Pour m'accorder quoi,
Si ce n'est l'arrogance de me coucher trop tôt dans un ciel insomniaque ?

Hors de question de mourir maintenant et par conséquent
De déshonorer mes ascendants
De faire mourir dans l'esprit mes descendants, même si ces derniers ne devaient l'être non forcément par ma chair et mon sang
Mais par procuration de ventres étrangers.

Vos enfants disait-on
Ne seront effectivement pas vos enfants.
Au mieux ils seront ma paroisse et ma garde rapprochée.
Nés de ventres appelés à pourrir annonçant pourtant la fin de l'Ancien ne Humanité
Mais portés par nos étoiles à Lui à Moi
Appelés à mieux qu'a la dette de nos décadences passées.


Je pose ce récent poème ici, juste parce que j'en ai un peu marre de ne pas trop partager mes textes. Juste comme ça, comme un cadeau pourquoi pas. 

Pas pour faire le buzz ou je ne sais pas quoi. Je m'en tape. Je veux juste être un peu mieux comprise et que ça donne quelque chose pour quelqu'un,ce qui est aux antipodes de se faire connaître pour juste sa propre gueule et son propre intérêt bizness etc... 

Du concret. 

Peut-être un peu, aussi, par idéal... Pour rester le rêve, l'idéal peut-être de mes Ascendants. Car mes Descendants restent à ce jour (et j'accepte et j'assume cette réalité) d'une nature bien moins incertaine que le devenir de cette planète et de ses peuples qu'on épuise et ses trésors qu'on crame comme une vieille mère malade mais perpétuellement digne. 

Pardonnez-nous, Ascendants, de là où vous pouvez vous trouver. Pauvre Terre-Mère. Putains de nous, pour ceux qui ne comprennent pas encore. 

Il faut savoir garder une once de Bon pour ne pas généraliser, même si la tentation reste grande de le faire. 

Ancêtres (1)

26 juillet 2021

Avancer malgré le Tour de Pass-Pass. Encore, et toujours ! (30 millions de VIP sur la corde à linge, faites gaffe au vent !)

 

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2021. Un été français.



16 juillet 2021, minuit 36 : 

Un conseil quand vous partez en vacances dans la ville qui vous a vu naître et grandir. Ne rechignez jamais à revenir dans vos anciens quartiers pour avoir une chance de récupérer l'enfant intérieur que vous avez du laisser sur place. La réalité, c'est que même si votre enfance est morte depuis un bon moment, et que vous assumez votre âge adulte, cet enfant intérieur, lui, sera quelque part à vous attendre. Partir quatre jours dans ma ville natale histoire en priorité de recoller des morceaux, d'achever un travail de deuil pas complètement réglé à l'époque... C'est chose faite et j'ai repris cet enfant, le mien, avec moi. Il va falloir vivre, lui et moi, dans un système en décrépitude avancée jusque dans ses fondations. 

C'est fou quand même, la place que ça peut prendre. L'espoir qu'on a de changer les systèmes, les gens, de sauver le monde ou du moins ce qui pourrait ou devrait l'être du monde. Ce genre de saines pensées, plus ou moins. 

Et puis à côté tu as des trucs futiles qui viennent truster tes objectifs pour les éjecter bien vite de ton sens des priorités. Je ne sais pas comment l'expliquer correctement ce soir, sachant qu'à Strasbourg, je comptais bien profiter sereinement de mon séjour quand nous avons tous pris connaissance des dernières annonces gouvernementales concernant le pass sanitaire. J'ai quand même profité de mon séjour, mais la veille de mon départ, j'ai assisté aux prises de paroles sur la place Kléber avant de suivre en grande partie le cortège de protestation contre toutes ces dérives, cet autoritarisme... Le fait d'imposer cette mesure jusque dans les transports longue distance m'écoeure au plus haut point. Avoir besoin d'un pass pour circuler dans mon propre pays ... ??? Où on va ? De quelle société naissons-nous, et dans quelle société devrions-nous nous préparer à crever un jour ?

Bon, je vais reprendre du dessert, ma langue devient vachement amère. Lequel ? Bah je sais pas. Incorrigible bec sucré que je suis restée par intermittence, malheureusement. 
Le premier truc sucré qui me vient ? de la pâte de haricots rouges. Une envie de douceurs orientales, asiatiques... Grosse prédilection. Même une glace (genre les gros pots à l'américaine) j'ai perdu l'habitude et c'est devenu rarissime. Mais le kulfi, que j'apprends à faire quand j'en ai l'envie ocasionnelle (la fameuse glace indienne au lait et aux épices, avec des pistaches)... Une tuerie quand elle est bien faite, Comme le mouhallabieh.


20 juillet, 6 heures 38 : 

Je voudrais avoir les mots pour traduire ma colère de ce qui se passe. Oui, j'ai décidé de ne pas me faire vacciner, même si maintenant je dis que j'observe avant de me décider. Oui, j'ai décidé de me booster avec des vitamines en préventif, une activité physique, une régularité dans le quotidien selon les envies et les besoins, etc... ; Officiellement je baratine pour qu'on me foute la paix au lieu de me foutre la pression, Mais officieusement il est hors de question que je joue une deuxième fois les cobayes après 14 ans passés à bouffer du neuroleptique non-stop (avec les conséquences de santé que ça a comporté.). Je l'ai dit et je le redis, et j'le redirai encore et le penserai sincèrement.

JE NE SUIS PAS UN JOUJOU/COBAYE POUR BIG PHARMA.

Je pose ça là, au cas où.

Macron, le "banquier de Nestlé", à l'Elysée?

A l'époque banquier chez Rothschild & Cie, le candidat à l'élection présidentielle a conseillé Nestlé pour le rachat de la division nutrition de Pfizer. Une opération réalisée grâce à ses liens avec l'ex-patron du groupe suisse Peter Brabeck.

https://www.swissinfo.ch

Parce que moi au moins, quand je dis qu'il n'y aura pas telle personne ou telle chose dans ma vie, je m'y tiens. Il y a quelques mois on nous assurait mordicus qu'il n'y aurait pas de vaccination obligatoire ni de pass sanitaire. Le 12 juillet a été une baffe magistrale pour tout le monde. 

Et au vu de l'hystérie et de la division actuelles, je préfère faire confiance actuellement à mon système immunitaire fort de vingt-neuf ans de recul, quitte à le renforcer, plutôt que de miser absolument tout sur un vaccin qui n' a que huit mois de recul.

Bref, il va falloir que je lâche prise avec cette histoire. ça me bouffe et je ne prends même plus le temps de créer, d'imaginer, de rêver un peu. Mentalement chronophage, et c'est très mauvais signe.


* * *

23 juillet, 8 heures 15 : 

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Premiers jours de l'application du pass sanitaire, j'organise doucement ma semi-marginalité renforcée.

Chercher les endroits où il n'est pas exigé, du moins pas encore... Organiser les alternatives en cas de refus d'accès.

Je sais d'ores et déjà que certains magasins dans les centres commerciaux me sont désormais inaccessibles compte tenu de mon absence de piquouze chelou, ce qui n'est peut-être pas plus mal pour moi. Surtout dans la mesure où les librairies en lignes (type Fnac, Rakuten, Amazon... Eh oui faut bien quand je trouve vraiment pas mon bonheur) vont beaucoup me servir, sans compter tous les PDF déjà présents sur mon PC, pas encore lus... Les films et la musique ? Pareil, à acheter d'occasion ou à choper en mp3 ou mp4. Et les radios, les podcasts... Il y a quand même de quoi chercher et trouver, l'idée selon laquelle on doit forcément être vacciné pour accéder à la culture ? Pas totalement effective ni relative, mais il va me falloir opérer en parallèle. ça y est, c'est le signal absolu depuis un an, c'est là qu'il va falloir être encore plus au taquet. 


23 heures 10 : 

Et pendant ce temps.... Décès ce matin de Jean-Yves Lafesse. Reviens Germaine Ledoux, ce pays en a marre de tirer autant la gueule avec tout ce qu'il a à gérer depuis bientôt cinq ans, et plus encore depuis presque deux.

* * * 


24 juillet, 16 heures 21 :

Jour de manif, grosse hésitation entre nager (me vider la tête) et participer au cortège (la remplir encore plus). Mais les nuages gris s'annoncent, j'ai raté mon bus et j'ai niqué mon créneau horaire de deux heures dans une des piscines municipales qui ne réclament pas (encore) le pass sanitaire. Et pour couronner le tout, je viens d'essayer de faire du caramel au beurre salé et je ne suis même pas sûre de l'avoir réussi (il refroidit mais trop pressée de goûter). Un petit pas vers le réconfort mais une enjambée vers les grammes en plus. Alors que je crève d'envie de simplement pouvoir choper un bus dans les temps et m'acharner à faire mes longueurs dans le bassin comme une acharnée. J'en rêve, putain, plus que d'autre chose en ce moment. 

Et maintenant il pleut. 


26 juillet, 9 heures 17 :

Bon, ben voilà. La situation va encore plus se corser compte tenu de l'adoption définitive du pass, au moins jusque quoi, septembre ou novembre... ??? Je n'en sais fichtre plus rien, tellement plus écoeurée (malgré une belle mobilisation contestataire) de l'état d'esprit quasi-général que par ma marginalité accrue dans toute cette affaire. Mais d'un autre côté, ma bulle je la chéris depuis quelques années, et vu les circonstances je ne me vois pas la sacrifier pour soi-disant vivre une vie plus normale. Si pour la majorité des gens, vivre normalement c'est déjà travailler, même pour des connards qui ne les respectent pas, avoir une vie sociale bien remplie peu importe les carcans et certains couacs relationnels plus ou moins éclatants... C'est désormais tout faire pour maintenir cet ordre des choses. Je voudrais exprimer ma colère, exprimer toute l'absurdité de la situation, de la peur des uns, de la complaisance des autres à juger les gens qui décident de ne pas suivre la Norme... Mais ce serait encore une fois de l'énergie mentale gaspillée et écrire pour rien, ce qui me fait encore plus peur que d'être en rage contre un système malade et voué à s'écrouler à un moment ou un autre.

Je rappelle humblement (et je me remets à ma place aussi^^) que HdL n'est pas une agora politique, et ne doit pas le devenir. On peut avoir un petit côté militant sans prendre part à une idéologie. HdL c'est plein de choses. Un foutoir émotionnel, un défouloir textuel, épicé, salé, sucré, aigre-doux, je m'en fous. Mais un encart de promotion idéologique, niet. Je ne suis pas là pour parler uniquement de mon désarroi ou de ma colère concernant ce qui peut se passer dehors, mon but officieux c'est quand même aussi de vous donner envie d'avancer la tête haute malgré le merdier ambiant. Vous êtes psychiatrisé-e et en quête de résilience et de conscience heureuse, c'est un plus indiscutable. 

Le plus drôle (ou le plus ironique) dans cette affaire, c'est que je suis tellement prise dans la constestation personnelle de ce qui se passe ici qu'il y a encore des gens qui se manifestent autour de moi, des proches, pour défendre presque mordicus le point de vue officiel sur les choses autour du Covid, du vaccin etc... des gens qui n'avaient généralement aucun avis sur l'actualité, et qui tout à coup ont eu le déclic devant BFM, TéléFacho1 et toutes ces merdes.... Là où je vois (comme un nombre grandissant de personnes) de la propagande pure et simple, de la manipulation des chiffres, de l'image, des faits généraux, eux arrivent encore à voir de l'information. Ils me blufferont toujours, mais pas dans le sens le plus positif.

Je me sens perdue au milieu de gens qui me jugent depuis toujours sur ma conduite, sur mes attitudes réservées malgré le potentiel que beaucoup me disent remarquer... Et de plus en plus, profondément écoeurée de voir ce que je vois, et d'entendre ce que j'entends. Plus encore que ma liberté sinon tout autant, je ne sacrifierai pas ma santé (déjà mise à mal) je refuse de sacrifier ma capacité à réfléchir et envisager le monde autrement que par la pression sociale et une peur disproportionnée qui nous infantilise en réalité beaucoup plus que ce qu'on imagine. Par contre soyez rassurés, je ne vais pas entrer dans tout un débat là-dessus... Mais réfléchissez. Tout ça pour quoi, une pinte à sept euros en terrasse ? Pour aller au cinéma l'après-midi quand y aura personne dans la salle ? En plus c'est à peine si j'y vais en temps normal, à treize balles la place au Gaumont ? Pour faire un festival, ok, mais assis devant la scène, à remettre un masque à ciel ouvert pour vous déplacer du siège jusqu'aux toilettes, et répeter le tour de manège en sens inverse... Y a plus du tout de plaisir, autant que de ne pas trouver de sens. Ayant été bénévole sur deux éditions du même festival entre 2018 et 2019, je n'y suis plus retournée depuis (première édition annulée, j'ai abandonné l'idée de faire la suivante). Et j'ai décidé pour le moment de faire une croix dessus. Le temps que ça se calme un peu. 

Et bien avant le début de la crise covidienne, je savais déjà ce que c'était que de vivre avec des idées et une vision du monde qu'on vous impose, en espérant que vous allez le gober et en reprendre comme on reprend trois fois du dessert. c'est à vous de creuser le sujet, de faire vos recherches.

C'est votre esprit critique, à vous de le bosser même au forceps, moi j'ai déjà le mien. Et j'ai l'impression depuis peu de temps de vraiment passer de la théorie à la mise en pratique, ce qui n'est pas pour déplaire à ma parole qui n'attend que ça. Que je la tienne, jusqu'au bout. Et oui, ça va être chaud mais ce n'est pas impossible. C'est toujours plus facile de tenir sa parole que de se faire un top model si on se retrouve, dans une autre vie, à ressembler physiquement au croisement d'un chien à punk, d'une motte de beurre de chez Bertolucci et de Michel Muller (désolée Michel, pour une fois j'avais pas envie de prendre le gros Weinstein en exemple. Mais par contre "Fallait pas l'inviter" j'aimais beaucoup sur Canal.) Je dis ça, vous trouvez ça dégueulasse, mais je reste réaliste. Tout le monde a droit à son quart d'heure de célébrité, aussi crade que ça puisse être en dessous du tapis rouge.

Je suppose qu'il en va aussi d'une certaine égalité des chances. Vas-y Pôle-Emploi, fais pareil. 

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18 juin 2021

Yes, I can be a lyrical gangsta too !!! (Ce qui t'empoisonne pourra t'enivrer un jour à force de maîtrise...)

 

Si vous ne vous levez pas pour quelque chose, vous tomberez pour n'importe quoi.
Malcolm X 

26 mai 2021, minuit 05 :

Ce soir, quelle sensation étrange.

Celle de me rendre compte d'avoir chaque pied dans un état de conscience différent, comme pour narguer un présent de plus en plus absurde et fermé. J'en ai fait une force. Ce n'est pas en gardant le sourire devant tout et tout le monde qu'on s'en sort à chaque fois. Être doux comme la colombe, rusé comme le renard, rester vif et prêt à se dresser comme un cobra. 

Que de chemin, très souvent, pour arracher un bout de normalité histoire de concilier au mieux une vie en société qui doit l'être à une Vie intérieure pleine d'une autre normalité, la mienne. 

Et au milieu de tout ça ? Une personne, une seule, pour me motiver à m'accrocher un peu plus encore à certains espoirs qui ne me quittent pas finalement, malgré ma méfiance/défiance, toujours discrète, envers les travers de cette société. 

Mon amour, cette nuit je te dédie l'infinie douceur de mes pensées. Je suis avec toi en coeur et esprit, et mon désir te revient. 
Que de chemin fait et à faire pour parvenir jusqu'à toi, hein ? 

30 mai, 10 heures 10 :

Source: Externe

Il devient de plus en plus clair qu'à compter du 9 juin prochain, je ferai une croix pour un moment sur un certain degré de "liberté" extérieure... Parce que s'il me faut un pass sanitaire pour aller boire une pinte ou voir un concert, il est évident que je ne suis pas dans une société libre et que la liberté qu'on me propose d'avoir est devenu quelque chose de très contrôlé. On va contre le sens premier de la liberté, qui n'est pas gérée par un individu mais un groupement de personnes, de lois etc.... J'ai le sentiment de plus en plus fort de me trouver dans une société contre-nature, sensation étrange et triste. MAIS (car il y a toujours un mais... Oui, je deviens une salle gosse, à ma manière.) c'est surtout à moi de continuer à définir ma liberté. 

21 heures 11 : 

Un peu fatiguée, j'ai du dormir une petite heure en fin de journée. Pas assez dormi et je le ressens jusque dans ma difficulté à cicatriser de certaines plaies. L'une d'elles que je porte presque au sommet du crâne, particulièrement douloureuse pendant une semaine malgré les soins à coup de Biseptine et de compresses stériles... Peut-être le fait d'avoir gardé mes atébas pêndant une bonne semaine. J'ai pas l'habitude... Putain de plaie et ses répercussions à la limite entre fièvre et migraine... Mais je sens qu'elle commence à mieux se défaire de moi depuis la nuit dernière. 

Dans la nuit de samedi à dimanche, au calme, avoir le réflexe un peu instinctif de placer la paume de ma main gauche à peut-être 2 ou 3 centimètres de la plaie. Dans ma paume je sens la chaleur, comme un courant chaud et lancinant qui vient de ma tête et que ma main aspire. Ma main et mon poignet, un peu statiques, au dessus de ça pendant moins de cinq minutes. Ce que je pense à ce moment-là ? Je n'en dirai rien. mais moins de cinq minutes au dessus de cette plaie qui peut à peu semble avoir perdu de sa cadence niveau inflammation. Je me lève pour boire un verre d'eau. Deux minutes après m'être levée, plus rien. 

Puis-je vraiment parler d'auto-magnétisme ici ? Pour une plaie au crâne bien infectée sur une semaine ? Je n'arrive pas à le définir vraiment comme tel, tellement j'en suis encore un peu scotchée. J'ai commencé à faire le test sur mon avant-bras gauche, couvert de quelques légères cicatrices (eh oui, suite à un gros coup de stress...), histoire que ça se voie de moins en moins, et non sans occulter complètement un soin cutané. L'aspect énergétique/vibratoire etc... ne fait pas tout non plus, il me faut savoir rester humble avec ça. 

Rien n'est acquis, et même la valeur qu'on accorde au rien est relative, puisqu'il faut parfois peu de choses pour que déjà ça commence à donner quelque chose de tangible. 


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16 juin, 16 heures 42 :

Pause d'une semaine, rentrée dimanche dernier. Gros, gros coup de barre du fait de la chaleur, j'ai raté deux RDV cette semaine à cause de ça et des maux de tête traditionnels de cette période estivale. C'est énervant au possible, même en automne et hiver je n'ai aucune crainte à me déplacer dans le froid sans écharpe, mais l'été c'est vraiment pas ma saison en dehors du potentiel sensuel que ça me décuple. à part cet aspect, je déteste la chaleur. 

Par contre c'est toujours le bon moment pour écouter des vieux classiques qui donnent envie de partir sur les routes. Si si, comme dans les années 70. Je n'ai pas le combi Volkswagen et ce n'est pas ce que je désire le plus. Je n'ai pas la dégaine hippie et je ne veux pas forcément l'adopter.

Le problème avec les hippies d'aujourd'hui (on dirait aujourd'hui des babos), c'est qu'à les écouter on pourrait tous se réconcilier autour d'un bon gros pétard, plein de THC et roulé dans de la feuille OCB bio, avant d'aller manifester contre le réchauffement climatique, la dernière loi controversée du moment, et le soir venu de refaire le bilan en se passant le bang comme si il fallait forcément que le monde devienne tout beau tout irréprochable, authentique et plein d'amour et de good vibe agrémentée de bonne weed du terroir (en complément de la petite sauterie à venir, ultra-tantrique pure origine, mais laissons ce chapitre aux mains du Cosmos et de la Kundalini... On peut pas tout savoir non plus ^^).... Bref, tout ça pour dire une fois de plus que la réalité est tellement plus complexe que ce qu'ils veulent bien en retenir. Je parle des babos/hippies en mode ironique mais plus tendre que chez Milka, dans la mesure ou j'ai une pensée pour deux trois de mes contacts de cette tribu que j'embrasse bien fort quand même en dépit de ma dark side. Un aspect de moi-même devenu tellement "légendaire" pour les gens qui me côtoient que j'ai du mal à faire de la place pour une attitude plus joyeuse sans me faire rattraper par les failles évidentes d'un système en déclin.

Depuis le temps que je ne veux plus fermer les yeux, là où beaucoup ont peur de les ouvrir.  

17 juin, 22 heures 31 :


Réussir à me faire tout un album d'ADF ( RAFI) alors que j'écoute très peu de dub à la base. Tour de force du jeudi soir. Le reggae ? Le ragga, le dancehall, tout ça, rare que j'en écoute. Rien contre, mais j'y vais doucement. 

Ces derniers temps, ça bouge... Levée de l'obligation du masque en extérieur depuis hier. Levée du couvre-feu de 23 heures à partir de dimanche. Contente, mais je ne vais pas non plus sauter au plafond juste pour ça, tu sais. 
Ce n'est pas parce que le lion arrête de rôder autour du campement que tu dois forcément ranger ton fusil, tes jumelles et faire un barbecue à l'extérieur. Ce que tu désires faire, le lion peut très bien t'empêcher de le faire, et te bouffer en prime. Fais gaffe, bordel. 

Pourquoi je me fais l'effet étrange de ma propre puissance ? Comme si j'avais avalé le soleil ? Loba aurait-elle une affinité dangereuse avec Fenrir ??? Non j'déconne. Quoique, il faut éviter de m'emmerder avec certains sujets délicats. Eh oui, triste réalité mais preuve parmi d'autres qu'en ce moment j'arrive à maîtriser mes nerfs ? Quelle étrange bestiole que je deviens. 

Le lion n'est pas le seul ennemi, on peut avoir affaire à des êtres sacrément débiles à première vue, mais qui se révèlent assez vicelards pour essayer de te couler en espérant que ça laisse une trace quelque part. Est-ce pour cette raison que je me méfie de ce qui semble tellement bêbête ou mignon à priori ? 

Un peu comme si sur cette planète qui ressemble de plus en plus à la chambre d'un-e sale gosse, Hello Kitty pouvait prétendre au titre de fieffée salope. Ou que Mr Bean cachait en réalité un collabo accompli, congédiant son légendaire nounours en espérant soudoyer Kitty. 
Cette planète qui déconne, cette chambre dégueulasse. Cette imagination tordue, peut-être géniale (coucou Toriyama-San).

je pose ça là, au cas où. Tombée dessus hier soir au fil de mes errances aux quatre coins de YouTube. Bien que ne connaissant pas vraiment Genesis P-Orridge (mort en 2020 d'une leucémie), ni même sa musique, j'ai commencé à regarder ce vieux reportage de Tracks jusqu'aux 3/4, je suis encore sur le cul de voir cet-te artiste à priori classé underground parler de la situation actuelle, les conséquences de notre société de consommation, l'effondrement sociétal, économique, nos possibilités de survie, la question de la surpopulation et le rôle des virus dans la civilisation, ... Et cet entretien date de 2012. N'allez pas me dire que cette personne, toute artiste inclassable qu'elle a pu être durant sa vie, a pu délirer. NON. Impossible. Bref, allez voir, perso j'ai trouvé ça passionnant. 



23 heures 40 : 

Est-ce que je vous ai dit que j'avais envie de fumer et de boire un coup en ce moment ? Ah ben non. Maintenant vous êtes au courant.
Je n'évoquerai pas mon désir amoureux, sexuel.... Il est vif mais réservé. Et il participe de ma liste d'envies.

Par contre j'ai envie de me refaire un paquet de Camel. J'veux du Martini, de l'Amaretto, du curaçao... Du Cointreau !!! L'envie de cigarettes et d'alcool ne déterminent pas forcément toute mon envie de vivre, de liberté, nous sommes bien d'accord là-dessus. En revanche, ça égaye un peu les nuits. Envie de films, aussi, j'ai réussi à en enchaîner quelques-uns ces derniers temps. j'ai détesté Serie Noire, gros malaise. ça m'a fait ressurgir des émotions et souvenirs dégueulasses car douloureux. 
J'ai adoré Brazil. Il faut que je revoie les films de Terry Gilliam ! Las Vegas Parano ! Tideland... Ses films les plus barrés. 
J'aime le cinéma, au fond, même si je dois me forcer à rester devant l'écran. Mais j'ai une vraie affection pour les films de barges et réalisateurs un peu déjantés, sulfureux... Là où vous vous évadez devant un bon vieux Disney des familles, perso je m'évade avec des films comme Donnie Darko, BrazilEnter the void, le Dracula de Coppola (vachement plus sexe celui-la que ceux de la Hammer, forcément). Ce sont mes contes à moi. Mais qui me gardent un peu dans le réel, qui m'y font réfléchir sans y ressembler complètement. Voir certaines choses universelles sous un angle unique... 

Ben oui. On ne jette rien, et surtout pas son grain de folie. Développement plus que durable, développement perpétuel !

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Quand t'as éliminé tes rivales mais que t'avais encore envie de faire joujou avec.
Oui je sais, c'est pas sympa. Krkrkrkrrrrrr..... 

Mais dédicace à toutes les filles qu'on faisait chier avant / Qui sont devenues reines maintenant
À leur drôles de drames
À leur tranchant de charme...

Et à côté d'elles : 

Vous êtes restés une bande de glands... 


Allez, gros bisous, partout partout, et à très vite. 

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Histoire de Lo - Ivresses, Idéaux et Chaos Technique
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